« Tel le Phénix je me consume et devient cendres » Pavel.

Votre Humain. ♤

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NOM : Baranov. Russe comme mon père. Ce qu'il signifit ? Je ne sais pas. Mon père n'a guère jugé utile de m'enseigner le Russe. Alors outre le Priviet ( bonjour un peu familier ) ou Lioubliou tiebia ( je t'aime ), je ne sais rien dire. Je ne sais donc rien sur mon nom de famille.

PRÉNOM : La plupart de mes amis se sont amuses à fusionner mes deux prénoms pour en faire mon surnom. Celui-ci étant PP, je pense que vous vous doutez par quelle lettre commence mes prénoms non ? Et bien le premier est russe, Pavel et le deuxième égyptien ; Parménion.

ÂGE : 20 ans

SEXE : Mâle

NATIONALITÉ : Américain d’origine Russe, Egyptien et Italien. On aime la diversité ou on se tait *O*. Parce qu’on a beau dire mais il existe de nombreuses personnes qui sont métissées comme moi. Après tout, la colonisation et des siècles de brassage génétique ont fait leur travail.

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TRAITS DE CARACTÈRE :
Je pense que me décrire mentalement sera bien plus ardu que de me décrire physiquement, car j’ai peur de taire mes plus gros défauts et de mettre en avant mes plus petites qualités mais allons y, j’essayerais d’être le plus objectif possible. Et au pire, Taâma n’est jamais loin et elle pourra me rattraper et me corriger. Pour commencer, si j’étais énormément colérique et impulsif durant toute mon enfance, j’ai appris à me calmer et ais donc beaucoup changé de ce point de vue. Il faut dire qu’il est loin le temps où, sous l’effet de la colère, j’alignais des beignes par dizaines w____w. J’ai grandis. Et ce changement me fait plaisir, j’ai l’impression d’être plus crédible, d’avoir gagné en maturité avec ce passage parmi la bande. J’ai appris à contrôler mes émotions, principalement la colère, qui avait tendance à me faire perdre les pédales. Si je suis encore vivant d’ailleurs, c’est notamment grâce à Clark qui, lors de mes premières années, m’a prit sous son aile et m’a évité de nombreux duels desquels je ne serait pas sortit vivant pour de simples affaires de provocation. Avouons aussi que mon nounours alors sous sa forme de canidé, m’évitait beaucoup de tracas *0*. Néanmoins je dois ce changement au fait que j’ai dus me plier aux règles de la bande durant six ans. Et je pense que je peux dire sans mentir que je bénis chaque instants qui m’ait été donné.

Autre caractère acquis grâce à mes nombreuses années parmi la bande de Clark, je suis devenue quelqu’un de pragmatique. Si avant je me fiais essentiellement à mon instinct j’ai rapidement apprit à ne plus considérer que les faits. Les faits, rien que les faits, toujours les faits. Combien de fois Kale a batailler pour me faire rentrer cette phrase dans le crâne allant jusqu’à me donner des baffes derrière la tête lorsque je n’étais pas attentif durant ses leçons ;___ ;. Mais son acharnement a payé. Maintenant, même en période de crise ou de stress intense, je suis capable de raisonner calmement et logiquement. Et puis, après tout, Kale avait bien raison lorsqu’il disait que seul les faits comptaient. Après tout, lorsqu’on ne prend en compte que ceux-ci, on met de côté toutes éventualités de fautes typiquement humaines ; l’excès de sentimentalisme. En effet, je suis moi même convaincu que nombre de grandes batailles ont était perdues ou on commencé à cause d’un être humain faible qui s’est laissé guider par ses sentiments. L’exemple le plus frappant ? Sûrement la bataille de Troie qui est principalement due à l’amour entre Paris et Hélène. Si certaines personnes apprenaient à mieux brider leur sentiments et à ne plus considérer que des situations rationnelles, il y aurait peut-être moins de violence dans ce monde.

Parlons en d’ailleurs, de la violence. Pour ma part, je n’aime pas être violent et je n’aime pas tuer mais lorsque des intérêts supérieurs sont en jeu, j’ai appris à me la fermer et à faire le boulot qu’on attendait de moi. On peut donc dire sans trop se leurrer que j’ai un certains sens du respect hiérarchique. Car je suis loin d’être un anarchique, bien au contraire. Je pense qu’un monde doit reposer sur des bases solides pour pouvoir construire quelque chose, sinon, c’est le chaos. Néanmoins, j’ai besoin de croire en mes supérieurs. Si je trouve leur comportement plus que débile, je n’ose pas le dire. Cela m’a d’ailleurs valut plusieurs semaines au trou de la bande en six ans d’existence avec celle-ci car j’avais tendance à être un peu trop grande gueule. Cependant, une fois arrivé Lieutenant en chef, j’ai eu soudainement beaucoup moins de problème vu que le supérieur dans l’histoire, c’était moi x].

Un peu dans le même style que le respect, je suis quelqu’un de fidèle. La vie commune dans une bande développe aussi cet aspect là, en parallèle d’un autre où je n’ai jamais vraiment brillé, l’hypocrisie. Je ne sais pas être hypocrite et faire semblant. Caractère qui faisait d’ailleurs enrager Clark car il ne pouvait décemment pas m’envoyer traiter certains accords avec certains chefs qu’il pensait trahir quelques mois plus tard alors que j’étais au courant de tout. Alors oui, je l’avoue, je suis un piètre menteur. Mais je suis néanmoins quelqu’un de très loyal. Une fois ma confiance donnée, il sera difficile de la perdre. Car si je suis excessivement exigeant avec moi même, ce n’était pas du tout le cas avec les autres. Au contraire, j’ai tendance à être laxiste avec les gens que j’aime. Au point de parfois me faire marcher sur les pieds mais il faut croire que je suis une bonne pâte u____u.

Si j’ai toujours étais bouleversé par les décès qui ont eut lieu autour de moi ( Kale, Clark et tant d’autre au final ), je ne m’autorisait à pleurer que lorsque j’étais seul, je ne voulais pas faire pitié aux autres. A vrai dire, je ne veux surtout pas paraître faible. Et je dois avouer que j’ai parfois dû passer pour un bel enfoiré insensible tant j’arrivais à garder un visage impassible, faisant même douter mes parents ou Aristide les premiers temps. Ces décès, s’ils m’ont apprit à adorer la vie et à en apprécier chaque jour, chaque heure, chaque minutes et chaque seconde, aucuns décès ne pas autant changé que celui d’Aristide. Je suis devenue plus froid, plus distant. En chaque personne, je retrouve quelque chose de ma douce. Et cela me fait peur. Moi qui ait toujours eu peur de devenir une mauviette, je suis terrifié par ce qu’il se passe dans ma tête. Comment aurais-je pu savoir que je serais à ce point brisé ? S’engager dans une quelconque relation, c’est prendre le risque de souffrir, j’en ai bien conscience aujourd’hui. Mais Taâma m’a aidé, ainsi que ma sœur, Kiara, a dépasser cette simple constatation. Après tout, je me connais, je ne pourrais jamais vivre seul, malgré tout ce que je puisse dire. Alors je fais des efforts. Le simple changement par rapport à avant ? Ces moments de nostalgie ou ces crises d’angoisses qui me laissent lessivé et qui m’exaspère au possible, je n’aime vraiment pas être faible.

DESCRIPTION PHYSIQUE :
Me décrire physiquement ? Oh ce n’est guère compliqué, faut juste que je trouve une glace u___u. Aloors. Pour commencer je suis plutôt grand de taille. Dans la moyenne haute dirons nous pour être plus précis. Et pour l’être encore plus, on va dire à peu près un mètre quatre-vingt trois. Si j’étais plutôt baraque étant jeune ( à cause du football américain où il fallait encaisser les chocs ), la pratique assidue des arts martiaux que m’a imposé Clark m’a rendu plus fin. Musclé mais en souplesse en somme. Avec de bonnes cuisses qui me permettent une grande endurance et des bras suffisamment forts pour soulever des poids. Un bon équilibre de base, chose plutôt importante lorsque l’on tire avec des armes à feu, il faut savoir immobiliser son centre de gravité, planter les talons dans le sol et expirer à fond. J’ai fait un peu de yoga mais je dois avouer que si l’idéologie me plait bien, je préfère l’aïkido. Un compromis entre karaté et yoga. Ce genre de sport vous apprend la maîtrise de vous même et le calme de votre âme. Niveau visage, la première chose que l’on remarque généralement, ce sont mes yeux. Légèrement en amande à cause de mes gènes russes, ils sont d’un bleu acier que certains disent difficile à soutenir. Et ils sont littéralement le reflet de mon âme. Aristide avait coutume de dire qu’elle savait comment j’étais grâce à eux. Car sinon, garder un masque impénétrable et ne pas laisser transparaître mes émotions sur mon visage, je suis plutôt doué à ce petit jeu-ci. Des cheveux continuellement en bataille, d’une douce couleur châtain qui me viennent de ma mère, égyptienne et italienne d’origine, car mon père était blond presque blanc. J’ai un visage plutôt carré, des mâchoires volontaires et bien dessinées, un nez droit et aucunes rides encore *O*.

J’ai la peau naturellement hâlée comme ma mère et je bronze beaucoup. Mon visage peut être inexpressif quand je le veut mais de manière générale, et plus particulièrement lorsque je souris, c’est autant grâce à mes lèvres qu’à mes yeux. On m’a parfois dit que j’avais l’air d’un petit enfant, dans le sens où je paraît beaucoup moins âgé lorsque je souris. Ce qui est moins vrai aujourd’hui. Mon visage a été marqué par ces dernières années et je ne souris plus que peu ces temps-ci. Ma mère m’ayant toujours au moins apprit a bien m’entretenir, je me suis toujours brossé les dents matin, midi et soir. Et ce, malgré de nombreuses boutades à ce sujet par les camardes de la bande. Résultat, j’ai les dents super blanches ( comme avec colgate *_* ), presque autant que celles de Taâma dont je m’occupe souvent. Autre remarque, j’ai les cheveux qui poussent horriblement vite, ce qui avait le don d’énerver Clark car je devais souvent passer chez le coiffeur. Enfin, mes tatouages. C’est toute une histoire les tatouages dans une bande comme la notre. Entre ceux qui s’en faisait un à chaque mission réussit ( notamment un dénommé Charly qui avait finit par avoir le corps recouvert de ceux-ci ) ou ceux qui s’en font un à chaque fois qu’il tombe amoureux. Pour ma part, j’en ai plusieurs. Le premier, je le fis faire à l’intérieur de mon poignet droit, là où passe toutes les veines. J’avais alors 17 ans et j’ai souffert le martyre pendant une semaine, n’arrivant même plus à tirer. Ce qu’il représente, une suite de chiffre romains ; MLXIII. Mon chiffre dans la bande. Parce que lorsque nos conversations étaient détournées, il aurait été con de livrer nos vrais noms n’est-ce pas ? Alors au yeux de la police, je suis MLXIII, le 1063ème.

Mon autre tatouage se situe dans mon dos. Je l’ai fait pour mes 20 ans. Et c’est un grand ange aux ailes déployées. Il signifie beaucoup de chose pour moi. Il me rappelle à la fois Aristide et son visage d’ange, mais aussi toutes ces fois où j’ai pu frôler la mort. C’est une partie de mon passé qu’il contient et j’en suis fier. Autre note, j’ai des tablettes en chocolat w____w. Et pour finir, j’ai le corps plein de cicatrices, dû à des balles ou à des coups de couteau. Mais que voulez vous, faut bien vivre dangereusement non ?

STYLE VESTIMENTAIRE :
D’une parte, six ans passés à vivre caché aux yeux de la police ou presque m’ont permit de développer un style a peu près passe partout et d’autre part, les rencontres entre chefs auxquels il faut faire bonne impression me permet de porter un costard sans être nullement gêné ou ridicule. En bref, je peut globalement mettre ce que je veux. Aristide allait jusqu’à dire que tout m’allait mais bon, il faut avouer que je n’avais jamais mis une chemise jaune et un pantalon vert en sa présence x]. Globalement, c’est tee-shirt uni et jean simple, des baskets all star grises ou des addidas blanche avec des motifs verts. Bref, je suis sobre mais avec mes Ray ban aviator, j’ai la classe 8). Mais pour être sérieux, j’aime moyen les trucs flash, vous me verrez jamais avec un slim rose ou vert pétant. Cependant, la couleur, sur les tee-shirt, ça me va. Genre j’ai une petite faiblesse pour les tee-shirts all star, il faut bien l’avouer *O*. Ou, quand j’avais le temps, j’allais chiner des tee-shirt originaux avec Aristide. Et lorsque je suis partis, j’ai emmené toute ma collection. Ca me fait un souvenir de plus.

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GOÛTS CULINAIRES :
COOKER MANIA *O*
En somme, vous l’aurez compris, j’aime la bonne cuisine. Et même plus, j’aime cuisiner. Je ne suis pas franchement un virtuose, je n’avais pas énormément le temps de prendre des cours entre mes cours à la fac et le temps passé à la bande. Mais tout de même, je sais faire quelques petits trucs, des gratins, des viandes et poissons, des légumes et autre. Et tout ça à la base, c’est histoire de séduire Aristide x]. Mais avec le temps j’y ai pris goût et depuis, je cuisine au moins deux ou trois fois par semaine pour moi et Taâma qui malgré tout ce qu’elle dit adore mes petits plats *_*.

GOÛTS LITTÉRAIRES :
Je suis plutôt cultivé. Avoir une mère ayant un bac L et un Master de littérature, ça aide, je vous assure. Ce qui fait que depuis ma plus tendre enfance, je lis tous ce qui me tombe sous la main. Car j’ai la chance d’avoir de suite aimé lire. Et ça n’a pas changé. Même pendant ma période Clark, je lisais le soir, avant de m’endormir, quitte à arriver le lendemain avec des cernes de deux kilomètres de long. Que voulez vous, on ne se refait pas x].

GOÛTS MUSICAUX :
Moi, j’écoute de tout.
Sérieusement, je suis ouvert à tout. Il m’arrive même d’apprécier quelques chansons de Rap ou R’n’B ( bon ok, c’est très rare mais tout de même, parfois il y a un miracle ). Mais ça, cette ouverture, je la dois surtout à Aristide qui avait toujours la dernière nouveauté sur son portable. Nouveauté que l’on écoutait en allant distribuer nos commandes parfois. Ou plus tard dans notre appart. Et elle, elle écoutait de tout, vraiment de tout. Donc oui, je suis ouvert même si ma préférence va vers le Rock ou la pop, normal non ? :)

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LOISIRS :
De nombreux arts martiaux ( aïkido, judo, karaté ), un peu de yoga de temps à autre, cuisiner *O*, m’entraîner au tir, courir, lire, écouter de la musique, faire de la boxe. M’occuper l’esprit pour ne plus penser à ce qui s’est passé.

PHOBIES :
Nous sommes tous la proie à de nombreuses phobies. Pour ma part, j’ai peur d’être faible, de devenir inutile, de devenir un boulet pour ceux que j’aime. J’ai peur de voir de nouvelles personnes mourir autour de moi, peur de souffrir psychologiquement à nouveau, peur de … peur d’avoir peur ? Qui sait, peut-être après tout, cela ne m’étonnerait qu’à moitié. Néanmoins pas de phobie à proprement parler. La vie dans une bande à NY vous sèvre de nombreuses peurs.

PROJET(S) ? :
Devenir quelqu’un de bien, intégrer l’armée ou la police pour ne plus laisser les gangs faire des dommages collatéraux. Ce sont eux les plus à plaindre, eux qu’ils faut protéger de la fureur des hommes, il ne faut pas laisser des innocents mourir. Il ne faut plus …

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CÉLÉBRITÉ CHOISIE : Matt Lanter

Son Daemon. ♧

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NOM : Taâma Mazal. C'est égyptien. Vous ne vous en doutiez pas ? Taâma veut dire chance et astre tandis que Mazal peut signifier Goût mais aussi vent. Cela reflète bien le petit côté mystérieux et discret de Tam. Mais ça, si je le dit trop fort, elle mord x].

SURNOM : Tamou

ÂGE : 20 ans

SEXE : Femelle

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ESPÈCE ( ET/OU RACE ) : Panthère Nébuleuse

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TRAITS DE CARACTÈRE :
Volontaire, pragmatique, réfléchie, cynique, protectrice, sociale, peu loquace, pas câline, douce, posée, force tranquille, puissante, noble, sûr d’elle, intelligente, débrouillarde, naturelle, précautionneuse, énergique, indomptable, sauvage, attentive, courageuse, pacifiste, est prête à tout pour Pavel, altruiste, joueur à ses heures, franche, vaillante, téméraire, cultivée, dangereuse, il lui arrive de péter les plombs pour quelque chose qui peu vous paraître insignifiant, compréhensive, pas jalouse pour deux sous, et émotive.

DESCRIPTION PHYSIQUE :
La panthère nébuleuse est aussi appelée léopard tacheté ou encore panthère longibande. Pour sa part, Taâma fait à peu près 110 cm de long et pèse a peu près 23 kg. La féline a un pelage fauve, distinctement marqué par de larges et irrégulières ellipses aux bords foncés, qui, dit-on, ressembleraient à des nuages, d'où le nom commun et scientifique. Proportionnellement à sa taille, la panthère nébuleuse est le félin qui a les canines les plus longues. Principalement en raison de la structure distincte de son crâne. Pour être plus précis, Taâma a des canines de 4,5 cm, acérées comme des rasoirs et qui peuvent faire très mal. Alors a votre place, je me méfierai, même si la demoiselle n'est pas méchante. C'est un gros chat *___*

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GOÛTS :
Ce qu’elle aime … Voyons, c’est connu, Taâma n’aime rien. Non ma fille, rendors toi, tout va bien. Alors elle aime la plage, courir dans le sable, l’eau et surtout, les arbres. Elle ne se sent nulle part mieux que dans les arbres. Très agile la peluche. Elle aime ma cuisine, être avec moi et nos joggings de bons matins. Elle aime quand on est avec des gens tout bêtement parce qu’ainsi, elle sait que je ne suis pas triste. Elle aime discuter avec d’autre Daemon et se mesurer à eux. Elle qui n’a jamais réussit à battre Iruel, elle sait pourtant qu’elle est forte et elle aime ça. Elle aime courir après les papillons même si elle ne leur fera jamais de mal. Elle a trop pitié d’eux et c’est une bonne chose. Par contre, elle n’aime pas qu’on me fasse du mal, cela la met dans une rage folle. Elle sait que je lui pardonne tout et a tendance à en profiter. Elle n’aime pas trop le soleil trop vif, préférant de loin la pluie ( oui oui, un félin qui aime l’eau c’est étrange mais que voulez vous, on ne se refait pas x] … ). Elle n’aime pas les bananes et peut les détecter à cents mètres dans mes plats, elle n’aime pas non plus le curry et les haricots. Après ça, elle n’aime pas les gangs et ferait tout ce qui est en son pouvoir ( je la soupçonne même d’envisager se suicider elle et moi ) pour que je ne touche plus à un microgramme de poudre. Elle aime la vie aussi.

PHOBIES :
Que l’on replonge. Qu’il nous arrive malheur. Qu’on ait a nouveau le cœur brisé. Que tout recommence. Qu’on nous retrouve. Qu’on nous expulse. Que je ne sois pas bien et à ce propos, elle est très méfiante lorsque je lui dis que je vais bien. Elle a une capacité à détecter le mensonge impressionnante.

Leur Histoire. ☆

PASSÉ :

L’histoire de quelqu’un n’est qu’un bête enchaînement d’action. Croire qu’elle puisse avoir une quelconque influence sur ce qu’on est et ce qui nous fait est complètement idiot. Mais n’est-ce pas le propre des humains ? Ne sommes-nous pas délirants et complètement fous, à tourner en rond sur cette terre que l’on tue ? Nous sommes six milliard à tenir chaque jours en équilibre sur nos petits pieds fragiles ; un véritable numéro de cirque. Et nous sommes les clowns.

Aristide : « Je t’aimerai toute ma vie Pavel. Tu le sais n’est-ce pas ? Dit le moi, dit moi que tu sais. Dis moi que tu seras à mes côtés toute l’éternité ! »
Pavel : « Je serai là, je serai toujours là pour toi mi amor … »

[...]

Bronx, année 1995, hiver

Un petit garçon n’aurait pas dû être dans la rue à cette heure. Il n’aurait pas dû jouer avec ses deux copains au foot à pratiquement dix heures du soir. Surtout ici, surtout maintenant. Il faisait froid, de gros flocons tombaient sur la ville de New-York et le Bronx était complètement recouvert d’un drôle de manteau blanc. Ainsi vêtu, le quartier semblait presque tranquille, presque sécurisé. Presque. Car malgré ce que vous diront chaque habitants ; qu’ils ne partiraient jamais d’ici, les chiffres ne mentaient pas : le taux de violence était globalement bien plus élevé ici qu’ailleurs dans la ville. Mais revenons-en au petit garçon brun aux grands yeux bleu azur. Celui-ci a cinq ans, il joue avec ses meilleurs amis. Il y a Bouth et Ilan. Eux trois, c’est les BIP, cycle fait des initiales de leurs prénoms. Ils sont comme les doigts de la main d’une personne amputée et ils s’adorent. Mais deux autres personnages sont présents : l’un, couché dans l’ombre d’une benne à ordure, un grand chien d’un noir d’encre, couvent les enfants du regard tandis que l’autre, un petit chiot husky tente d’attraper le ballon malgré les protestations des jeunes enfants. Ils sont donc sous bonne garde, le chien noir étant intraitable quand il s’agit de la sécurité des enfants mais peut-on protéger les enfants de la nature violente et autodestructrice qu’ils ont en eux-mêmes et qui ne demande qu’à s’exprimer ? Ainsi, peut-on éviter que ce dealer qui passe, complètement défoncé, non loin des enfants et les interpelle pour les cajoler jusqu’à ce que le chien noir se lève et grogne n’est une quelconque influence perverse sur eux ? Ces petits enfants si innocents sont pourtant bien plus immunisés à la violence et à la misère que nombre d’adultes sur cette Terre. Ce pourrait il alors qu’ils aient une chance d’échapper à leur destin et à devenir autre chose que des loques humaines qui ne vivent plus que pour leur dose quotidienne ? Qui pourrait le savoir ...

Bronx Park, année 2000, été

Bronx Park. A quelques kilomètres du Bronx, à peine quelques minutes en bus, se trouve un merveilleux parc pour tous ceux qui n’ont pas la chance d’avoir de la verdure à portée de mains. C’est ici que se retrouve de nombreux jeunes après les cours. Et bien sûr, il y a plusieurs types d’activités. D’une part les sérieux qui se mettent à faire leurs devoirs sur les tables de pique-nique et les autres qui ne pensent qu’à s’amuser. Soyons honnêtes, petit garçons aux yeux bleus désormais âgé de dix ans était plutôt de ceux qui font la loi et qui préfèrent de loin le sport et la fumette aux devoirs. Comme quoi, l’ambiance légèrement axée vers la délinquance et pas franchement le droit chemin semblait donc avoir un impact sur le garçon. Celui-ci avait bien changé. Toujours accompagné de Bouth et Ilan, il avait mûrit physiquement. Prenant pas mal de muscle grâce au football américain qu’il pratiquait assidument, il avait une carrure plutôt importante et avait apprit à se faire respecter dans son école et dans son quartier. Par ceux de son âge en tout cas car tout ce petit monde ne faisait que jouer dans la basse-cour pour l’instant. Car ils étaient loin d’être des caïds de la drogue ou des violents mercenaires qu’on pouvait parfois croiser à des heures pas très respectables dans le Bronx. Mais force était dévouer que le jeune garçon se traînait un sale carafon. Sale dans le sens où il était têtu, borné et qu’il ne faisait confiance à presque personne. Autrement, c’était un ami fidèle et prévenant.

Mais aujourd’hui, ce jour là, ce qui allait changer sa vie, c’était certainement une rencontre inattendue. Celle-ci commença par une partie de football américain. Par une passe magnifique de Pavel et une réception manquée d’un prénommé Hans. Et par la colère monumentale que cela déclencha chez Pavel. Ais-je oublié de vous prévenir que ce jeune homme était colérique ? Surtout que là, c’était la victoire qui s’échappait au loin. Très énervé, le jeune garçon avait carrément hurlé sur l’autre garçon, lui avait écrasé son poing sur sa figure et était allé chercher le ballon qui avait valsé au loin d’un pas rageur. Celui-ci avait roulé jusqu’à la table d’un petit groupe de sérieux. Que des mecs. Enfin, pas tout à fait. Car c’était bien une jeune fille qui tenait le ballon de Pavel sous le bras, callé contre sa hanche. Très énervé, le garçon c’était arrêté devant elle et lui avait légèrement craché au visage qu’elle devait lui rendre son ballon. La fille avait très bien réagit : elle lui avait proprement mit une baffe magistrale. Encore troublé de ce qu’elle venait de faire, Pavel n’avait pas réagit lorsqu’elle lui avait mit le ballon dans les mains avant de s’éloigner d’un pas plus que fier, en lui disant que ce n’était pas des manières pour parler à une fille. Et depuis, jusqu’à aujourd’hui encore, Pavel ne parle plus mal aux femmes, sauf dans de rares cas.

Mais surtout, le plus important, c’était cette fille. Alors âgé de dix ans, Pavel lui en avait donné neuf ou dix, pas plus. Et s’il avait été certes scotché par le courage et le culot dont elle avait fait preuve, c’était surtout son visage qui restait gravé dans sa mémoire. Blonde, de longs cheveux cascadant en boucle jusqu’au milieu du dos, un visage fin, de grands yeux noirs qui lui donnait un air assuré. Bref, elle tout simplement. A vrai dire, Pavel en avait presque oublié sa colère. Jusqu’au moment où l’un des garçons de son équipe vint poser sa main sur son épaule et l’appela d’une voix pas franchement rassurée. De retournant brusquement, Pavel se dégagea d’un coup de rein et poussa un peu soudainement l’autre avant de rejoindre les autres, le visage de nouveau fermé à cause de la colère. Une fille restait une fille et c’était bien moins important qu’une partie de football américain. Et ils avaient encore une chance de gagner …

Soundview Park, année 2004, printemps

Le gros rocher de Soundview Park. Noir, en gneiss, il était énorme. Et au final, beaucoup de personne se donnaient rendez-vous là bas. Si l’après-midi était pour les jeunes, certains poussaient l’audace à y rester jusqu’à bien plus tard. Et c’était là que vous pouviez faire de mauvaises rencontres si vous arriviez à esquiver les groupes de police qui patrouillaient dans celui-ci. Et je dois avouer que Pavel et ses amis étaient très doués pour les esquives. Ce qui expliquait donc qu’ils se trouvaient encore sur le gros rocher alors que la nuit était quasiment tombée. Et qu’ils avaient la ferme intention de rencontrer en secret les caïds qui venaient au Parc.

Parlons quelques minutes des parents de Pavel, que vous ne vous mépreniez pas sur leur incapacité à élever un enfant. N’allez pas croire qu’ils ne s’inquiétaient pas pour leur fils, bien au contraire. Prenez sa mère par exemple, femme aux origines égyptienne et italienne qui s’appelait Maria. Elle s’inquiétait toujours pour son fils mais devant s’occuper de ses trois autres enfants, elle ne pouvait malheureusement pas trop suivre de plus près ce que faisait Pavel. De plus, elle espérait qu’à 14 ans, le jeune garçon soit sage. Et bien entendu, Pavel ne disait pas à sa mère qu’il n’en était rien. Son père, Russe, Mr Baranov Andrei, partait du principe qu’à 14 ans, on est grand. Et s’il prenait tout de même le temps d’échanger quelques passes avec son fils, il était trop prit par son travail à l’usine de voiture pour réellement s’occuper de sa famille. Ils étaient donc plein de bonnes intentions ces parents et ils auraient vraiment tout fait pour que leur fils tourne bien s’ils avaient eu un peu plus de temps. Et si parfois Maria envoyait son Daemon suivre son fils, celui-ci se tenait à carreau lorsqu’il voyait Chéops le suivre de loin. De plus, s’éloignant souvent de la maison de plus d’un kilomètre, le gros chien noir ( à l’apparence ressemblant à celle des chiens d’Anubis de la mythologie égyptienne ) devait souvent lâcher la traque au bout de quelques minutes. Néanmoins, Andrei et Maria aimait leur fils. Rien ni personne ne pourrait leur ôter cela.

Malheureusement ce ne fut pas suffisant. Voilà pourquoi nous retrouvons les trois garçons de 14 ans assis à la limite du gros rocher de gneiss, camouflés par des buissons, assis là, cachés sans faire de bruit. Pavel savait de part le frère d’un des meilleurs amis d’un dealer qui en connaissait un autre qu’un petit groupe de dealer se regroupait toujours ici les premiers jeudis du mois. Et il savait aussi que les dealers qui venaient là étaient de ceux influents, ceux qui avaient du pouvoir. Le garçon en frissonnait de joie. Il allait peut-être pouvoir toucher du doigt le pouvoir. Car tout le monde savait que le véritable pouvoir n’était pas au gouvernement à New York. Un sorte de petit sourire carnassier étira les lèvres de ce garçon trop jeune, ayant perdu trop tôt son innocence d’enfant. A ces côtés, les yeux jaunes d’un molosse, un American Staffordshire Terrier, brillèrent lorsque la lune éclaira un instant leur bosquet. Taâma n’était pas contente. Et elle tentait de faire changer d’avis Pavel. C’était dangereux, cela changerait leur vie à tout les deux à jamais et elle n’était pas d’accord. Retroussant les babines, elle allait grogner vu que Pavel lui refusait tout accès à son esprit quand celui-ci lui dit soudainement en esprit de se taire. Un instant interloquée, la chienne entendit rapidement arriver les premiers Dealers. Montrant à nouveau les crocs, elle s’aplatit au sol, la mâchoire détendue dans le cas où elle devrait se battre. Elle n’aimait pas toucher les autres humains, elle détestait cela. Mais pour la sécurité de son lié, elle y avait parfois recourt. Et si d’ordinaire lorsqu’elle prenait l’apparence d’un pitbull personne ne les approchait, elle doutait que cela soit suffisant avec les gens qui s’approchaient doucement.

Au bout de dix minutes à rester immobile, les trois jeunes pensèrent que tout le monde étaient arrivés et que la réunion allait pouvoir commencer mais un dernier mouvement à gauche les fit se tourner légèrement, toujours cachés, pour voir ce qu’il se passait. Un grand homme aux cheveux brun, teintés artificiellement approchait, suivit par une ombre qui ressemblait vaguement à un chien. Lorsque le couple passa à découvert et que la lune les éclaira, Pavel retint son souffle. Un énorme loup se dressait aux côtés de l’homme. Le pelage bien plus sombre que les taches de Taâma à ce moment là. Et derrière le couple, une fine silhouette qui s’approcha qui étonna encore plus Pavel ; c’était la fille qui lui avait mit une baffe il y avait déjà de cela quatre ans. Que faisait-elle ici ? Suivant de près l’homme brun, se plaça à ses côtés, la tête haute et le regard fier. Ses longs cheveux ramenés en une couette de cheval qui bâtait ses reins. Elle était encore plus impressionnante que dans les souvenirs de Pavel. Mais son attention se détourna rapidement de la fille car le loup venait de lever la tête et de poser le regard sur leur bosquet, la tête légèrement incliné comme s’il écoutait quelques choses. * C’est un Daemon … * A cette pensée de Taâma, le garçon se crispa et fixa avec attention le loup qui retroussa les babines. L’homme brun se tourna alors vers le bosquet et avança de quelques pas. A ses côtés, Pavel sentait ses camarades qui tremblaient. Leur jetant un coup d’œil, le garçon jura silencieusement. C’était lui qui les avait amenés ici, c’était sa faute. Il fallait qu’il détourne leur attention le temps qu’ils s’enfuient. Inspirant un grand coup, le garçon se releva brusquement et sortit, crevant les buissons, pour se planter face à l’homme blanc et brun. Il y eut un petit temps de flottement parmi le groupe, temps durant lequel la chienne poussa les deux amis de Pavel qui jetèrent un dernier coup d’œil et s’enfuir le plus silencieusement possible. Son travail accompli, la chienne se redressa et sortit du bosquet pour aller se placer aux côtés de son lié. Sa taille légèrement plus grande que la moyenne et son apparence ( elle était alors un Pitbull blanc taché de gris ) provoquant un nouveau flottement qui ne toucha néanmoins pas l’homme brun et le loup qui s’était doucement rapproché. Elégante mais impressionnante, la chienne toisa son vis-à-vis. Se sortir de cette situation n’allait pas être simple. Le silence plana un instant encore puis l’homme brun se pencha légèrement, imité par le loup qui se rapprocha de la chienne. Sa voix était éraillée et s’il était clair qu’il était un dealer, ses iris n’étaient pas rouges et il semblait en pleine possession de ses moyens.

Clark : « On peut savoir ce que tu fais ici ? »
Kale : « Réponds minus, le boss t’a parlé. »
Clark: « Doucement Kale, ne brusquons pas cet agneau perdu parmi les loups … »
Pavel : « Je ne suis pas un agneau ! Et je suis libre de venir ici quand il me plait non ? »
Clark : « Colérique avec ça. Bien entendu que tu peux venir ici quand ça te plait. Mais ce soir, cet endroit est à nous. Alors qu’allons-nous faire de toi ? »

Ses paroles ne s’étaient même pas finis que le loup s’était jeté sur Pavel. Mais Taâma veillant au grain, la chienne avait percuté l’autre au flanc, l’envoyant rouler plus loin et se plaçant devant le garçon, les babines retroussées, crocs sortis et grondante d’une manière peu civilisée. Le message était clair. Qui tenterait de faire du mal à Pavel tâterait de ses crocs. Et la chienne n’était pas du genre à plaisanter lorsqu’il s’agissait de la sécurité de son lié. Tandis que le loup se relevait et s’ébrouait, l’homme brun s’approcha encore, suivit de la jeune fille blonde.

Clark : « Intéressant. Mais ne provoque pas trop Iruel ou tout risque fort de te retrouver coupé en deux ma belle. Ce serrait dommage non ? Un si beau spécimen … Enfin, tout ceci est ennuyeux car je ne peux te laisser impuni mon garçon. »
Aristide : « Laisse les Clark, pas de punition pour eux. C’est un colérique mais il pourrait être utile au groupe. »
Clark : « Ah oui ? ( se tournant vers Pavel ). Ma sœur semble penser que tu pourrais être utile hein ? … Hum, je me demande bien ce que tu as pu faire pour qu’elle soit si indulgente. Enfin, va t’asseoir là bas, ferme la et on verra à la fin de la réunion si tu peux vraiment servir à quelque chose. »

En essayant d’être le plus digne et noble possible, Pavel rejoins l’endroit que Clark lui avait indiqué. S’asseyant bien droit sur un bout du rocher, il croisa les bras et fixa des ses yeux bleus azur le frère de la fille. Clark. Celui-ci ne semblait pas faire partie des gens prêts à pardonner facilement, bien au contraire. Il semblait plutôt être habitué à qu’on lui obéisse et ce, dans la seconde suivante. Mais surtout, il avait un Daemon. Iruel. Il avait d’ailleurs mit en garde Taâma que celui-ci pouvait être dangereux. Et Pavel voulait bien le croire. Passant doucement sa main sur la tête de son compagne, il la remercia silencieusement et tourna son attention vers la réunion et plus particulièrement vers la jeune fille. Celle-ci semblait être à son aise parmi tous ces gros durs et mieux, elle semblait avoir un certain ascendant sur eux. Si Pavel frémit aux regard envieux qu’il croisa, il fut heureux de voir que cette fille semblait avoir confiance en ses capacités. Gonflant le torse d’orgueil, il s’intéressa de près à ce qu’ils dirent, oubliant complètement Ilan et Bouth qui devait pourtant s’inquiéter pour lui. La réunion dura près de trois heures et lorsque enfin les hommes se relevèrent puis s’en allèrent après un dernier salut à Clark et sa sœur, l’homme brun se tourna vers le garçon.

Clark : « Parlons plus sérieusement maintenant. Aristide t’a peut-être sauvé la face tout à l’heure mais maintenant, je veux savoir. C’est la première fois que je croise quelqu’un ayant un Daemon. Le tiens c’est-il stabilisé ? »
Pavel : « … »
Clark : « Ecoute moi bien petit, tu as tout intérêt à répondre car tout ce que tu dira ou pas pourra jouer ou non en ta faveur. C’est ta vie que tu joue ici petit. Tu as voulus jouer dans la cours des grands alors assume. Je te repose ma question, ton Daemon s’est il oui ou non stabilisé ? »
Pavel : « … Non. »
Clark : « Bien, on progresse. Alors comme ça tu veux vraiment faire partie des grands ? »
Pavel : « Oui. »
Clark : « Bien bien bien. Je crois qu’on va pouvoir faire quelque chose de toi. Aristide va souvent voir nos plus fidèles clients pour leur amener leur dose quotidienne. Jusqu’à présent, c’était Kale qui s’occupait de jouer les gardes mioches officiel mais je voudrais te confier cette responsabilité. Tu t’en sens capable ? Réfléchis bien, c’est de ma sœur qu’il s’agit et si elle venait à mourir ou à se faire prendre, je te tuerai fils de chien mais lentement pour que tu souffre durant des heures c’est clair ? »

N’importe qui aurait prit quelques secondes pour réfléchir à ce moment là et Pavel ne fit pas exception à la règle. Les yeux de Clark se plissèrent pour fixer le garçon qui lui faisait face. Outre son Daemon, il semblait être quelqu’un de costaud et de réglo. Après tout, peut-être avait il bien fait de dire à Iruel de se laisser tomber, ainsi, il venait peut-être de gagner un bon élément. Et si jamais il foiré, Kale serait toujours là pour le faire disparaître. Les bras toujours croisés, Pavel quant à lui s’était redressé et après un mini conciliabule avec Taâma, il était prêt à répondre. Cela n’enchantait pas le moins du monde la Daemon mais elle était d’accord pour dire qu’ils n’avaient pas d’autre échappatoire et que ce Clark n’hésiterais pas à les tuer au cas où ils ne leurs serviraient à rien.

Pavel : « C’est d’accord. »
Clark : « Bonne réponse. »

Quelque part dans NY, année 2006, hiver

Il neigeait dans les rues de New York ce jour là quand Aristide, Pavel et Taâma se dirigèrent vers un banc solitaire et abandonné dans la rue. S’asseyant tout deux sur le dossier, pieds sur le siège, les deux adolescents de seize ans sortir de leur sac de quoi se sustenter. La plupart des passants leur jetait un regard colérique dû à leur position mais la vue du gros pitbull allongé à leur côtés les faisait rapidement détourner le regard. Pavel semblait se foutre éperdument des passants. Mais ce n’était qu’une impression. Après deux ans passé à s’assurer de la sécurité d’Aristide, il avait apprit à ne jamais relâcher sa vigilance quand il était avec elle. Si au début Clark les avait tout de même fait suivre ( plus pour la sécurité de sa sœur que celle de Pavel ), il avait apprit à faire confiance à l’adolescent brun. De plus, un couple d’adolescent était beaucoup moins louche qu’une fille accompagnée par l’immense et musclé noir qu’était Kale. Tout cela n’était pas pour déranger Pavel qui pouvait ainsi à loisir discuter avec Aristide. La jeune fille blonde était devenue une superbe jeune femme, sûre d’elle même et indomptable. De puis qu’il la protégeait, Pavel savait qu’il ne pourrait l’oublier. Certes sa vie avait changé du tout au tout ; il ne voyait plus Bouth ou Ilan, il avait arrêté le football américain pour étudier les arts martiaux et le tir ( ces activités sponsorisées par Clark de manière à ce que ses parents ne se doutent de rien ) et il étudiait mieux en cours, Clark ne voulant pas d’imbéciles autour de lui. Mais la principale différence était au niveau de ses activités nocturnes. Si plus jeune il avait souvent fait le mur, maintenant, il s’échappait chaque nuit du domaine parental pour rejoindre la bande à Clark et l’aidait dans les moyens du possible. La plupart du temps, il donnait un coup de main au niveau de la trésorerie, aidant Kale, le lieutenant de Clark à faire les comptes de la semaine et les recette du jour, à payer les gars qui bossaient pour eux et à investir. Autrement, il aidait à surveiller le périmètre de ce que l’on nommait le QG de la bande, le Cargo. C’était un vieux cargo échoué dans la décharge à bateau de New York. Personne n’y mettait jamais les pieds et Clark avait décidément d’en faire un repère pour sa bande. Il n’avait jamais eu confiance ne la banque et préférait garder ses sous près de lui. Pavel mais surtout Taâma aidait quand il fallait s’assurer que personne ne s’approche ; la Daemon devenait alors une chouette ou un aigle et elle survolait tout le périmètre, Pavel servant de relais lorsqu’elle ne s’adressait pas directement à Iruel. Le loup et elle ne s’était jamais affronté de nouveau depuis ce jour au par cet cela ne dérangeait guère la Daemon. Elle savait qu’avec certaines personnes, il ne fallait pas jouer. Et Iruel faisait partit de ces gens-ci.

D’un point de vu général, Pavel était plus heureux qu’il ne l’avait jamais était. Clark lui faisait confiance et il pensait bien qu’il pourrait peut-être prendre sa suite plus tard. Mais surtout, sa relation avec Aristide le rendait fou de joie. En effet, cela faisait maintenant presque un an qu’ils était ensemble, Pavel se décidant enfin à franchir le pas et Aristide étant tombée amoureuse folle de ses yeux bleus. Les deux filaient le parfait amour malgré le fait que de plus en plus souvent, la jeune femme se plaignait de sa condition. Être Dealeuse n’étant pas pour elle un avenir aussi enviable qu’il avait pût lui paraître voilà des années de cela. Alors au Lycée, elle voulait surtout arrêter de transbahuter de la drogue d’un bout à l’autre de la ville sur son temps de cours. Pavel s’inquiétait un peu de l’état d’esprit de la jeune femme et avait peu à peu apprit à devancer les crises existentielles d’Aristide. Son meilleur moyen de lui faire changer d’avis restait Taâma. D’une part la Daemon adorait la jeune femme et espérait que leur relation allait durer, d’autre part Aristide était fascinée par celle-ci. Elle adorait la voir changer de forme. Mais ces temps-ci, la Daemon rechignait de plus en plus à changer de forme. Elle qui adorait d’ordinaire cela devenait grognon lorsqu’elle devait prendre l’apparence d’un canidé pour assurer la sécurité de la sœur du boss. Pour résumer tout ça, le monde de Pavel était certes équilibré et lui allait à merveille mais il était fragile. Plus que fragile même.

Année 2008

L’année de la majorité dans certains pays. Mais pour Pavel, ce n’était pas cela. Et même s’il n’en avait pas encore conscience. C’était cette année là que sa vie allait vraiment tourner. Cela commença en janvier, le quinze plus précisément, que tout commença. Après tout, Kale se fit descendre. Le lieutenant de Clark se fit descendre par balle, trois dans la balle. Du gros calibre, Clark ne le reconnu que grâce à Iruel et son flair plus qu’excellent. En somme, il ne restait plus que de la bouillie de la tête du grand noir et cela causa un tôlé général au QG. Clark était sur les crocs et Aristide avait les yeux rougis à longueur de journées. Pavel quant à lui ne savait plus sur quel pied danser. Certes d’un côté il était extrêmement peiné pour Kale ; il avait apprit en quatre ans à apprécier l’homme silencieux et taciturne. Mais d’un autre côté, dans la bande dont il faisait partit, la moindre marque de faiblesse, comme le fait d’être triste, aurait signé son arrêt de mort. Jeune comme il était, a à peine 18 ans, beaucoup le voyait d’un mauvais œil. D’autant plus que cela faisait déjà trois ans qu’il fréquentait la fille du boss et que cela semblait tenir. Etait-ce pour cela que Clark en avait fait son apprenti et son nouveau bras droit ? Qui sait. Toujours est-il que lorsque vous demandiez à Pavel s’il sortait avec Aristide que pour se faire bien voir, vous aviez 99% de chance de vous retrouver avec son poing sur votre figure. Les 1% restants n’avait que peu de chance d’arriver car il n’évitait les réponses agressives que lorsqu’Aristide était dans le coin.

En bref, ce meurtre posa un gros problème ; un problème de hiérarchie. Parce que forcément, il y avait plusieurs prétendants au titre de lieutenant en chef de Clark. D’un côté les anciens qui avaient fait leur preuve ( mais dont Clark ne savait pas s’ils pouvaient leur faire entièrement confiance, s’ils n’avait pas envie de le trahir après avoir passés trop de temps dans l’ombre ) et d’un autre les plus jeunes recrues, Pavel en tête. L’ambiance étant plus que tendue, Clark décida de donner un avis officiel, à savoir qui allait prendre la place de Kale, deux jours plus tard. En attendant, chacun était prié de se tenir tranquille. De son côté, Pavel décida de s’offrir des petites vacances. A lui et aux gens qu’il aimait. Et étant donné que le business de la drogue était réellement lucratif, il emmena sa famille au complet, père, mère et frère et sœurs à la campagne, dans un gîte perdue en pleine campagne. Cela pour s’éloigner des tensions de la bande et il n’invita pas Aristide de manière à montrer aux autres que s’il était choisit, ce ne serait pas pour avoir flirté avec la fille du boss. Il hésita un instant à la quitter puis se dit que ça n’en valait pas la peine de toute manière.

Une nuit plus tard, soit le matin du deuxième jour, il se réveilla en proie à un profond malaise. Taâma tournait en rond dans la chambre comme si quelque chose n’allait pas. Mais pas moyen de savoir quoi. Se relevant doucement, le jeune homme attrapa le calibre qu’il cachait sous son oreiller, déverrouilla le cran de sécurité et sortit de son lit. Prenant le temps de ceindre son holster sous l’épaule gauche, il jeta un coup d’œil à son reflet. Vêtu d’un simple jean ( il avait été trop fatigué hier pour l’enlever ), torse nu avec simplement la tache noir du holster sous son épaule, 9 mm à la main, les cheveux en bataille, il faisait peur. Il valait mieux qu’il ne rencontre personne de sa famille. Avançant de quelques pas, il regarda son réveil cette fois-ci. Sur l’écran, en bleu, il pouvait lire 02 : 24. Roulant des épaules, le jeune brun sortit de sa chambre dans le couloir, canon pointé en avant. Sur ses traces, Taâma qui avait adopté pour la première fois une forme féline. Une sorte de panthère aux drôles de taches. Mais oh combien silencieuse. Passant devant le jeune homme, elle se rendit au premier étage. Tandis que Pavel, au passage, verrouillait chaque chambre qu’il voyait. Si fusillade il devait y avoir, il ne voulait pas qu’un membre de sa famille se prenne une balle perdue. Puis il rejoint son Daemon en bas. Dès qu’il eut posé un pied sur le carrelage de la cuisine, la Panthère l’avertie. Ils étaient cinq et semblaient vraiment armés. Un fin sourire froid étira les lèvres du jeune homme qui s’avança jusqu’à être aux côtés d’une fenêtre. Jetant un coup d’œil précautionneux, il les vit. Cinq. Et tous du même côté de la maison. Ca, c’était signé Buck. Il était un peu plus âgé que Pavel mais vraiment très bête. Et s’il pensait qu’en tuant Pavel, il pourrait prendre sa place, il était encore plus bête que ce qu’il pensait. Il aurait été intelligent qu’il n’aurait pas envoyé tous ses hommes de front. Certains seraient passés derrière ou ils serraient venu à plusieurs. Mais si Taâma disait qu’ils n’étaient que cinq, c’est que c’était vrai. Inspirant un bon coup et laissant tomber ses épaules, il se coula jusqu’à la porte de derrière qu’il ouvrit avec moult précautions pour laisser sortir Taâma. La Daemon se coula par l’ouverture et disparut rapidement dans la noirceur de la nuit. Pour sa part, le jeune homme revint à son poste d’observation. Tandis qu’elle avançait, Taâma lui dit qu’elle allait tuer les deux hommes à sa gauche. Très bien. Il devait en tuer trois. Vérifiant son chargeur, il fut soulagé de voir qu’il était complètement rempli. Nouvelle inspiration, le combat pour la survie commençait.

Il jeta un nouveau coup d’œil dehors. La météo jouait pour lui. En effet, la lune était à peu près dégagée ce qui lui permettait de voir les ombres de ses assassins. Eux par contre, ne verraient rien qu’une façade noir. Ouvrant tout en douceur la fenêtre, il fit de même avec les trois autres de la façade sud de la maison, bien décidé à bouger pour ne pas se faire tuer. Revenant à la première quasiment en courant, il s’adossa au mur et tenta de calmer sa respiration et monta le silencieux qu’il avait récupéré dans un tiroir. Il n’en était pas à sa première bataille. A 18 ans, après avoir donc passé quatre ans dans la bande à Clark, il en avait vu d’autre. Mais là, il ne luttait que pour sa survie. Alors qu’il réfléchissait, Taâma lui lança soudainement un avertissement mental. Se redressant sur ses jambes, le jeune homme visa puis appuya sur la gâchette. Un pop étouffé et un assassin de moi. La réaction des autres fut instantanée, ils relevèrent la gueule de leur canon ( ils avaient eu la mauvaise idée de garder leurs armes au repos ). Les quelques secondes qu’ils passèrent à relever le canon et à déverrouiller le cran de sécurité, Taâma en tua un autre grâce à ses crocs de 4,5 cm. Plus que trois. Mais ceux-ci décidèrent de vider leur chargeur aux moments même où l’homme sur lequel Taâma avait sauté avait crié. Ainsi, ils ne se rendirent pas compte qu’ils n’étaient plus que trois et Taâma put s’approcher doucement du dos de l’un d’eux.

Pavel grimaça quant les balles commencèrent à pleuvoir sur la maison. Cela faisait un raffut de tous les diables, il devait finir ça rapidement. Tandis qu’ils vidaient leur chargeur sur la façade de la maison, Pavel se décala de deux fenêtres, se redressa, sentit soudainement une violente douleur à l’épaule gauche et une à la joue mais les ignora, visa et sembla tuer un nouvel homme, même s’il dut tirer cinq fois vu que celui-ci bougeait et que son bras tremblait. Taâma de son côté venait d’en tuer un autre. Il n’y avait plus personnes debout outre Taâma. Ce qui dérangea Pavel. Lorsqu’il demanda à la Panthère combien elle en avait tué et qu’elle répondit deux, il grimaça d’autant plus. Un assassin n’était pas mort. Et où il était, il ne savait pas. Se collant dos au mur, il entendit soudainement un impact près de sa tête et releva celle-ci. Il était là, dans la maison, dans la cuisine à moins de dix mètres de lui. Et Pavel avait un chargeur vide. Lançant le 9 mm à la tête de l’autre qui ne le vit pas arriver à cause de l’obscurité, il fit un roulé boulé et attrapa au passage un couteau de cuisine à la lame longe de quinze centimètres. Plus maniable que ceux de 20 et plus. Arrivé aux pieds de l’homme, il envoya valser son arme et tenta de lui assener un coup de couteau mais l’autre le dévia du bras, les dents de fer déchirant néanmoins la chair de l’homme. Pavel donna un gros coup de tête à l’homme qui lui faisait face tandis que celui-ci lui décochait un violent coup de genoux. Roulant au tapis, il se cogna la tête contre un élément de la cuisine. Tentant de se relever comme il pouvait, il entendit soudainement un gros rugissement et un cri. Très bref. La bataille était finie. Et ils avaient gagnés. Enfin, pas tout à fait, il allait devoir expliquer à ses parents tout ce qui s’était passé. Rampant vers l’agresseur dont Taâma venait d’arracher la gorge je me penchais vers celui-ci tandis que Taâma se reculait en grondant. Que se passait-il ? Tandis que la lumière éclaboussait la cuisine d’une lumière crue ( Pavel comprit plus tard que son père avait défoncé la porte de sa chambre et venait de descendre, c’était lui qui avait allumé la lumière ), Pavel hurla ; l’homme qu’il venait de tuer n’était personne d’autre que Bouth, son ami d’enfance. A ce moment là, ce fut le gros trou noir.

Pavel apprit plus tard qu’il était resté deux jours dans une sorte de semi coma. Celui qui avait expliqué ce qu’il se passait à ses parents ? Aristide. La jeune femme avait captée des bribes d’une discussion de Buck et d’un homme de main. Elle savait ce qu’ils préparaient mais avait dû convaincre son frère de la laisser partir. Et si elle n’arriva pas à temps pour prévenir Pavel, elle pu au moins gérer le nettoyage, escortée comme elle l’était par deux gorilles de son frère. Ceux-ci se chargèrent de faire disparaître les corps tandis qu’Aristide expliquait la situation de Pavel à ses parents. Et c’est donc avec deux jours de retard qu’il sût que c’était lui qui allait remplacer Kale.

Année 2010

Depuis six ans qu’il faisait partit de la bande à Clark, Pavel n’avait jamais eu à se plaindre, bien au contraire. Il avait été nommé à la place de Lieutenant voilà deux ans et avait désormais toute la confiance de Clark. Ainsi que celle de sa sœur vu qu’il sortait avec elle depuis cinq ans. Et s’il n’osait pas en parler à ses parents, un petit coma + Aristide avait suffit à améliorer ce petit problème. Et si ses parents n’étaient pas franchement contents de la voie qu’il avait prise, ils avaient bien comprit que rien ne le ferait changer d’avis. Après tout, Pavel était épanoui. Il avait un travail vu qu’à 20 ans, il avait arrêté ses études après une licence de biologie. Il était bien et après tout, il venait tout juste se s’installer avec Aristide, son travail était varié, il devait gérer les commandes, les livraisons mais Clark lui faisait confiance et le laisser s’occuper de quelques accords. Enfin bref, il était épanouie et heureux de la place qu’il occupait. D’autant plus que depuis ce jour où il avait fini dans le coma, Taâma avait décidé de se stabiliser. Et parce qu’elle avait aimé la puissance et la souplesse dont elle avait fait preuve en Panthère Nébuleuse, elle avait décidé de rester ainsi.

On aurait pu croire qu’il filait donc le parfait bonheur mais ce ne fut que de courte durée car cette année là, New York fut secouée par de nombreuses guerres de gang. Guerre dans laquelle Pavel supplia Clark de ne pas s’engager, il pensait bien que cela ne ferait qu’éclater le groupe mais le boss ne l’écouta pas et il prit partit pour l’un des gangs engagé. Ce qui devait arriver arriva, un jour, alors qu’il se rendait au QG, un tireur embusqué tua Clark. Propulsant par la même occasion Pavel au plus haut rang mais cela ne l’enchantait pas du tout. Lui qui n’avait pas voulu faire cette guerre se retrouvait en plein dedans. Mais il assuma cette position qu’on lui avait attribuée et commença par donner l’ordre d’un repli général, il ne voulait personne dans les rues et ainsi, personne qui puisse tenter de faire que le clan doive prendre part à la guerre. Il fit en sorte que les livraisons et les commandes soient assurées et rencontra les différents chefs des différents gangs en lute. Il répéta à chaque fois le même discours ; qu’ils désiraient rester neutre cette fois-ci. Ce qui ne plut guère à bon nombre de chefs et même à certains membres de la troupe. Avec Aristide, il tentait de faire régner un semblant d’ordre et de discipline mais chaque jour cela devenait plus compliqué. Il décida alors de mettre sa famille en sûreté. Délaissant ses gardes du corps cette fois-ci et seulement accompagné d’Aristide, il se rendit au domaine familiale au petit matin pour annoncer à ses parents qu’ils allaient déménager. Le jeune homme, puisant dans son compte en banque bien fourni, avait déjà acheté leur maison et ils n’avaient plus qu’à faire leur bagages, des hommes de confiance viendrait les chercher le soir même. Ils ne devaient parler de cela à personne, c’était bien trop risqué pour leur vie. Ne leur laissant ni le choix, ni le temps de répondre, le jeune homme repartit aussi rapidement qu’il était venu, suivit d’Aristide et bientôt rejoint par Taâma qui s’était cachée non loin, de manière à se qu’on ne la voie pas ; une Panthère Nébuleuse en plein New York aurait puis surprendre même le plus blasé des citoyens. Alors qu’ils revenaient, marchant rapidement et passant par les petites ruelles, Pavel vit au loin que le soleil se levait. Etant à proximité d’un parc dans lequel s’écoulait l’Hudson, il fit bifurquer Aristide et Taâma pour les faire entrer dans le parc. Au grand damne de la Panthère qui n’aimait pas ce changement de programme. Ils étaient en période de crise, ils ne pouvaient pas se permettre de batifoler ainsi. Pourtant, les deux jeunes gens s’installèrent sur la pelouse du parc vide de passant et admirèrent le lever du soleil, près de l’Hudson. Taâma quant à elle, tournait et retournait autour du couple, certaine que quelque chose n’allait pas. En effet, quelques minutes après l’arrivée des amoureux, deux hommes en noir jaillirent, armés. Pavel eut tout juste le temps de se relever et de descendre l’un d’eux que l’autre avait déjà tiré. Tandis que Taâma se chargeait de ce dernier, Pavel se retourna vers Aristide, que l’homme avait touché. La jeune femme était très mal en point et avait du mal à respirer. Pourtant, elle souriait.

Aristide : « Je t’aimerai toute ma vie Pavel. Tu le sais n’est-ce pas ? Dit le moi, dit moi que tu sais. Dis moi que tu seras à mes côtés toute l’éternité ! »
Pavel : « Je serai là, je serai toujours là pour toi mi amor … »

Aristide mourut sans vraiment soufrir, déjà partie rejoindre son père au Paradis, Pavel en était convaincu. Mais sa mort le laissa anéantit et il s’enfuit au loin de New York, s’éloignant le plus qu’il pouvait de cette ville remplie de trop de fantôme. Non seulement Kale, Clark et Aristide mais aussi ceux qu’il avait dû tuer, directement ou pas. Ce à quoi il aspirait ? Une nouvelle vie. Et ce fut l’une de ses sœurs, Kiara, qui lui donna l’adresse de LD. Là-bas au moins, il ne serait pas jugé sur son passé, il pourrait se fondre dans la masse. Voilà pourquoi, en cette année 2010, Pavel vient poser ses valises ici, espérant pouvoir fuir ce milieu qui l’avait pourtant tant fait rêver, dégoûté des luttes de pouvoirs et de ce que les magnat de la drogue appelait les victimes collatérales. Il vient en pénitence.

DON :

Phénix. Le jeune homme peut se désolidariser durant quelques minutes sous la forme d'un simple nuage de cendre puis redevenir lui même lorsqu'il le désire. Ca ne lui prend pas vraiment d'énergie mais il y a quelques menus détails qui font qu'il évite d'avoir trop recourt à son don. Comme par exemple le fait que ses vêtements disparaissent lorsqu'il redevient humain. Il a donc tout intérêt à les enlever avant d'user de son don ou tout simplement de ne pas être trop prude. Autre petit problème, son intégrité physique ; en effet, si, lorsqu'il est sous sa forme Cendre, on prend un peu de cette cendre et qu'on l'a met hors de sa portée, lorsqu'il redevient humain, vous allez vous retrouver avec un lambeau de chair dans les mains et lui avec une bonne plaie sanglante. Exemple ; il est sous forme cendre, quelqu'un arrive à lui voler de cette cendre et à l'éloigner de lui d'au moins deux mètres ( si c'est moins, la cendre viendra d'elle même vers le noyau, l'entité Pavel et il n'aura rien ). Lorsqu'il redevient humain, si jamais vous avez prit un morceau suffisament conséquent, il peut se trouver avec un doigt en moins ou autre. Et c'est définitif, pas moyen d'inverser le processus car de votre côté, vous vous retrouvez avec un doigt sanglant. Ce qui explique donc qu'il exerce ce don avec parcimonie. Autrement, sous sa forme cendre, il peut prendre pratiquement toutes les formes qu'il veut, passer par n'importe quel trou, du moyen que la cendre passe. Il ne peut pas communiquer, juste échanger quelques pensées avec Taâmat mais encore, c'est approximatif.

Et Vous ? ◈

PRÉNOM :

ÂGE :

PUFF :

DOUBLE-COMPTE ? :

Il y a très longtemps, j’incarnais Sorren Owens.

COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ?

POURQUOI VOUS ÊTES VOUS INCRIT(E) ?

CHOSES A AMÉLIORER ? :

CODE DU RÈGLEMENT ET DU CONCEPT :

MOT DE LA FIN ? :

« Tel le Phénix je me consume et devient cendres » Pavel. 56640

kiersten S. Jorgensen a écrit:

En plus avec un semi rital *pan*

Pavel P. Baranov a écrit:

« Tel le Phénix je me consume et devient cendres » Pavel. 26919

Et puis au pire, j'ai bientôt 300 messages mais je vais y aller doucement niveau RP, parce que ça fait trop longtemps que j'ai pas RP ><.

contente

* tape Wolf @_@ *

« Tel le Phénix je me consume et devient cendres » Pavel. 747837

« Tel le Phénix je me consume et devient cendres » Pavel. 927200

~~Pis Pavel il va faire la misère à Wolfinou chéri~~

Wolfgang M. Loewer a écrit:

Pavel P. Baranov a écrit:: Taâma Mazal. C'est égyptien. Vous ne vous en doutiez pas ? Mazal veut dire chance et astre tandis que Mazal peut signifier Goût mais aussi vent. Cela reflète bien le petit côté mystérieux et discret de Tam. Mais ça, si je le dit trop fort, elle mord x].

A pas tout compris là xD

re

B

« Tel le Phénix je me consume et devient cendres » Pavel. 337627

finiiiis

Et bien tout est bon, une fois recensée tu pourras jouer la bête ;P

Merci Mlle j'y vais de suite
Je vais me faire un plaisir de jouer "la bête" x]

» Et si l'impossible devient possible
» La vie devient une chose délicieuse, aussitôt qu'on décide de ne plus la prendre au sérieux.