Lindwüen Daëmon
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 Hanter tes nuits... [ALEC]

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Kalhan Xénia
    « Grande gueule traumatiseuse de
    nouveaux en chef »

Kalhan Xénia


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MessageSujet: Hanter tes nuits... [ALEC]   Hanter tes nuits... [ALEC] EmptyLun 15 Mar - 21:10

Hummm. La nuit…. Pourquoi j’aime tant la nuit ?
Des draps propres. Un lit bien chaud… le ventre remplit et un bon passage à la douche. Quoi de mieux pour ce sentir à nouveau vivante ? On me croyait morte ici. J’en avais honte… honte d’avoir causé tant de souffrance à ceux qui m’était cher… Je m’en voulais oh que oui ! Mais c’était un mal pour un bien. Je ne pouvais pas rester ici. Il fallait que je parte au plus vite et puis… oui je l’avoue j’avais purement et simplement fui.
Ici je redevenais humaine. Alors comment aurais-je pus croiser le regard de tout ce monde ? Maintenant ils savaient tous de quoi j’étais capable… comment pourrais-je encore les regarder en face alors que j’aurais pu tous les détruire ?

* ROOOH on peut même plus dormir tranquille ! *
* Qu’est ce que t’as boule de poil ! *


J’ouvris les yeux sur le plafond… de l’infirmerie. Me souvenant vaguement de la façon dont j’étais arrivée ici, je tournais les yeux vers mon ligre… qui avait établis son quartier sur pas moins de 5 lits d’infirmerie mis cote à cote. De quoi pouvoir s’étaler confortablement… Ca va monseigneur est bien installé ? … ah je crois que c’est Myron qui m’a ramenée… je ne sais plus, je me suis évanouie à for ce de fatigue.

* Tu m’as réveillé avec tes pensées à la noix ! *
* Vous m’en voyez désolé *
* Tseuh ! Ce qui est fait est fait ! Tu le sais aussi bien que moi ! C’est comme ça à point c’est tout ! *
* Mais Ash… *
* Pas de mais ! On en a assez parlé ! Tu as ta place ici et personne ne pourra dire le contraire maintenant que tu as repris tout ton contrôle *
* Non Ash… je veux dire… ton pelag… *


L’énorme gueule du ligre se fendit en un sourire… la bête était… impeccable. Son poil fraichement lavé et brossé… sa crinière démêlée… moelleuse. Ses grands yeux d’or brillaient de mille feux. Lui, il était heureux d’être ici…

* Comment t’as fait ça sale bête ? *
* Me suis débrouillée avec notre exquise infirmière *
* Muahahaha tu l’as menacée je paris *
* Même pas ! Je l’ai convaincu avec mon charme naturel… *


Je n’ajoutais rien. Mais la bête me connaissait trop bien. Plissant le front, mon ligre demanda pourquoi je n’étais pas heureuse de mon retour… Heureuse ? arf… si je l’étais, bien sur. Mais…. J’avais peur. Peur que tout recommence. Que je perde à nouveau le contrôle… et que je fasse bien plus de mal encore…

* T’es qu’une andouille ! *
* Toi-même clochard ! *
* Crétine ! *
* Sale bête ! *
* T’as fini ? *
* Non ! *
* Mais de quoi as-tu peur bon sang ! On sait maintenant quoi faire pour que tu ne perdre plus le contrôle ! Tu dois t’entrainer, souvent, souvent… on c’était relâché depuis noël voilà tout ! Regarde, on a passé 3 semaines non stop à te faire bosser et tu es tombée dans les pommes sans que ton pouvoir se déclenche ! *
* Mais je sais ! Mais… *
* Quelle tête de mule *


Le grand Ashkane daigna se lever de son trône. Descendit de son plumard géant et tira mes couvertures au pied de mon lit. Qu’est ce que tu fou minou ? D’un pas léger il se dirigea vers l’armoire de l’infirmerie. Ah oui c’est vrai que je n’avais plus aucune fringue… mes santiags … oh… et je n’avais plus qu’une nuisette… en lambeaux. Super.

* Arhem je crains que ce ne soit pas à ta taille… *
* Sure ? Je me verrais très bien avec un tutu… *
* Grrr ! Va rôtir en enfer ! *


Alor s qu’il continuait sa fouille dans l’armoire, j’eu le loisir de l’examiner. Il avait maigrit bien sur. Son poil bien que lustré restait terne. Il nous faudrait un peu de temps pour nous remettre. C’est sur. Une quinte de toux me coupa le souffle et fit frémir mon monstre tout entier. Un instant j’imaginais la bête avec un tutu… muahahaha.

* Trouvé ! *

Et le viola, fier comme Artaban, brandissant son trophée… un jean. Miracle ! Mais qu’est ce qu’un jean pouvait bien faire là ? Bah je m’en contrefiche ! Un jean ! Oh merveille ! Plongeant littéralement dedans je mets un bon moment à me rendre compte qu’Ashkane y avait associé un léger chemisier blanc. Bon c’est loin d’être une tenue adapté à l’hiver mais au moins je ne suis plus à poil… et ça suffira bien pour que je puisse aller m’acheter quelques nouvelles fringues… Quoi que je n’avais plus d’argent… Et le fond de l’école devra être débloqué par Sand… qui ne doit pas être très content de mon retour lui…
Minute… Ashkane… pourquoi ce sourire ? Pourquoi cette gentillesse allant jusqu’à fouiller une armoire… la dernière foi qu’il avait plongé la tête dans un tas de fringue c’était pour m’obliger à mettre une robe ! Enfin je n’allais pas lui en vouloir car ce fameux jour et cette fameuse robe resteraient graver dans ma mémoire… et dans mon cœur, ma rencontre avec Alec.
Agitant un doigt accusateur sous le nez de mon ligre, qui au passage avait maintenant atteint les deux mètres au garrot- je grognais :

* Toi ! *
Souriant, mon ligre accusa le coup et en rajouta de plus belle en ignorant superbement la colère qui montait en moi.
* Revient ici carpette ! À quoi ça rime ! *
* Ce soir beauté nous sortons ! *


Nié ? Et voilà, mosieur était content de sa blague ! Bordel. Sortir ? Ou ? Pourquoi ?
Désignant la porte d’un signe de tête, Ashkane m’invita à le suivre, ce que je refusais de faire tant qu’il ne m’aurait pas dit où nous allions et pourquoi !

* J’ai envie de voir Toundra *
* Dans ce cas tu n’as pas besoin de moi, bonne soirée amuse toi bien *
* Pas si vite beauté ! Tu viens avec moi ! *
* Non ! *
* Si ! *
* NON ! *
* SI ! *


Nous connaissant ça pouvais durer longtemps… Bon… Mais non ! Je ne veux pas voir Alec ! Mon dieu il me croyait morte ! Je n’allais pas débouler comme ça en pleine nuit … Non vraiment ! Et puis … comment pourrais-je le regarder en face…. Croiser son regard m’étais insupportable ! Je l’avais abandonné lâchement sans nouvelles, sans lui dire pourquoi je partais le rassurer… Je lui avais sans doute brisé le cœur et j’allais me pointer comme ça la bouche en fleur ? Non je ne pourrais pas lui infliger ça…

* Sauf que tu finiras bien par le croiser dans l’école ! Tout le monde sera au courant de notre retour et il finira par le savoir ! Là il t’en voudra encore plus de ne pas être venu le voir tout de suite ! *
* Je déteste quand tu as raison, encore plus quand tu fais de la psychologie ! *
* C’est ça moi aussi je t’aime ! Allez viens ! *


Résigné, je suivis lentement mon immense ligre. Priant pour que nous ne rencontrions personne sur le chemin. Je n’étais pas encore prête… mais si demain Myron racontait son aventure dans les bois… Oh que oui Alec m’en voudrait… merde.

Le chemin fut bien trop facile à mon gout… personne. Et mes pieds nus foulant l’herbe froide du parc ne me dérangèrent même pas. Je me sentis comme propulsée à l’étage des garçons… devant la porte de sa chambre. Dite moi qu’il dort s’il vous plait…

* Pas un signe de vie mon capitaine ! Dois-je ??? *
* Non, je vais le faire *


Comme on me l’avait appris, j’établis une sorte de bulle autour de la serrure pour en vider l’air et permettre ainsi d’ouvrir la porte sans qu’aucun son ne se fasse entendre… le son ne se propage pas dans le vide bien sur.

* Après vous… *

La pièce était noire et silencieuse… je priais pour que le coloc d’Alec ne soit pas là. Je ne sais pas… une envie présente peut-être. La porte s’ouvrit sans bruit. Il n’y avait pas de lumière dans le couloir, s’ils étaient éveillée ils ne remarqueraient peut-être pas que deux personne prétendument morte venaient de pénétrer dans leur chambre. Mais merde je suis folle ? Qu’est ce que je fou ? Je fais quoi maintenant je lui saute pittoresquement dessus en criant « mon chéri c’est moi chui vivante ! » ?
J’aurais du me douter que quelque chose allait mal ce passer… c’était évident. La porte… la porte claqua en se refermant, grâce à un infime courant d’air. J’avais souvent taquiné Ash depuis notre escapade chez Wolf et qu’il m’avait sauté dessus, terrorisé. Je n’avais jamais pensée qu’il l’était vraiment mais… merde voilà ! Le bruit de la porte le fit littéralement bondir… droit devant. Et bien sur vous imaginez la suite… en plein sur moi oui oui oui. Et vlan sur le parquet…

- Mais t’es con ou quoi ! Abrutit de sale bête !

Arhem… et merde. Des fois ça sort tout seul comme ça… La lumière s’alluma soudain révélant un bien triste spectacle. Moi étalée le dos au sol entre les 4 pattes de mon ligre, les mains tendues comme pour repousser cette énorme masse… et lui gros crétin l’air d’un cambrioleur pris en flag…
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Alexandre Stevenson

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MessageSujet: Re: Hanter tes nuits... [ALEC]   Hanter tes nuits... [ALEC] EmptyJeu 29 Avr - 18:21

* Allez Alec un p'tit effort.*

Le grand brun ne se donna même pas la peine de répondre. A quoi ça servait de parler, c'était inutile et ça lui demandait d'ouvrir la bouche. Quoi que dans le moment présent il n'aurait eu qu'à penser sa réponse, mais même ça lui paraissait particulièrement fatiguant. Il plaça son avant bras sur ses yeux, comme pour se protéger d'une lumière quasi inexistante. Si les beaux jours revenaient, si les minutes, les jours, les mois passaient, rien n'avait changé pour Alec depuis ce jour, cette disparition. Elle lui manquait à chaque heure de la journée, toutes ses pensées inmanquablement attirées vers elle. La profonde douleur du début s'était cependant muée en une lente tristesse. Plus rien ne l'interressait et sa tigresse avait grand mal à le faire revenir au monde réel. Depuis une semaine pourtant, il recommençait à sortir, en dehors de l'université en tout cas. Samedi dernier ils avaient même pris le bus pour partir à l'assaut d'un nouveau monde comme Toundra l'avait dit avec entrain. Alec s'était laissé guider. Ils s'étaient arrêtés aux abords d'un village coincé entre deux collines. Ici, ils ne connaissaient personne, et aucun paysage ne leur était familier. Pour le jeune homme se fut comme une renaissance, une impression de légereté et de souffle nouveau. Ils coururent le long de la lande déserte et observèrent le ciel pendant des heures. Le silence qui s'était installé entre eux se brisa et après avoir évoqué foule de souvenirs ils en arrivèrent aux choses délicates. Si parfois les regards valent plus que des mots, le fait de parler, d'extérioser leurs peurs et leurs chagrins fut pour les deux comparses un véritable soulagement. La douleur qu'Alec attendit lorsqu'il évoqua le prénom de Kalhan ne vint jamais, au contraire, plus il en parlait, plus il souriait. Ces quelques mois passés en sa compagnie surgissaient des tréfonds de son coeur et ils évoquèrent en pleurant de rire le cas pas commun d'un ligre nommé Ashkane. S'ils ne faisaient aucun doute que la tigresse et son humain souffraient, le désir de vivre à nouveau s'éveilla dans leur coeur.

¤¤¤

* Allez courage! Plus tu attends, plus t'auras de retard! Et crois moi c'est pas ce qu'il te manque en ce moment.*

Après avoir compté jusqu'à 50 en sautant des nombres, Alec rouvrit paresseusement les paupières. Toundra avait posé sa tête zébrée sur son lit et ses yeux bleus le regardaient avec autant de sévérité qu'elle le pouvait. Le regard du garçon décrivit un large cercle jusque vers son bureau où s'entassait un nombre incalculable de bouquins en tout genre. Allant des maths à l'histoire de l'art. Il poussa un soupire à en fendre l'âme et se leva en perdant le plus de temps possible.

* Un vrai môme!*

Alec lui tira une langue rosée et s'assit à regret sur sa chaise. Il la fit glisser d'avant en arrière, attendit deux minutes puis effectua un tour complet digne des plus grands pilotes de chasse avant qu'une rangée de crocs ivoires viennent se planter dans le coussin du siège.

* Schtop! Mat'nan tu bosches!*

Alec attrapa avec calme un stylo et ouvrit à contre coeur son livre de physique. Il avait raté tant de cours qu'il ne les comptait plus. En fait, l'école buissonnière lui ouvrait les bras depuis environs trois semaines. Bon, il essayait d'alterner les cours, jusqu'au moment où il s'était aperçut que sa concentration ne valait plus rien que les heures se succédaient en un parfait charabia. De plus, il ratait un cours de telle matière une fois sur deux, il avait donc accumulé un retard pharaonique. Durant la première semaine et demi, aucune remarque n'avait été faite. Les professeurs eux-mêmes restaient sous le choc des derniers évènements. Mais récement le garçon avait été convoqué chez le bon vieux dirlo qui lui avait envoyé, sans délicatesse un avertissement bien senti. Lui sous-entendant même la difficulté que peut avoir un élève dans son cas à réintégrer une université exempt de toute pédagogie pour personne dans son cas. Bref, Alec s'était remis, sous la pression protectrice de Toundra, à bosser. Ses soirées s'éternisaient donc de 20h à 23h en heures intensives de rattrapage, et celle-ci ne ferait apparement pas exeption.

* Demain c'est le week-end...*
* Tu as raison, j'ai pensé que tu pourrais doubler ta dose de travail, on a presque fini le programme de français et de langues étrangères.*
* Quoi?! Tu blagues?!*
* Tu bosses ou je me fais une joie de mordre ton postérieur!*

Alec ne se le fit pas répéter deux fois et se mit au boulot. Au bout de trois heures il était à moitié affalé sur son bureau et se demandait comment un canoë pouvait était assez fou pour vouloir descendre une chute d'une 70 degrés d'angle. Il machonna à moitié la gomme de son crayon et griffona une dizaine de calculs sans grand succès. Ses yeux le brûlait et la lumière de sa petite lampe lui faisait horreur.

* Ah! Mettez le dans une boîte de nuit jusqu'à trois heure du mat' pas de problème, mais pour ce qui est de trois malheureuses heures de travail il crève de fatigue. Comédien!*
* Pas vrai!*
*Si!*
*Non!*
* Pfff*

Alec venait de trouver un nouveau jeu inédit, son taille crayon. Il s'absorbait dans les sinusoides que formaient ses pelures lorsque Toundra poussa sa chaise à roulette de sa masse.

* Bon aller arrête, j'en ai marre de tes pensées débiliennes, je préfère quand tu dors.*
* T'as peur d'être contaminée?*
*Exactement.*

Le jeune homme laissa dire, du moment qu'il pouvait fermer avec une satisfaction non feinte ses ouvrages. Il passa une main turbulante sur le crâne de sa daemon qui grogna doucement.

* Ptite punk!*

Avant qu'elle est pu prendre une quelconque revanche il filait à la douche. Attrapant serviette et gel douche au passage.

* Lâche.*

A peine fut-il seul que de sombres pensées l'envahirent de nouveau. Il tourna le robinet d'eau chaude et la laissa dégouliner sur son corps las. Lorsqu'il en sortit on aurait pu prendre la salle pour un sauna, et il du passer trois fois d'affilé son bras sur la glace pour y voir la totalité de son visage.

Il referma la porte de sa chambre sous les douze coups de minuit et s'abattit sans douceur sur son matelas. Passant une main dans ses cheveux humides, il inspira longuement. Ses nuits avaient toujours été agitées, mais elle avait changé de visage...

¤¤¤

Il se sentit happé par la foule, impuissant, pendant qu'un même murmure revenait encore et encore. Il n'en comprenait jamais le sens, parfois il croyait entendre son prénom, parfois des cris. La chaleur augmentait alors et il sentait son corps devenir lourd, pesant, et le couloir s'éloigner de plus en plus.

BOOOM!

Après un Boum! il y a logiquement un aïe! Cependant la douleur ne vint pas, au contraire, il avait heurté quelque chose de soyeux et de particulièrement confortable.

* Mais ça va pas la tête!*

Oups! Toundra. Son humain lui fit un large sourire encore ensommeillé et tenta une remontée difficile. La tigresse grogna et se retourna de l'autre côté, sa respiration se fit plus légère et elle repartit aux pays des songes. De son côté Alec abandonna l'affaire et se blottit tout contre sa belle sibérienne.
A peine une demi heure plus tard deux ombres se glissèrent dans leur chambre et la porte claqua soudainement derrière eux. Alec se réveilla en sursaut et chercha à comprendre s'il venait de tomber une deuxième fois tandis que sa tigresse ouvrait un oeil pateux. Des vociférations et du mouvement suspect réveilla les deux locataires pour de bon et Alec étira la main jusqu'à sa lampe. Une vive lumière éclaira soudainement la pièce. Le tableau aurait pu être risible, tout les quatres par terre! Cependant à l'instant même où Alec reconnut ces mèches acajou et ce visage tant de fois rêvé son coeur cessa de battre. C'était comme une action au ralenti, il se leva avec la tête bourdonnante d'une respiration oubliée et s'avança jusqu'à elle. Impossible... c'était i-m-p-o-s-s-i-b-l-e!!! Il continuait de rêver c'était la seule raison possible. Toujours aussi incrédule il l'aida à se relever et ses mains emprisonnèrent son visage dans un étau tremblant. Ses doigts parcourèrent sa peau, passant de ses pommettes à son menton, glissant dans son cou, longeant ses épaules et sa taille.

- Kalhan...

Prononcer son nom à voix haute lui procura une vive douleur, et sa voix se brisa sur ces six lettres. Il se recula lentement, ses yeux d'un bleu tourmenté fouillant ce corps qu'il avait cru perdu. Toundra ne fut pas aussi douce et sauta littéralement sur Ahkane. Son poids non négligeable cumulée à son élan firent chavirer le ligre et ils tombèrent à la renverse, la sibérienne au dessus de lui. Son coeur battit à la chamade et ses yeux se plissèrent sous l'effet de sa joie. Ils n'étaient pas morts, ils étaient là devant eux. Soudain la vérité se fit plus pernicieuse et un feulement lourd monta de son poitrail.

- Pourquoi?!

Elle n'avait pas prit la peine de cacher ses pensées et s'était exprimée à voix haute. Sa voix tremblante sous une colère à grande peine retenue.
Alec carra les machoires mais la même question le taraudait, il aurait voulu sauter de joie, la prendre dans ses bras, sentir jusqu'à l'odeur brûlante de sa peau mais ce seul mot l'arrêtait. Pourquoi? pourquoi les avaient-ils abandonné alors qu'ils avaient partagé tant de choses. Il se retourna brutalement et chassa de ses yeux l'amer goût des larmes.
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Kalhan Xénia
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MessageSujet: Re: Hanter tes nuits... [ALEC]   Hanter tes nuits... [ALEC] EmptyDim 16 Mai - 16:25

[Il était plus long au début mais mon ordi à décidé de planté et je ne retrouvais plus ce que j'avais écrit... snif]



Lui avais-je fais si peur qu’il en était tombé du lit ? Si l’heure n’étais pas aussi grave j’en aurais éclaté de rire.
Pendant tout ce temps, je n’avais pensé qu’à une chose. Le revoir. Mais maintenant qu’il était devant moi, je voulais fuir. Ne pas rencontrer ses yeux. Que pensait-il ? Je ne voulais plus le savoir. Je n’avais plus le courage. J’étais lâche…
Je ne voulais pas voir la vérité. Toute la souffrance que j’avais occasionnée. C’était lâche oui. Je l’avoue et je n’en suis pas fière.
Toutes mes excuses étaient veines à mes yeux. Je l’avais abandonné, lui qui avait fait battre mon cœur. Lui qui m’avait redonné vie. Lui…
Je n’avais jamais voulu lui faire de mal, j’étais parti pour cela. Mais tout était vain. Je l’avais abandonné. Peut-être que ça aurait été mieux que je ne revienne pas… peut-être avait-il déjà tourné la page…
Cette pensée me fit l’effet d’un poignard dans le cœur, s’il c’était consolé avec une autre ? Non, je n’avais pas le droit de penser à cela.

Alors qu’il se levait et venait à moi j’eue l’impression de ne plus pouvoir respirer. Allez t-il hurler ? Il était en droit d’être en colère… Il en avait tant le droit.
Non, il m’aida simplement à me lever, je n’en aurais pas eu le courage toute seule.
Ces mains parcoururent mon visage comme je l’avais tant de fois rêvée. A quoi penses-tu ?
Ce silence…n’était pas encore pesant. J’attendais, qu’il me fasse comprendre. Tu m’en veux ? Surement. Pardonne-moi…

- Kalhan...

Un mot, un nom. C’était si cour. Tellement empli de vérité. Il comprenait. Voilà pourquoi il n’avait pas encore lâchée la bride de sa colère. Il n’y croyait pas. Je ne pouvais être revenue… il avait raison.
J’attendais, sans respirer… que le cours de ses pensées aboutisse pleinement. Tu comprends ? Je n’osais parler. Que pouvais-je dire ? Je craignais que la moindre de mes parole le fasse exploser. Je ne voulais pas qu’il me repousse. Même si mes explications semblaient vides de sens, je voulais le lui dire. Qu’il me croit où non… Qu’il me pardonne ou non… mais qu’il l’entende. Juste cela.

Toundra m’offrit un instant de répits au milieu de mes sombres pensées. Je suivis le saut innocemment gracieux de la tigresse. Cette diva blanche, seule capable de faire fraichir le gros monstre qu’étais devenu Ashkane. Dans tout les sens du terme car la perte de poids conséquente de ligre n’entrait pas en compte dans leur roulé boulé. J’étais certaine qu’il ne pourrait jamais rien refuser à Toundra. La tigresse sembla comprendre plus vite que son humain.

- Pourquoi?!

Sa voix profonde claqua dans la pièce. Elle c’était sure elle nous en voulait. J’espérais que sa colère ne déteindrais pas trop sur son humain… quoi que. Je ne savais plus ce que je voulais. Qu’il hurle ou reste de marbre, je m’en fichais du moment que ce silence ne durait pas plus longtemps ! Qu’il le brise par pitié !
Il comprit enfin, se retourna. Mon estomac se tordit de douleur devant la sienne.

* Hé bonsoir princesse de mes rêves ! Cette fois c’est sur je suis au paradis ! *

Comment pouvait-il plaisanter ainsi ? Comment ??? Ne se rendait-il pas compte de la situation ? Comment pouvait-il dire cela à celle qu’il aimait plus que tout ?
Ashkane me repoussa brusquement de ses pensées et je me sentis soudain bien seule au milieu de la pièce. Il fallait que je fasse quelque chose. Ce silence entre nous ne pouvait durer.
J’aurais voulu qu’il me serre dans mes bras, que ses lèvres emprisonnent les miennes…
Non, j’avais autre chose à faire avant. Peut-être que cela ne se produirait jamais. Il n’y avait que lui pour en décider. Je ne le forcerais à rien. Il avait raison, de ne pas y croire.

- Alec.

Ne te retourne pas, je n’y arriverais pas si je croise tes yeux.

- Ça va ?

Etais-ce la bonne solution ? Je risquais gros.
Hurle je t’en pris. Met toi en colère ! Que je m’énerve à mon tour. Je l’avais tant utilisé. Elle m’était si précieuse. La colère permet bien des choses.
Mais j’avais vu sa souffrance, je ne pouvais retenir mes derniers mots :

- Je suis désolé tu sais.

Comme si ça pouvait tout changer…
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