Lindwüen Daëmon
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 Ça ira comme un lundi ||Phoenix

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Effy A. Stowards

Effy A. Stowards


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Pouvoir : Mimétisme porc-épic (càd, qu'elle peut faire sortir des piquants semblables à ceux d'un porc-épic de son corps).
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MessageSujet: Ça ira comme un lundi ||Phoenix   Ça ira comme un lundi ||Phoenix EmptyMar 16 Mar - 21:41


A l’air libre
les oiseaux ont eux aussi le vertige



Allongée sur mon petit lit avec mes mains sur le visage, je me demandais encore ce que je foutais ici. Je détestais déjà cette université et n’avait qu’une envie ;retourner à Londres. J’étais tellement tranquille dans mon petit appart’, toute seule avec Seth, il n’avait fallu que d’un stupide bout de papier pour chambouler toute ma vie. J’avais déjà ras-le-bol de cet endroit, peut être que j’arriverais à tenir une semaine. Ouais peut être.

*Ce n’est que ton premier jour ! Tu m’avais promis de faire des efforts.*

Apparemment, Seth avait suivi le fil de mes pensées et elles n’avaient pas l’air de lui plaire. Je perçus une pointe de colère dans ses intonations. Il devait trouver cette université plus importante que je ne le pensais, qu’est ce qu’il avait dit déjà ? Ah oui, « c’est une seconde chance ». N’importe quoi, il était bien naïf, le pauvre. D’ailleurs, j’étais certaine de ne jamais avoir promis quelque chose d’aussi stupide.
Je me relevai rapidement et m’assis en tailleur sur les couvertures avant de m’étirer les bras. La chambre n’était pas très grande et assez insignifiante mais c’était déjà bien supérieur à mes anciennes chambres. J’étais arrivée quelques heures plus tôt mais il ne m’avait pas fallu une heure entière pour ranger mes affaires, mis à part ma garde-robe impressionnante, je ne possédais pas grand-chose.
Ne supportant plus de rester cloîtrée entre quatre murs (moches, en plus), je sortis rapidement de la chambre, Sempkö me suivant de près. Il se familiarisait doucement avec les lieux, humant les différentes odeurs et se créant divers points de repères. Il avait l’air d’apprécier l’endroit, comme un gosse dans un magasin de jouet. Ses grands yeux bruns ne manquaient rien, pas le moindre détails et sa mémoire enregistrait tout ce dont elle était capable. Je poussai un soupir exaspéré à son intention mais il m’ignora, trop absorbé par ses…"découvertes" si géniales. Je ne comprenais pas comment il pouvait se réjouir à ce point et cela me tapait vraiment sur les nerfs. Je marchais donc dans le couloir principal, absorbée par mes pensées quand je fus heurtée de plein fouet. Je dû me rattraper à une plante décoratrice pour ne pas tomber puis je relevai la tête et vis un garçon qui se tenait droit comme un « i » devant moi, l’air pincé.

« Désolé mais je suis pressé. On t’a jamais dit de ne pas se mettre en travers du chemin des autres ? »

Je ne lui répondis pas mais lui lançai le regard le plus froid dont j’étais capable, priant en silence pour qu’il se fasse écraser par dieu-sait-quoi et qu’il finisse agonisant sur un trottoir. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils connaissent l’accueil ici, ouais de vrais pros. Seth me lança un de ses regards qui veulent dire « arrête ta mauvaise humeur » auquel je répondis par une mine boudeuse. Comment voulait-il que je sois de bonne humeur ?


Dehors, il faisait beau. Ciel dégagé et soleil au rendez-vous mais avec tout de même un vent assez froid, rappelant le mois de mars. Malgré cela, on sentait le goût du printemps arrivant à grands pas. Semp’ leva la tête et huma l’air frais. Je l'imitai, mon regard plongeant dans le ciel bleu sans nuages. J’aurais préféré qu’il pleuve. La bonne pluie diluvienne et glacée, celle qui remet les idées en places et qui nous condamne à restés cloitrés au chaud en maudissant les gros nuages gris. Ce temps aurait bien mieux collé à mon humeur ; maussade (et encore, le mot est faible).
Je shootai dans un caillou, salissant mes tennis au passage.

*J’ai envie d’aller au bar, y a rien à faire ici. Tu crois qu’il y en a un pas trop loin ? J’aurais du prendre un plan de la ville quand on est allés à l’accueil.*

Il se tourna vers moi et cette fois, la colère était bien visible dans ses yeux. Mais qu’est ce qu’il espérait ? Que je sautillerais partout en criant « La vie est belle » ?! J’avais beau adoré Seth, je ne pouvais pas m’empêcher de le trouver simplet quand il se comportait de la sorte.

*Arrête de faire comme si je te demandais l’impossible. Laisse-lui une chance à cette stupide université ! Alors tu feras ce que tu veux le week-end mais là, tu viens visiter avec moi.*

Entendu, Ô grand maître U.U

Je lui obéis donc et le suivis dans de petits chemins (si on peut appeler ça des chemins). Au bout de longues minutes silencieuses, nous déboulâmes dans un espèce de champs. Un champ de…tournesols Ôo Mais qu’est ce qu’ils font avec des tournesols ^o) ? Ça sert à rien un tournesol.
Je haussai les épaules, préférant ne rien savoir et suivis Seth qui entrait dans le champs, ses grosses pattes écrasant au passage les hautes tiges.
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Phoenix N. Meadows.

Phoenix N. Meadows.


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MessageSujet: Re: Ça ira comme un lundi ||Phoenix   Ça ira comme un lundi ||Phoenix EmptyLun 22 Mar - 3:23

    Le soleil était déjà haut dans le ciel, éclairant la chambre de Phoenix d’une lumière accueillante, la jeune femme était couchée sur le lit, ses écouteurs sur les oreilles et un livre à la main. Écoutant une douce musique d’Yiruma, un pianiste tout simplement merveilleux, elle n’avait jamais réussi à lire tout en écoutant une musique avec des paroles, la raison pour laquelle qu’elle écoutait une berceuse composée entièrement de piano. Le livre qu’elle tenait à la main n’était autre qu’un classique bien connu, une histoire romantique qui faisait rêver tant de jeunes femmes. Elle n’aimait pas avouer qu’elle adorait lire ce livre en particulier, elle n’était pas ce genre de fille à devenir dépendante pourtant l’écriture était si facile, sans complexe pour comprendre une phrase. C’était ce qu’elle aimait de ce livre même si elle le gardait cacher.

    You know there's still a place for people like us.
    Pendant que Phoenix lisait bien tranquillement, Endacak roupillait doucement tout près, couché en vache sur un genre de matelas bien confortable, Phoenix n’avait pas excepté qu’il couche directement sur le plancher et le voilà maintenant avec un petit matelas tout aussi bien confortable qu’un lit normal. Rêvant d’un songe bien coloré, avec de nombreux animaux qui se baladent de droite à gauche, il était le roi du monde. Ne rêvait-il pas tous de cela ? Être ce roi dont tous veulent ? Peu à peu, il se sentait déconnecté de son pays imaginaire pour revenir dans cette réalité, comme lorsqu’il s’est endormi, Phoenix était toujours dans la même position, ce visage concentré qui était si difficile à intéresser. Se levant de son perchoir visible pour tous, il se posa contre la jeune femme et sans attendre lui retira son livre qu’elle tenait fermement.

    The same blood runs in every hand.
    Plusieurs émotions traversèrent le regard de la jeune femme, la colère, la surprise, l’envie de continuer l’histoire, mais surtout la joie de découvrir son daemon. La joie remporta sur les autres émotions, un mince sourire se dessina rapidement, sur les lèvres de la jeune femme. Même si ce sourire n’avait duré qu’une mince seconde, Endacak l’avait bien vu et il se colla contre la jeune femme. Personne ne pouvait comprendre cette relation entre un humain et son daemon, sa moitié. Phoenix se redressa pour mieux regarder hors de la chambre, par la fenêtre, là ou le soleil chaleureux passait pour éclairer cette chambre vide à cette heure. Plusieurs personnes y étaient, marchant ou lisant comme elle l’avait fait, jouant ou simplement discuter avec d’autres personnes, gestes dont Phoenix ne faisait jamais. Elle avait besoin de sortir, la meilleure idée qui flottait dans son esprit était celle d’aller faire un petit tour dans les champs. Pourtant elle sentait que le soleil était trop menacé, comme s’il essayait de lui transpercé son cœur vide, alla sans attendre fermé le rideau la plongeant dans une obscurité totale mais rassurante, elle reprit sa position initiale, auprès d’Endacak.

    You see it's not the wings that make the angel.
    S’accrochant littéralement à son daemon, un cri de détresse sortit des poumons de la jeune femme, de petites boules de cristaux roulèrent sur ses joues. Endacak surpris par cette crise, se colla plus contre Phoenix, essayant de calmer cette peine qui lui devenait de plus en plus. Après de nombreuse minutes, ils pouvaient être resté ainsi pendant des heures comme simplement une seconde, peu importait le temps pour Endacak. La seule chose qu’il lui importe est le bonheur de Phoenix et rien d’autre. Pour lui, voir la jeune femme de sa vie, sa moitié, dans un tel moment de désespoir lui est insupportable, être impuissant sans pouvoir lui apporter un réconfort le tue tout simplement. Les tremblements de la jeune fille s’arrêtèrent doucement.

      * Tout doux *, murmura l’étalon, protecteur.

    Dans un bruit bruyant mais pas pour autant humiliant, la jeune femme renifla, totalement épuisée.

      * Allez viens, on va aller faire une promenade. *

    La jeune femme se retourna vers son daemon, totalement incertaine, elle ne voulait pas partir de son nid qu’elle devait partager avec des étrangères, à l’ordinaire elle les fuyait mais elle en profitait toujours lorsqu’elle pouvait être seule. Se levant, elle décida de suivre l’ordre d’Endacak, vêtit d’une simple paire de jogging bien confortable d’un gris foncé, d’un énorme chandail d’un vert forêt avec aucun motif à manches longues qui la garde bien au chaud et ses adorables chaussures qu’elle prend toujours n’ayant qu’une seule paire.

    Just have to move the bats out of your head.
    Sortant sa boîte de pansage de sous son lit, elle l’ouvrit et prit l’étrille, d’une douceur extrême, elle lui offrit ce moment, adorant être chouchouté à se point, elle le pansa sans oublier un coin. L’étalon brillait de tout les coutures, heureux d’avoir pu sortir la jeune femme de cet enfer personnel, elle lui montra son dos et sans une parole, sans un regard vers l’arrière, il l’emmena vers le monde extérieur. Direction vers le champ de tournesols, Endacak savait que la jeune femme adorait cette place. Le paysage était d’une toute beauté, rempli de couleurs, de vie. Ils ne prirent pas beaucoup de temps pour se rendre dans ce champ, la jeune femme était restée collé contre l’encolure de son daemon pendant tout le chemin. Le soleil était toujours haut dans les airs, il semblait beaucoup moins menaçant, comme si Endacak réussissait à faire éloigner les enfers personnels de Phoenix. Une joie la prit soudainement et elle sauta du dos de l’étalon pour rejoindre le coté vivant des fleurs qui dansent au rythme du vent. Un sourire, certes assez petit, mais peu importe la grandeur du sourire, elle sourit, ce qui emplie l’étalon d’un réel bonheur. Ils marchèrent ensemble quelques minutes, courant quelques fois, cueillant des fleurs qu’elle décora Endacak avec.
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