Lindwüen Daëmon
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 Eddy, la fille malheur.

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Kyllian Dahmer
Gabriel J. Lackey
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Eden O'Brian
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Eden O'Brian

Eden O'Brian


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Age de l'humain : 18 ans.
Pouvoir : Diffuseur de joie.
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MessageSujet: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyMer 14 Juil - 23:47


Votre Humain.


    Eddy, la fille malheur. Edeno



NOM : O'Brian. De la part d’un de mes ancêtres, Bryan.

PRÉNOM : Eden. Plus couramment surnommée Eddy. Ou encore Ed’

ÂGE : 18 trop longues années.

SEXE : Féminin, depuis 18 ans d’ailleurs.

NATIONALITÉ : Irlandaise. Gaëlique. Comme vous voulez.

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TRAITS DE CARACTÈRE :

« Un signe, une larme, un mot, une arme,
Nettoyer les étoiles à l'alcool de mon âme, »


Traits de caractère, traits de caractère. C’est facile à dire pour vous, on voit que vous n’avez pas ma vie hein. Bon par où commencer, parce qu’en vérité, il n’y a pas vraiment de début dans un comportement, juste une longue suite d’événements incompréhensibles qui donne à votre comportement des traits principaux. Mais vous savez, c’est ridicule de se fonder sur ces caractéristiques là. L’être humain est trop changeant pour ça. Bon, mais ne vous inquiétez pas, pour une fois, je vais essayer de frôler la normalité pour vous donner un aperçu des grandes lignes qui forme l’humaine que je suis.

« Je ne suis pas si forte que ça,
Et la nuit, je ne dors pas. »


Depuis toute petite, je me suis toujours sentie en marge de la société, je me savais différente à cause de mon daemon, mais il n’y avait pas que ça. Cette particularité m’a rendu très peu sociale et peu bavarde, à force d’éviter les autres, je suis…comment dire….je suis devenue muette. En vérité, je sais parler, j’ai parlé quand j’étais plus jeune, mais maintenant, je ne parle plus, si j’ai quelque chose à dire, Grá le fera pour moi. Il est un peu ma voix. Mais bien évidement, une fille toujours toute seule développe d’autre qualité, par ailleurs, je me trouve être une grande observatrice et je repère vite les manies, les attitudes ou autres signes qui montre le malaise chez les autres. L’observation est tellement plus intéressante à la socialisation.
Le problème, c’est que j’attire les gens à cause de mon don, mais une fois qu’ils se trouvent nez à nez avec moi, ils regrettent vite de s’être approchés, enfin, d’habitude. Je ne suis pas méchante, je n’ai pas non plus un mauvais fond, c’est même tout le contraire, je ne serais pas capable de faire du mal, même une araignée passe sans problème son chemin devant moi, alors que tant d’autre l’écraserait. Mais si ce n’est pas la méchanceté innée qui fait fuir, vous vous demandez surement ce que ça peut être.
C’est très simple. Ma froideur, ma tristesse. Pas que je le fasse exprès, au contraire, mais je n’adresse aucun sourire, aucune parole, pensez bien que ce n’est pas vraiment agréable pour la personne en face que de se heurter à un mur d’insensibilité. Enfin, ça c’est ce qu’ils croient au départ. Une fois que l’on me connait, on remarquera tout de suite que je suis loin d’être insensible. Je souffre même d’hypersensibilité. Je sais, ça peut faire rire. La moindre petite chose peut me faire pleurer des heures sans même que je sache pourquoi. Et c’est pénible. Même pour moi.
Et puis je suis triste, je ne souris jamais. Enfin si, de temps en temps, mais je vous expliquerais après. Je suis très fragile mentalement, on peut me faire basculer d’un coté ou de l’autre comme le roseau qui plie sous le vent. C’est facile de me détruire, et puis, je me laisse faire. Si vous voulez, allez-y, je suis faite pour être un jouet.
Et puis je pense trop, je suis insomniaque, parce que je n’arrête pas de penser, il m’est impossible de ne pas tourner et retourner mes idées noirs. Et je suis anorexique. Pas que je fasse exprès, enfin, la nourriture me dégoute, et puis, moins je mange, moins je sens mon corps. Je me sens tellement mal dans ma peau de toute façon.

« Je ris, je cache le vrai derrière un masque,
Le soleil ne va jamais se lever… »


Et puis, il y a des jours où je suis comme tout le monde. C’est le rire qui court dans ma poitrine, le sourire qui colle à mes lèvres, les mots qui délie ma langue. J’enlève la tristesse de mon visage. Mais n’en croyez rien, faire semblant, c’est mon fort, en verité, je ne vais pas bien. Il faut parfois savoir faire oublier son malheur, et puis, comme ça, les gens vous laisse tranquille, parce qu’ils croient que l’on va bien.

« Le diable frappe à ma porte, il demande à me parler
Il y a en moi toujours l'autre, attiré par le danger… »


Mais en contrepartie, voila ce que je vous expliquais au départ, on peut avoir des caractéristiques de comportement bien définies et puis pouf, d’un coup, c’est comme si elles n’existaient plus. L’être humain est des plus cocasses parfois.
Parfois, il m’arrive d’aller bien, je vous assure, enfin, mieux que ce que je suis d’habitude. Je sais ce que vous imaginez, la fille heureuse qui profite de la vie. Enlevez-vous tout de suite cette image de la tête. Non, j’essaye simplement de survivre. Alors je suis la fille la plus conne du monde, je fais toute les conneries du monde, drogue, alcool, drague, sexe. Tout ça me fait vivre, avec tout ça, j’ai l’impression de vivre, d’exister. En fait, c’est simplement un appel au secours, mais ça, on ne peut pas le deviner. Je souris, parfois, et il m’arrive de parler, mais je suis surtout idéale pour faire des conneries, je deviendrais dans ces moments là votre meilleure amie pour faire les quatre cents coups. Grá ne m’aime pas dans ces moments là, moi je m’aime un peu, ou du moins, plus que d’habitude. Et j’ai l’impression d’être comme les autres, une ado normale.



Mais comme dirait ma mère, mon père, mon psy, mon daemon, il y a un bon fond. Mais je ne le connais pas. Grá pourra vous l’expliquer mieux que moi, je lui laisse la parole donc, puisqu’il tient tant à dire à quel point je suis exceptionnelle.

Eden, elle porte bien son nom, parce que c’est un jardin du paradis inaccessible. Nous avons compris que très récemment pourquoi elle était dépressive, et je sais que ça peut changer.
Eden est un ange. Elle est d’une gentillesse et d’une générosité sans borne, elle donne, elle donne, elle donne. Peut importe si elle reçoit en retour. Je le sais. J’ai vu son âme. Si elle allait mieux…elle serait une fille tellement souriante, pleine de vie, bavarde. Si seulement elle allait mieux. Elle rirait des blagues les plus nulles, offrirait ses sourires tout le temps. Non Eden c’est vraiment un petit bout de Paradis, je vous assure.
Si seulement elle allait mieux.


DEscriptION PHYSIQUE :

« Un fil, une faille, l'amour, une paille,
Je me noie dans un verre d'eau, j'me sens mal dans ma peau ; »


Alors… comment pourrais-je me décrire physiquement ? Je suis plutôt petite pour mon âge, je mesure un mètre soixante-quatre. Mais ça ne me dérange pas, je passe plus facilement inaperçue comme ça. J’ai une petite poitrine mais je ne m’en plaints pas, c’est proportionnel avec le reste de mon corps. Je suis maigre, et non pas mince. Bien trop maigre. Mais à force de sauter des repas, c’est compréhensible. Sinon, j’ai la peau assez pâle et je ne vais jamais au soleil, je passe mon temps à bruler ma peau, même avec des litres de crème solaire.

Sinon, j’ai de longs cheveux blonds, dont je prends grand soins, attention, mes cheveux c’est mon seul bonheur, alors pas touche, jamais. Je les trouve magnifique. Ma mère ne cesse de dire que c’est son champ de blé préféré. J’espère qu’ils n’ont pas la texture du blé en tout cas. Elle croit faire des compliments, mais elle n’a jamais su s’y prendre avec moi.

J’ai un visage ovale, un nez petit et droit. Des lèvres fines et pâles, tout comme ma peau. Et mes yeux, bleu clair, bleu comme de l’eau. J’aime bien mes yeux. Ils sont très expressifs, et souvent, ils ont ses reflets tristes, dénués de toute joie. Mais ils font ma particularité.

En vérité, je suis plutôt jolie, selon les critères de beauté de maintenant, ou plutôt, on pourrait me dire mignonne, ou adorable. Mais les goûts et les couleurs sont différents chez tout le monde. Donc certain me trouveront laide, d’autre belle, d’autre totalement quelconque. Mais le regard des autres ne m’intéresse pas. Peut-être un jour, je verrais dans les yeux de quelqu’un que je suis la plus jolie fille du monde. Peut-être ce jour la, je commencerais à me dire que je ne suis pas si laide.


STYLE VESTIMENTAIRE :
J’avoue faire simple au niveau vestimentaire. Enfin simple, je suis la mode et je prends soin des habits que je mets, je ne m’habille pas comme un sac. J’aime les hauts légers, flottants, mais légèrement décolleté. De toute façon, pas trop décolleté, parce qu’il faudrait y avoir quelque chose à montrer, et ma poitrine n’est pas fortement existante. J’adore la soie pour ce que je porte en haut, je trouve ça tellement doux.

Sinon, je porte généralement des jeans, ou des jupes, l’un ou l’autre. Jupe longue qui permette qu’on ne voit pas trop ma maigreur, oh pis en fait, non simplement je n’aime pas mon corps, et mes jambes ne font pas exceptions à la règle. Par contre, les slims, jamais. Ceux là, ils montrent trop à quel point je suis maigre.

Je ne porte pas vraiment de marque. Parce que ça coute trop cher, et l’argent est une denrée rare dans ma vie. Vous serez surement surpris d’apprendre que je ne porte que de la couleur ou du blanc, j’ai horreur du noir. Ma vie ressemble déjà assez à un cimetière comme ça. Oh et puis, en été je porte des robes, je ne porte presque que ça, des jupes légères, pas trop longues, mais pas trop courte, en soie la plupart du temps, c’est tellement léger et agréable.


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GOÛTS CULINAIRES :
Je n’aime pas la nourriture. J’ai un dégout profond pour tout ce qui touche à la nourriture. Le seul aliment que je peux manger, ou que j’ai envie de manger, c’est les kiwis. Le reste, si je me force, je risque de vomir. Certain jour, quand ça va mieux, j’arrive à manger un peu, dans ce cas je peux manger riz. Mais pas grand-chose d’autre. Oh et puis, je suis végétarienne.

GOÛTS LITTÉRAIRES :
Je déteste lire. Je ne supporte pas la lecture. Les seuls livres dans lesquels j’apprécie de me plonger, ce sont les livres de cours, livres de maths et de grammaire. Je sais, je suis étrange, mais je n’aime pas lire, m’abandonner à une vie toute inventée, une vie qui se résumerait à un rêve comme ceux que les livres offrent. Je préfère la réalité, même si elle est bien plus dure à accepter.

GOÛTS MUSICAUX :
La musique, voila au moins quelque chose que j’aime. C’est le seul remède à mes blessures. J’aime toute sorte de musique. Le rock, le classique, la pop, la chanson française. La seule chose que je n’aime pas, c’est le rap et le R n’B. La musique, c’est un peu comme les livres, ça vous transporte ailleurs, sauf que vous restez quand même les pieds sur terre. Enfin, moi je vois ça de cette manière.

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LOISIRS :
Nager, me promener. Faire du sport en général. J’aime le foot, le hockey, le baseball. J’ai essayé les arts martiaux une fois, mais j’ai les os trop fragiles. Sinon, j’aime les cours, j’aime les maths, et je peux passer des heures à faire des maths. Me reposer au soleil et dormir.

PHOBIES : Ne jamais pouvoir sortir de l’anorexie et de la dépression.

PROJET(S) ? : Vivre.

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DON : Je suis un diffuseur à joie. MA joie. J'appellerais plutôt ça une malédiction. On ne peut pas se trouver à moins de 100 mètre de moi sans commencer à se sentir bien et heureux.

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CÉLÉBRITÉ CHOISIE : Evan Rachel Wood


Son Daemon.


      Eddy, la fille malheur. 18745616



    NOM : Grá (Qui veut dire amour en gaélique.)

    SURNOM : Vous trouvez que Grá ce n’est pas déjà assez court ?

    ÂGE : Il a prit sa forme définitive il y a quelques petits mois.

    SEXE : Ptit mec.

    -------------------------------------------------------------------------------------------------------

    ESPÈCE ( ET/OU RACE ) : Chacal à chabraque. Canis mesomelas de son nom scientifique.

    -------------------------------------------------------------------------------------------------------

    TRAITS DE CARACTÈRE :
    Grá est un animal heureux, je sais ça peut paraître bizarre, mais après tout, j’ai une âme joyeuse, je suis peut-être pas complètement perdue. Non en vérité, Grá aimerait parfois être triste, mais mon don agit sur lui aussi, et il ne le peut donc pas. Parfois je lui en veux pour ça, mais si peu. Il est doux et protecteur, il est ma voix et il est toujours là pour moi. Mais il est aussi un peu foufou, il aime courir et faire des bêtises. Il ne réfléchit pas souvent, mais je suis sur qu’au fond, il est très intelligent. Simplement, il trouve que je pense assez pour deux. Il préfère foncer dans le tas plutôt que de réfléchir. Il est un peu méfiant, mais ça, c’est de ma faute. Pourtant, si je ne suis pas dans les parages, il fait très vite confiance, allez comprendre pourquoi.

    DEscriptION PHYSIQUE :
    Mon amour de chacal à chabraque. Grá est tout simplement le plus bel animal que la terre aie porté, je vous assure. Il est couleur sable orangé. Ca lui permet de se camoufler dans le sable, puisque c’est un animal de la savane à la base. Sur son dos, il a les poils gris, de gris clair à noir, qui font des plaques. Il a des longues oreilles triangulaires. Oh ce que je peux aimer ses oreilles. Et puis, quatre pattes parfaites, fines, soutenant un corps plutôt long et fin.
    Je vous l’ai dit. Grá c’est le plus bel animal du monde.


    -------------------------------------------------------------------------------------------------------

    GOÛTS : Qu’est ce qu’il aime ? Beaucoup de chose en vérité. Il aime la nature, le bacon, la pizza (oui allez comprendre, il adore la pizza), les pâtes à la carbonara. En fait, je crois qu’il compense mon manque de nourriture sur lui. Il m’aime aussi moi. Enfin, je crois.

    PHOBIES :Il vous répondra que sa plus grande peur, c’est de ne jamais me revoir heureuse.





Et Vous ?

PRÉNOM : Lauriane

ÂGE : 19 ans

PUFF : Spoody, anciennement Darky

DOUBLE-COMPTE ? : Oui, Gaby ^^

COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ? Top site.

POURQUOI VOUS ÊTES VOUS INCRIT(E) ? Parce que je l’aime.

CHOSES A AMÉLIORER ? : J’aime toujours pas le vert du design xD.

CODE DU RÈGLEMENT ET DU CONCEPT : Ok by Arya

MOT DE LA FIN ? : Pouët


Dernière édition par Eden O'Brian le Sam 17 Juil - 20:44, édité 4 fois
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Eden O'Brian

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MessageSujet: Re: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyMer 14 Juil - 23:49


Leur Histoire.

PASSÉ :

« Toute les histoire commencent pareilles, rien de nouveau sous la lune. »


Il parait que ma naissance fut le plus beau jour de la vie de ma mère. Dublin, le 24 décembre 1991. Mais n’y croyez pas trop, pour ma mère, il y a eu beaucoup de plus beau jour de sa vie. Et bizarrement, il me concerne tous. Ma mère n’a jamais eu aucune objectivité quand ça me concerne, allez savoir pourquoi.
Ce 24 décembre, c’était le cadeau de Noël de mes parents que j’avais décidé de faire. Un des seuls Noël que je leur offrirais par la suite. Enfin, ce n’était pas un cadeau merveilleux…je suis sortie du ventre avec une couleur proche du bleu, au lieu du rouge des nouveau-nés. En verité, j’avais le cordon ombilical enroulé deux fois autour du cou, je vous laisse imaginer ce que ça fait pour respirer. Un bébé est censé prendre sa première goulée d’air à sa naissance, moi j’ai failli mourir. Mes parents ont dû me laisser une semaine et demi à la maternité, à être soigné, puis sous respirateur pour mes premières goulées d’air. Et puis, vous savez que cadeau de Noël ils ont reçu par la même occasion, un petit paquet auquel il ne s’attendait pas, mais alors pas du tout. Un moineau. Ouais, un moineau, mais un oisillon bien sur, tout petit, tout frêle qui piaillait. Ils ont voulu le faire sortir de la maternité, mais dès qu’ils le touchaient, le bébé que j’étais se mettait à hurler de douleur. Ils ne l’ont plus jamais touché.
Vous savez le pire dans ma naissance, c’est que ces instants auprès de moi pour mes parents ont été merveilleux, pas d’inquiétude, rien. On aurait pu croire que c’était parce qu’ils avaient foi en la médecine, mais même quand on a foi, quand on voit son bébé mourir à petit feu, on n’est pas heureux. Eux, ils ne pouvaient s’empêcher de l’être. En verité, le 24 décembre 1991, je crois que j’ai signé un pacte avec le diable. J’en suis presque convaincue.

J’ai fini par sorti de la maternité, après avoir passé trois semaines en soin intensif. Mais vous savez le plus drôle ? Ce que mes parents se sont promis de me protéger de telle façon que ça ne m’arriverait plus jamais, l’hôpital. Le plus drôle, c’est que dans ma vie, en plus de ma naissance un peu foireuse, je suis retournée, non seulement à l’hôpital, mais en soin intensif quatre fois. Et ce n’est pas faute de m’avoir mal protégée, peut-être qu’ils l’ont même un peu trop fait.

Eden, ils ont décidé de m’appeler Eden dès le moment où je suis sortie en suffoquant du ventre de ma mère, et vous savez pourquoi ? Parce que je les rendais heureux, alors j’étais forcement paradisiaque. C’est encore plus drôle, parce que le diable a posé un doux baiser sur mon front. Un deuxième jardin d’Eden, ça ne peut pas exister. Alors moi, j’étais son jardin d’Eden.

« Mademoiselle j'ai mes raisons.
Une foule de questions, de prénoms. »


Un enfant, quand ça grandit, ça découvre. Je n’ai personnellement pas déroger à la règle. En vérité, il parait que je n’étais pas un enfant agréable. Etant bébé, je pleurais tout le temps. Puis en grandissant, mes parents m’ont mis à la crèche, même si me quitter leur était difficile. Ils étaient tellement heureux quand ils étaient à mes cotés. Et moi j’étais une enfant difficile, à la crèche, je restais seule, tout le temps seule. Tout ça, je le sais parce que l’on me l’a raconté. Mais en même temps, je m’en doute, parce que je n’ai pas changé.

Les enfants commencent à rire à 24 semaines. Il a fallut attendre mes 7 ans pour qu’un rire sorte de ma gorge. Quand mes parents me mettaient à la crèche, j’étais l’enfant la plus asociale qu’il soit, je n’allais jamais vers les autres, je ne parlais pas, je ne jouais pas. En grandissant, je n’ai pas vraiment changé.

J’ai appris à parler, comme tout les autres enfants et vers 5 ans, je posais des millions de question, j’étais très curieuse, le médecin s’inquiétait, parce que je posais des questions que les enfants ne posent pas. Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Comment fait-on pour mourir, ou encore : est ce que c’est possible de ne jamais être heureux de toute sa vie ?

Mon daemon était lui aussi très instable au niveau de sa forme, peut-être que c’est normal, je n’en sais rien, mais il changeait environ 50 fois de forme par jour, il ne se stabilisait jamais. Grá était le seul qui me faisait ressentir un peu de joie. Il a toujours été tellement heureux, c’est peut-être pour ça. Il me transmettait sa bonne humeur, je lui donnais ma joie. C’est lui qui m’a arraché mon premier rire d’ailleurs.

Puis il y a eu l’école, et c’est là que la spirale infernale à commencer. Les gens venaient sans cesse vers moi, et je ne comprenait pas pourquoi, j’étais toujours renfrognée, dans mon coin, ou alors je pleurais. Je sortais au moins 3 fois par jour de classe pour aller pleurer dans les toilettes, c’était devenu habituel. Mais il y avait pire que ça. Je passais mon temps à m’inventer des prénoms. La toute première année, j’avais décidé de m’appeler Aline, et tout mes camarades de classe pensaient que c’était mon prénom, même la prof avait fini par y croire. La deuxième année, c’était Pauline, puis Claire, ensuite Mélanie. Et à chacune sa personnalité. Je changeais de nom comme de comportement. Tantôt violente, tantôt douce et calme, puis je redevenais Eden, la tristesse.

A 8 ans, j’ai été voir un psy, ou plutôt, on m’a envoyé voir un psy, je ne mangeais plus. En vérité, ce n’était pas moi, je m’appelais Caroline à ce moment là, je m’en souviens parfaitement. On m’a diagnostiqué un dédoublement de la personnalité doublé d’anorexie.


« Avoir l'air d'aller plutôt bien, déjeuner, y penser au moins.
Tenir, tenir, tenir debout et demain…
Faire une liste de trucs qui vont bien, m'y tenir, essayer au moins,
Tenir, tenir, tenir debout et demain…»


Bienvenue dans mon enfer personnel. Je suis redevenue Eden. Ce qu’ils n’avaient pas pris en compte, ce que mon con de psy, que je voyais 3 fois par semaine, après les cours, c’est qu’il n’y avait pas que ça. Malgré les tentatives de mon daemon, je ne me sentais jamais bien, je pensais à la mort à longueur de temps. J’avais envie de quitter cette terre, et je n’avais aucune raison de vouloir ça. J’avais des parents adorables, qui passaient leur temps à me gâter.
J’avais tout ce que je voulais, bien sur, après ça, ils ont passés leur temps à encore plus me protéger. Je faisais semblant de manger, la nourriture qu’on me servait à table, je la donnais au chien quand mes parents tournaient le regard. J’ai commencé à perdre du poids, beaucoup de poids, et personne ne comprenait, parce que je mangeais, ils me surveillaient. Je ne pouvais même plus manger à la cantine le midi, alors mes parents venaient me chercher en voiture.

14 décembre 1999. Jour tragique pour mes parents. Je n’avais pas mangé depuis trop longtemps, je tombe dans les pommes pendant les cours, je finis aux urgences. Je n’ai plus assez de nutriment dans le sang. Je refuse de manger dans les premiers temps, puis je fais semblant, je cache la nourriture dans mes livres pour qu’on croit que je me suis nourrie. Le 24 décembre, j’ai 8 ans. Je suis transportée en soins intensifs pour la deuxième fois de ma vie. Je suis mis sous perfusion. Les infirmières passent leurs temps dans ma chambre, parce qu’en ma présence, elles se sentent bien. Grá prend la forme d’un oiseau, il n’a pas le droit d’être dans l’enceinte de l’hôpital.

Quand je sors, la routine reprend, et je retourne chez le psy. Il n’arrive pas a savoir ce que j’ai, moi qui dégage tant de joie. Mais d’où vient-elle, toute cette joie ? Je suis un peu malheureuse, mais il ne s’en fait pas. Je dois tenir une liste des choses que j’aimerais faire, soit disant que ça m’aidera à aller mieux. Je ne vois pas la différence, parce que ma liste reste désespérément vide.

9 ans. Je fais semblant d’aller bien, mes parents y croient, ils y croient tellement. Je fais de bon résultat à l’école, j’ai un groupe d’amis. En verité, ils ne m’aiment pas, simplement je leur ai demandé de rester à mes cotés pour que mes parents y croient, et en échange, ils sont tout le temps heureux. Il m’ont dit que quand je suis pas avec eux, ils sont tristes. J’ai commencé à me poser des questions. Puis j’en ai eu marre de vivre. Grá n’a rien pu faire. Je vole la lame de rasoir de mon père et allume un bain froid. J’ai entendu ça quelque part, en cours surement, le sang et le froid, les veines et les artères. Et je coupe, parce que je n’en peux plus. Grá souffre, c’est lui qui me fait appeler mes parents.

Et je finis aux soins intensifs pour la troisième fois de ma vie.

« Si tu veux mon avis il n’est jamais trop tard ou dans mon cas trop tôt, pour être ce que tu as envie d’être. Il n’y a pas de limite de temps, c’est quand tu veux. Tu peux changer ou rester la même. Il n’y a pas de règles pour ça. On peut en tirer le meilleur ou le pire. J’espère que tu en tireras le meilleur, j’espère que tu verras des choses qui te secoueront. Que tu ressentiras des choses que tu n’as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes qui ont un point de vue différent. J’espère que tu seras fière de ta vie. Et que si tu découvres que ça n’est pas le cas, j’espère que tu auras la force de tout recommencer. »

Le psy a dit que je voulais faire mon intéressante. Ma mère a arrêté de travailler. Je passe deux ans dans une routine affolante. Affligeante. Je finis par passer la dizaine, puis j’arrive à onze ans et je le rencontre. J’ai changé d’école, perdu tout ceux qui faisait semblant d’être mes amis. Je n’ai pas pleuré, je ne pleurs plus depuis longtemps. Le 1 septembre 2003, j’ai rencontré un garçon. Il s’appelait Tom. Et j’ai recommencé à manger

Lui ne c’est jamais intéressé à moi, ou pas de la manière dont j’aurais voulu. Trois mois après avoir atterrit dans sa classe, celui que je surnomme en secret mon prince et dont le nom couvre les pages d’un ignoble journal intime me parle pour la première fois. Je ne lui plais pas, mais il sort avec moi, pour rendre la fille dont il est amoureuse jalouse. Il voulait rompre, deux semaines plus tard, je l’ai fait à sa place. Et puis j’ai continué mon chemin, ce n’était qu’un connard.

12, 13, 14, 15.

Le temps poursuit sa course, inlassablement. Et à 15 ans, je finis à nouveau à l’hôpital, en soins intensifs. Avec Grá, nous nous sommes pris une voiture en plein fouet. Mes parents auront essayé toute leurs vies de me protéger sans succès. 15 ans. Quelle année, j’ai ma première relation sexuelle, je décide qu’à la fin de l’année, je quitte mes parents, ce sera leur cadeau de Noël, je prendrais un appart, je trouverais un boulot. Mes résultats scolaires sont parfaits, et je ne finirais pas le lycée, je vais faire un petit boulot pourri, je n’en ai rien à faire.

Cette même année, j’ai ma première histoire d’amour aussi. Il faut savoir que j’ai couché avec un garçon, mais je ne l’aimais pas, j’essayais juste de trouvé un moyen de me sentir vivante.
Elle s’appelait Heaven. On s’était bien trouvé non ? C’était un papillon de nuit, elle m’entrainait dans tout un tas d’histoire, elle me rendait heureuse. Je crois que c’est parce qu’elle l’avait toujours beaucoup trop été, alors mon don n’avait aucun effet sur elle. Je pouvais ainsi garder mon bonheur pour moi. J’étais folle amoureuse. Et puis je me sentais bien dans ses bras. Grá pouvait enfin se reposer. Il prenait souvent la forme d’un chien. Parce que j’ai toujours adoré les chiens. Il continuait à tout faire pour me rendre heureuse.

Mais tout à une fin, même le jardin d’Eden et le paradis finissent par être séparer. Elle m’a dit des choses très belles. Qu’il suffisait de vouloir pour pouvoir s’en sortir, qu’il n’était jamais trop tard pour devenir quelqu’un d’autre. Je ne l’ai pas crue. J’étais enfermée dans ma douleur, beaucoup trop enfermée. Mais elle avait raison, il n’était pas trop tard. Simplement, pour la première fois de ma vie, je savais pourquoi j’étais mal, et j’adorais ça.
Je suis restée dans cette douleur pendant quatre mois. Après les vacances de Noël, j’ai quitté mes parents pour aller vivre dans un appartement à Dublin. Grace à mes excellents résultats et malgré mon jeune âge, je suis devenue secrétaire. Ah oui, et contre coucherie une fois par semaine avec le PDG de la boite et une autre fois par semaine avec l’embaucheur. Mais ça n’avait pas d’importance. On aurait pu me traiter de pute, j’avais choisi ma route.

« Bon voyons voir, après avoir décrété que je suis dépressive ou quelque chose de ce genre, vous me mettrez sous traitement. Je partirais d’ici, et je retournerais travailler avec mes nouveaux antidépresseurs. J’irais diner avec mes parents et j’arriverais à les convaincre que je suis redevenue celle qui ne leur a jamais posé de problème. Je vais bien, je vous assure. »

J’ai eu 17 ans, après une année difficile. Je faisais semblant d’aller bien, et tantôt j’allais mal, je ne sais plus très bien pourquoi. C’était ma routine, mon habitude. Et un jour, j’en ai eu assez, à nouveau. Et j’ai avalé tout un tas de somnifère, avaler un paquet d’alcool. Et j’ai fini, une fois de plus au soins intensifs. J’ai hais Grá pour ça. Pour avoir téléphoner aux urgences sous une forme de singe. Je l’ai haï tellement. Fort.

Mon psy a décrété que j’étais dépressive. Il m’a mis sous traitement. Je suis retourné bosser. Je suis retournée voir mes parents et je les ai convaincu que j’étais redevenue celle qui ne leur avait jamais posé de problème.

J’ai arrêté de parler, j’ai arrêté de manger. Et j’ai rencontré une personne comme moi, avec un daemon. Son don à lui, c’était de voir le don des autres. Il m’a expliqué que j’étais un diffuseur à joie, et que c’était surement pour ça que je n’étais jamais heureuse. Je diffusais ma joie de vivre. J’ai reçu cette lettre de Lindwüen. Et j’ai eu 18 ans.
Grá est devenu un chacal, et pour la première fois de sa vie, il a arrêté de changer de forme toute les 10 minutes. Je voulais être heureuse, j’ai toujours voulu être heureuse, alors s’il y a moyen d’apprendre à contrôler mon « don » je suis preneuse, c’est évident. Je veux que ma joie reste ma joie et pas celle des autres. Je comprends pourquoi j’étais bien avec Heaven, parce qu’elle avait sa joie propre.

Mais je vais bien, je vous assure.


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*Satine Liam
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MessageSujet: Re: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyJeu 15 Juil - 9:15

Re-Welcoomeuh!!!
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Gabriel J. Lackey

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MessageSujet: Re: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyJeu 15 Juil - 12:56

Merci =)
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Kyllian Dahmer
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MessageSujet: Re: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyJeu 15 Juil - 13:16

    Re"welc' ^^
    Passe dans les listes et tu peux la jouer ^^
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Kalhan Xénia
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MessageSujet: Re: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyJeu 15 Juil - 21:28

Re welc !
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MessageSujet: Re: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyVen 16 Juil - 7:07

    Re-Welc' (pour pas changer la formule. xD)
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Pauline Salmont

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MessageSujet: Re: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyLun 19 Juil - 16:55

Re welc', pour changer xD
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Aaron Dwayne
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MessageSujet: Re: Eddy, la fille malheur.   Eddy, la fille malheur. EmptyVen 23 Juil - 12:43

    Welc à elle, je déplace ( Bapho, oublie pas de le faire quand tu valide.. )
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