Alice Valère

NOM : Valère.

PRÉNOM : Alice.

ÂGE : 17 ans.

SEXE : Féminin.

NATIONALITÉ : Française.

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TRAITS DE CARACTÈRE : Malgré mon apparence physique, toute colorée, je ne suis pas quelqu'un de fou-fou. Je suis plutôt calme, je cherche la tranquillité et j'aime m'isoler pour apprécier le silence, brisé par la seule respiration d'Artaher. Je ne suis pas associable pour autant, seulement, j'ai besoin de gens sur qui je peux réellement et qui peuvent m'accepter telle que je suis et non pas telle qu'ils voudraient que je sois. C'est difficile car je possède un don (une malédiction plutôt oui... vous parlez d'un don...) qui peut me faire devenir complètement folle aux yeux des autres. J'ai des périodes où d'ailleurs, je crois que je perds vraiment la tête. Je peux être tranquillement en train de lire un livre et partir en courant tout à coup, pour aller m'enfermer dans le noir, la seule chose qui me calme dans les moments où mon don se déclenche. En règle générale, je suis cependant quelqu'un de tout à fait banal, finalement. Ni trop gentille ni pas assez, je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds mais j'ai assez de tact pour ne pas blesser les gens lorsque je suis en colère. Oui, je pourrais vraiment avoir une petite bande de copains, sortir en boîte, avoir un petit-ami, comme la plupart des gens de mon âge, si ce foutu don ne me pourrissait pas la vie et ne me faisait pas passer pour folle...

DESCRIPTION PHYSIQUE : Je ne suis pas un modèle de minceur et je le revendique. Je suis bien comme je suis, je fais la taille normale pour une fille, pas un tout petit jean de gosse qui sert à rentrer des allumettes, non, j'ai des formes et j'en suis fière. Je mesure 1m60 et je pèse aux alentours de 55 kilos. Je ne fais pas plus attention que ça à ma ligne, je mange équilibré tout en m'autorisant des sucreries à doses raisonnables et je fais du sport donc le reste se fait tout seul. J'ai des cheveux châtain foncés, voire bruns suivant l'exposition au soleil ou à l'ombre et les yeux marron, bref, je viens du Sud et ça se voit. D'après Altaher, j'ai une bouille rondouillette enfantine qui me donne un petit côté gamine que je porterais bien. J'ai les doigts longs et agiles, souvent couverts de peinture ou de stylo.

STYLE VESTIMENTAIRE : Haut en couleur. J'adore mélanger les couleurs et les formes, ça peut sauter aux yeux et me donner un style plutôt étrange mais je l'assume totalement. Ca me donne un côté totalement hors du monde que je porte plutôt bien après tout. En général, je me balade en jupe ou en robe, je suis très féminine et je fais attention à mes cheveux, mes ongles que j'entretiens régulièrement. L'hiver, je porte de longs collants pour ne pas avoir froid, en laine généralement, vous savez ceux que l'on met aux enfants ? Je les adore, ils sont confortables et chauds. J'adore les chapeaux aussi, il n'est pas rare que j'en ai un sur la tête, tout comme les bijoux sans lesquels je ne sors pas. Je me maquille mais toujours avec des produits non testés sur les animaux, j'y tiens.

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GOÛTS CULINAIRES : Je suis Méditerranéenne, aussi j'apprécie particulièrement la cuisine de ma région. Tomates à la provençale, courgettes farcies sont mes plats préférés. Je ne mange ni viande ni poisson, j'ai horreur de ça depuis que je suis petite. A la place, je mange beaucoup de soja et je raffole des produits laitiers. J'ai déjà bu le véritable lait de vache, pas celui que l'on trouve en commerce non, celui bouilli à peine sorti du pis de l'animal et c'est une des choses que je préfère. Je suis super gourmande de chocolat, je pourrais en manger des kilos sans être malade. Ne me laissez pas un pot de Nutella sous le nez ! Il va mourir dans l'heure qui suit, sinon.

GOÛTS LITTÉRAIRES : Je lis vraiment de tout, je m'intéresse à tous les genres. Policiers, science fiction, romans d'amour, poèmes, littérature française... Tant que l'histoire est accrocheuse, je lis. Je suis une dévoreuse de romans, j'en ai toujours un dans mon sac. J'ai une préférence pour ces longs récits plutôt que pour les nouvelles. Oh, et j'ai horreur du Journal, trop de malheurs...

GOÛTS MUSICAUX : Là encore, je passe par tous les genres possibles. Pop, Rock, les deux ensemble, un peu de classique et de techno, blues et jazz même. Il faut dire que j'ai une famille artiste et que j'ai baigné dans la musique pendant toute mon enfance.

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LOISIRS : "Alice, plus tard, tu deviendras une artiste!" Voilà ce que me répétait ma mère chaque fois que j'avais mes pinceaux en main. J'ai peins avant de savoir écrire, pas difficile me dites vous, sauf que ça ne m'a plus quittée. A dix ans, je pouvais peindre sans problèmes des portraits humains et fidèles. Je peux passer des heures sur une peinture sans jamais m'ennuyer. J'écoute aussi beaucoup la musique, je n'en joue pas par contre, enfin j'ai quelques notions de piano mais rien d'extraordinaire. J'adore aussi les balades en campagne, j'en fais beaucoup avec Artaher, parfois montée sur son dos. J'ai toujours rêvé d'avoir un chien, ma meilleure amie possède un bâtard rigolo avec lequel elle fait plusieurs sports canins. Allez savoir pourquoi, Artaher n'a jamais voulu tenter l'agility d:

PHOBIES : Le feu. J'ai une peur panique des flammes, je ne supporte pas les cheminées, je ne suis pas capable de rester à côté. Ou je pars en courant ou je me tétanise. Artaher n'arrange pas les choses puisque ça le panique complètement lui aussi. J'ai très peur des frelons également car j'y suis allergique. Une piqûre non traitée immédiatement et c'est la mort assurée. J'ai failli mourir petite, j'ai été sauvée de justesse. Depuis, c'est l'horreur dès que je vois une grosse bestiole volante jaune et noire.

PROJET(S) ? : J'aimerais avoir le courage de vendre mes tableaux, de les exposer, de montrer au monde ce que je fais, mais bon... Plus simplement, un jour, j'aurai un chien, même si Artaher n'est pas vraiment d'accord car il ne les aime pas beaucoup. J'aimerais aussi me débarrasser de cet imbécile de don mais je sais que c'est impossible, alors si je pouvais au moins le maîtriser pour ne plus voir ou entendre des choses n'importe où et n'importe quand...

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CÉLÉBRITÉ CHOISIE : Vanessa Marano.

NOM : Artaher. Ca veut dire grand seigneur ou un truc du genre, je crois. Non mais quelle idée...

SURNOM : Arta ou Taher en général, les surnoms ne sont pas souvent originaux, juste une contraction d'un prénom. Parfois, Alice m'appelle Artie, pour m'ennuyer, car j'ai horreur de ça.

ÂGE : 8 ans physiquement.

SEXE : Mâle.

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ESPÈCE ( ET/OU RACE ) : Taureau Camarguais.

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TRAITS DE CARACTÈRE : Vous avez déjà entendu dire qu'un taureau est agressif, n'est-ce pas ? Ne confondez donc pas agressivité et impulsivité. C'est sûr, il ne faut pas m'ennuyer car je monte vite en pression et c'est assez moche quand je m'énerve. J'ai une force énorme, je peux soulever sans problèmes des meubles, alors je ne ferais qu'une bouchée des êtres humains. Mais si l'on sait s'y prendre avec moi, je peux être doux comme un agneau. D'ailleurs, j'adore la douceur et les câlins, je peux passer des heures à me faire papouiller par mon Alice. Oh, à propos d'Alice : ne tentez jamais de lui faire du mal parce que je vous empale sans pitié, d'accord ? Sinon, à part ça, j'apprécie la compagnie des autres, comme ma moitié j'ai des moments solitaires où j'aime être tranquille avec elle, mais en règle générale je suis sympathique, pas vraiment avenant mais je ne refuse pas le contact tant que c'est fait gentiment. Mais il faut considérer le fait que je sois fonceur et que contrairement à Alice, je n'ai aucun tact, je veux dire une chose, je la dis, point barre, je me moque de l'impact que ça peut avoir, si ça doit être dit, ça sera dit, un point c'est tout. Ca exaspère ma petite mais comme je dis toujours, il n'y a que la vérité qui fâche.

DESCRIPTION PHYSIQUE : Je suis grand, beau, puissant, quoi Alice pourquoi tu me regardes comme ça, c'est vrai non ? Bon, d'accord, un peu de modestie n'a jamais fait de mal à personne. Je mesure 1m27, c'est pas si grand en fait, les taureaux de ma race ne sont pas trop impressionnants physiquement par rapport à d'autres. Je pèse environ 340 kilos, mais je monte pas tous les jours sur une balance pour vérifier non plus... J'ai une robe très noire, comme tous mes congénères. J'ai des membres fins, oui enfin si l'on considère que je suis un taureau hein. C'est ce qui fait que je suis doué à la course.

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GOÛTS : Manger ! J'adore la bouffe. Vous allez rire, mais j'ai un faible pour les yaourts natures. Je suis très gourmand et je ne dis pas non, non plus, aux boissons gazeuses (véridique en passant, les bovins sont très curieux niveau nourriture ^^) en petite quantité bien sûr, sinon ça me tue l'estomac. J'adore regarder Alice peindre aussi, je pourrais rester des heures à observer ses petites mains bouger sur la toile. La musique classique, j'adore et je ne supporte pas la techno, beurk, quand ma moitié en met, je m'en vais aussi loin que possible. Je n'aime pas être prit par surprise, faites attention à vous faire entendre si vous passez derrière moi ou vous risquez de prendre un coup de sabot, voire de corne.

PHOBIES :Tout comme Alice, j'ai une peur panique du feu. Rester près d'un feu de camps brrr, très peu pour moi ! La seule chose qui pourrait me pousser à affronter cette peur, c'est ma petite, si elle était en danger.

PASSÉ :
Alice Nathalie Jeanne Valère. Nathalie et Jeanne pour faire honneur à mes deux grands-mères. Alice, parce que ma mère était une fan du livre Alice au pays des merveilles. Et puis Valère, je vais pas vous expliquer l'origine de mon nom de famille non plus, hein. Je suis née en France, en Méditerranée, à Toulon si vous voulez tout savoir. Mais je n'y ai pas habité très longtemps. Nous vivions avec un perroquet, toujours en train de parler, de faire quelque chose, très semblable à ma mère de caractère, il la suivait partout d'ailleurs, même à son travail où les gens avaient fini par l'accepter. Il m'aimait beaucoup et je l'aimais bien moi aussi. J'ai perdu mon père très jeune, dans un dramatique incendie qui s'est déclaré chez nous. J'avais 3 ans et notre installation électrique a pris feu. J'étais seule avec mon père qui a tout juste eu le temps d'appeler les pompiers. En voulant me protéger des flammes et de la fumée, il s'est mis en danger et a succombé à ses blessures le lendemain, à l'hôpital. Ma mère ne s'en est jamais vraiment remise. Moi, j'en ai gardé une peur terrible du feu car je me souviens très bien des images, même si j'étais toute jeune. On oublie jamais une chose pareille. Suite à son décès, nous avons rejoint ma grand mère maternelle, Jeanne, en Camargue.

Là-bas, je suis entrée à l'école. J'ai fait un parcours normale, ni excellente élève, ni cancre, je me maintenais dans des notes raisonnables. Passionnée par l'art, j'avais tendance à dessiner un peu partout sur mes cahiers. J'ai apprit à peindre très tôt, avant même de savoir écrire, et à l'âge de dix ans, je savais déjà peindre des portraits fidèles aux images des gens que je prenais pour modèles. J'aurais pu entrer dans une école d'art, si seulement j'avais été normale... J'ai toujours été attirée par les animaux. Petite, j'étais du genre très active qui courrait partout. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un animal près de moi. D'abord un rat, que j'ai recueilli dans la rue alors qu'il était tout trempé après un soir d'orage. Il m'a suivi longtemps, bien plus longtemps qu'un rat normal, mais je ne me suis jamais posée de questions et mes parents d'abord, puis ma mère seule ensuite, n'ont jamais été au courant. Un jour, il s'est enfui, du moins c'était ce que je croyais et j'ai fait la connaissance d'un chien. Plus difficile à cacher ce type d'animaux, j'ai convaincu ma famille de le garder et nous l'avons accueilli à la maison avec l'autorisation de ma grand-mère et de ma mère. J'avais neuf ans à cette époque et j'étais très liée avec lui. Un jour, j'ai entendu ses pensées. Il m'a dit qu'il n'était pas comme les autres, qu'il était ma moitié, mon daemon et que j'allais vivre toute ma vie avec lui. Que c'était lui le rat que j'avais recueilli quelques années auparavant, qu'il avait monté cette scène pour ne pas m'effrayer à l'époque. Il m'a expliqué le fonctionnement d'un daemon, qu'il ne fallait pas être séparés sous peine de souffrir tous les deux et j'ai compris alors que le perroquet de ma mère en était un lui aussi. Je lui en ai parlé, elle m'a fait un sourire en me disant qu'elle s'en doutait, et qu'elle était au courant aussi qu'un petit rat m'avait suivi partout pendant un certains temps. Elle m'expliqua qu'il fallait que je n'en parle à personne, que ça pouvait nous causer des problèmes. Que le chien pouvait venir avec moi à l'école seulement s'il m'attendait dehors. C'est ce qui se passa.

Je ne lui donnais pas de nom. Je l'appelais Daemon, tout simplement, il s'en accommodait très bien. Suivant mes humeurs, il passait de ce chien, un malinois, très réactif et pourtant capable d'un calme monumental, à une gazelle de Thompson, puis revenait à ce petit rat que je pouvais glisser dans la poche. Des animaux qui semblent très différents et qui pourtant ont un point commun : leur besoin de se dépenser. Je passais beaucoup de temps dehors, à courir un peu partout et il me suivait. J'en parlais beaucoup avec ma mère et je savais qu'un jour, il allait se transformer pour de bon. J'étais curieuse de savoir quelle forme il prendrait, parfois je le lui demandais, mais il m'expliquait qu'il ne décidait pas et que je verrais bien lorsque ça se produirait. A l'école, j'ai rencontré une fille, qui est devenue ma meilleure amie. Elle possédait un chien et faisais de l'agility avec. Mon daemon, qui parfois avait la forme d'un canin, n'a jamais voulu essayé avec moi. Du coup, je rêvais d'avoir un vrai chien, avec qui je pourrais partager ça. Il était jaloux, et n'aimait pas sa transformation canine du coup. Il n'aimait pas les autres chiens non plus, ne jouait jamais avec eux. Mais je l'aimais comme il était, avec ses qualités et ses défauts, mon brave râleur... Bref nous vivions une vie à peu près normale, jusqu'à ce jour... Le jour de mes treize ans, j'ai vu mon père, tard dans la nuit. Il m'a parlé, m'a dit qu'il était très fier de moi, qu'il était heureux de voir que j'avais moi aussi un daemon, qu'il nous embrassait ma mère et moi et que nous lui manquions, mais qu'il souhaitait que l'on profite au maximum de la vie. J'ai cru à un rêve cette nuit-là. Mais ce n'en était pas un. Ce genre de vision défilait, le jour, la nuit, j'entendais et voyais des gens qui me faisaient passer des messages. Certains était effrayants, mauvais, d'autres tout à fait sympathiques ou du moins tentaient de l'être. Je faisais, parfois en plein cours, des crises de panique, sans savoir d'où ces gens venaient. Mes professeurs ont ordonné à ma mère de me faire suivre par un psychiatre. A quoi bon ? J'ai confié à ma mère que je voyais tous ces gens lorsque j'ai apprit que je devais cesser ces crises sous peine d'être retirée du système scolaire. Ma mère a prit peur. Elle-même avait un don, comme son perroquet elle avait une mémoire phénoménale. Moi, je voyais les morts... Quand j'ai appris ça, j'ai complètement pété les plombs. De rage, j'ai détruit une partie de ma chambre. Daemon, comme je l'appelais, était incapable de me calmer. Je me suis enfuie et je ne suis plus jamais retournée chez moi.

Oui, à presque quatorze ans, je suis partie sans le sou, avec pour seule compagnie cet animal qui n'avait d'autre choix que celui de me suivre. Oh bien sûr on m'a recherchée, mais je savais me cacher. J'ai quitté la Camargue à force de marcher. J'ai volé pour survivre. Mon daemon a été contraint de m'aider. J'ai passé deux ans comme ça. Régulièrement, j'entendais et voyais les morts, ces foutus morts qui refusent de me foutre la paix. La seule chose qui me calmais, c'était de m'isoler à l'abri de la lumière. J'ai parfois fait des crises de panique en pleine rue, provoquant la peur des passant. Et puis un jour, je suis tombée sur un homme qui m'a ramassée, inconsciente, dans la rue. Je me suis réveillée dans une pièce très sombre et j'ai eu peur. J'ai cru que l'on m'avait kidnappée. Mais mon daemon était là, à côté de moi... sous la forme d'un puissant taureau. C'était la première fois qu'il prenait cette forme-là. Il m'expliqua qu'il avait tenté de me défendre quand cet homme m'avait prit avec lui et que c'était là qu'il s'était changé. Il aimait bien cette forme, il se sentait bien comme ça, il pouvait me protéger. Il me dit de ne pas m'en faire, que cet homme ne me voulait pas de mal. Il avait lui aussi un daemon, ça faisait plusieurs jours que lui et son ânesse, car c'était cette forme-là que la daemon avait, nous suivaient, qu'ils avaient compris quel lien nous liaient tous les deux. Je lui ai fait confiance. Il m'a réellement aidée. Pendant mes crises de panique, il savait me calmer. Comme un père, il veillait sur moi, me protégeait. Nous faisions parfois de longues balades, lui à dos d'âne, moi à dos de taureau. Mon brave daemon que j'avais surnommé Altaher, mon seigneur à moi. Je sais que c'est sa forme définitive. Il n'a plus changé cette année, malgré mes sautes d'humeur. Il disait que c'était parce que cette expérience m'avait rendue adulte, que j'avais grandi d'un coup. Peu après mon anniversaire, j'ai reçu une lettre. Une lettre d'un endroit où il y a des gens comme moi. Mon protecteur humain m'a dit qu'il y était allé, que c'est là qu'il avait pu apprendre à vivre avec sa daemon sans aucun problèmes, qu'il avait apprit à contrôler son propre pouvoir, la télékinésie, dans cette université. Il m'a poussée à y aller. Je verrais bien ce que ça donne. Tout ce que j'espère, c'est que je pourrais un jour contrôler cette malédiction qui me fait entendre les morts alors que je n'ai rien demandé à personne et que j'aimerais juste qu'on me foute la paix.

Je n'ai pas donné signe de vie à ma mère. Je ne sais même pas si elle est encore vivante, ni mes grands-mères, d'ailleurs je n'ai jamais eu de nouvelles de Nathalie depuis la mort de son fils. Quant à Jeanne et ma mère, je crains leurs remontrances suite à ma fugue, alors je préfère ne plus leur parler du tout. Elles me manquent, mais tant pis, je dois prendre sur moi et assumer les conséquences. Et puis, j'ai Altaher, je ne crains rien avec lui... Enfin, j'espère.

DON : Medium. Si vous saviez à quel point je le hais...