« Mais lâche moi toi ! =O » « ARF ! *O* » [ Amber x') ]

« Aquí se queda la clara, la entrañable transparencia, de tu querida presencia Comandante Che Guevara. »

« Arrête de me suivre ! =O ... Allez ! Oust ! Dégage ! » cria-t-il en faisant de grands gestes. Aaron soupira en laissant tomber ses bras, désespéré. « Putain tu parle d'un pot de colle ! =O Allez quoi, j'sais pas d'où tu viens ! Je suis sur qu'il y a quelqu'un qui te cherche pas loin... non ? »

Il se gratta l'arrière de la tête et finit par s'accroupir en soupirant. Il secoua la tête, posa son regard dans celui du chien qui, assit à deux mètres de lui, se mit à battre joyeusement de la queue. Aaron ne put retenir un sourire et tendis une main vers l'animal qui lui bondit immédiatement dessus en aboyant joyeusement. Ouais c'est ça fait ton mignon ! =O Ça devrait être interdit d'avoir les yeux du Chat Botté quand on est un chien T__T. La force qu'il mit dans son saut fit basculer Aaron en arrière qui éclata de rire en râlant.

« Arrête xD! Putaiin mais t'as été trainer où ? x') Tu sens le vieux cigare cubain ! »

Le chien s'arrêta et se mit une patte sur le bout du nez, toussant comme un vieux tacot x'). Aaron se redressa et caressa vivement la tête maligne de l'animal, souriant joyeusement.

« Regarde moi ça Gaï, le Che ressuscité ! Il ne manque plus que la jungle et c'est exactement ça =') » railla le jeune homme en cherchant le daëmon des yeux.

Le chien se mit à aboyer de nouveau et sauta sur celui qu'il pensait être un pote, ou son futur maître, à voir ='). Gaïa leva les yeux au ciel et jaugea du regard le nouveau venu qui semblait bien vouloir s'incruster à vie. C'était un beau chien. Ça c'était sur, elle même ne pouvait pas le nier. Chocolat, plutôt grand, avec une bonne tête de Golden et au moins autant d'énergie à revendre qu'elle. Tout content, il se mit à bondir autour d'Aaron, la langue pendante et sans cesser d'aboyer à loisir.

« Tais-toi ! Y'a des cours là haut ! » le chien se tut mais abaissa la tête, sautillant sur place avec l'air d'avoir plus que tout envie de jouer. Aaron sourit. « Je vais me faire tuer... »

Et il sauta sur le chien qui s'empressa d'esquiver en jappant joyeusement, venant à son tour chercher Aaron, véritable tourbillon de longs poils bruns. Insaisissable. « Je crois qu'on a trouvé ton équivalent en chien Gaï.. » « Me compare pas à ce sac à puces ! @___@ » « Il est magnifique =P » « Magnifiquement chiant ouais ! >__< » L'immense sourire que lui lança son humain réussit à la dérider et le chien leva les yeux vers elle. Il sauta, referma ses crocs en dessous d'elle sans qu'elle ait besoin de bouger, comme pour l'inviter à venir jouer elle aussi.

« Ah tu me cherche toi aussi ? è___é Tu va voir ! »

Et elle se jeta sur le chien qui ne demandait que ça, et il détala à travers tout le parc dans un grand concert d'aboiements. Gêné, Aaron se gratta l'arrière de la tête, l'air de rien (a). Jolie journée en perspective .
Il ne manquait plus qu'une bonne nouvelle :3

« BORDEL MAIS TU VA LE FAIRE TAIRE TON SALE CLÉBARD, LE PIAF ?!? »

Quelle douce voix ! Quel amour dans son ton *_* ! Dieux que c'était agréable de s'entendre appeler comme ça, gentiment et en toute amitié (: Aaron leva les yeux, sourit joyeusement, les mains dans les poches. Il ne rêvait pas, comble du bonheur (xD) Wolfgang Maël Loewer venait se jeter dans la gueule du loup .

« Il te plait Loewer ? (: Ça tombe bien, il s'appelle WOLF ! » cria-t-il au prof de math, plus provocant que jamais.
« QUOI ? QUOII ?! TU CHANGES CA TOUT DE SUITE CONNARD DE PAUVRE NAN MAIS POUR QUI TU TE PREND ?! CHANGE SON NOM J'M'EN FOU SALE PIAF DE MERDE GLANDEUR DE MES DEUX ! PION A LA CON @______@ ! TU M'ENERVES ! »

Son sourire s'agrandit au fur et à mesure que les insultes fusaient. Bwahaha, magnifique ='). Il plissa les yeux, cachant le soleil d'une main pour s'assurer de ce qu'il voyait. C'était pas Wolf en train de rougir de rage ? =O

« Y'EN A QUI VEULENT BOSSER ICI ! »
« Quoi ? Qu'est ce que tu dis Loewer ? J'entends pas, descend un peu voir ! Ah mais oui c'est vrai, Unless a verrouillé ta salle pour pas que tu puisse t'échapper et te dispenser de cours ! (: Allez, bon chien chien, retourne emmerder tes pauvres élèves avec tes maths à la con *__* » et voyant que Wolf semblait trouver l'option du "je saute pour venir te casser la gueule" très à son gout, Aaron tourna la tête, localisa ce qu'il voulait. « Warren ? » appela-t-il en apercevant le jeune homme.

Warren qui glandait dans le parc hocha de la tête, un sourire complice aux lèvres, appela son pouvoir. Un brusque coup de vent ferma la fenêtre, manquant d'écraser la jolie petite tête du prof de math qui recula juste à temps dans un nouveau concert de noms d'oiseaux. Aaron éclata d'un rire joyeux et remercia l'étudiant d'un signe de la main. Le jeune homme sourit, porta deux doigts à sa tempe et rendit son regard complice au pion qu'il aimait bien avant de s'en aller en sifflotant. « Magnifique » « J'avoue ='). » « J'en connais qui vont morfler là haut... » « ... et qui on aussi du bien rire ! xD » Un jappement ramena Aaron sur terre et il tourna la tête vers le chien... qui n'était plus seul. Le sourire d'Aaron s'affaissa et il cessa de respirer. Elle était là. Elle avançait vers lui. Bon sang, depuis combien de temps ne l'avait-il pas vu ? « Respire ! » A contre cœur, il inspira lentement, sentant son souffle trembler dans sa gorge. Bordel. Elle avait l'air si fatiguée. Si... détruite. Le temps ralentissait, inexorablement. Il avait oublié le chien. Il avait oublié les cris de Wolf qui retentissaient encore à travers la vitre. C'est sa voix qui le ramena sur terre, lui prouvant qu'il ne rêvait pas. Une rafale de vent passa entre eux, faisant voler la légère chemise de la jeune fille, passant dans les cheveux d'Aaron, comme une main affectueuse, parentale, qui voulait le ramener à la réalité. Regarde. Comprend. Reviens à la vie.

Un doux sourire étira lentement ses lèvres, sans dévoiler ses dents, et il respira doucement. Il faisait frais. Il faisait doux. Le printemps était là, chauffait de ses faibles rayons l'université et ses habitants. Aaron fit un pas en avant, effaça tendrement du pouce la larme qui avait coulé le long de sa joue. Le long de la joue d'Amber.

« Bonjour Amber. » dit-il d'une voix douce, calme et posée.

Il inspira profondément, regarda chacun de ses traits comme s'il la redécouvrait. Elle avait l'air fatiguée. très fatiguée. Comme si tout le poids du monde reposait sur ses frêles épaules. Elle avait maigrit. Ses pommettes étaient plus saillantes. Au fur et à mesure qu'il la détaillait rapidement, Aaron se rendit compte qu'il la connaissait par coeur, même s'il ne l'avait pas vu depuis longtemps. Mais le plus effrayant était le manque de vie dans ses yeux. Cet air coupable qu'Aaron ne comprenait pas. Qu'est ce que tu as fait pendant tout ce temps ?

« Tu m'as manqué. » ajouta-t-il dans la foulée, laissant sa main glisser sur sa joue.

Plantant ses yeux gris dans ceux d'Amber, Aaron sourit. Et la regarde. Il la regarde. La redécouvre. La prend dans ses bras et la serre contre lui.

« Oh c'que tu m'as manqué... » répéta-t-il d'une voix presque inaudible.

Gaïa tourna la tête du côté de Ghost, l'inclina lentement pour le saluer. Et doucement, un sourire malicieux étira ses traits. Ça fait plaisir de vous revoir.