Lindwüen Daëmon
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 L’art plastique ne t’amènera rien. ( pv wolfynou )

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Pavel P. Baranov
    you know, life is so short

Pavel P. Baranov


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L’art plastique ne t’amènera rien. ( pv wolfynou ) Empty
MessageSujet: L’art plastique ne t’amènera rien. ( pv wolfynou )   L’art plastique ne t’amènera rien. ( pv wolfynou ) EmptyDim 18 Avr - 0:25


L’art plastique ne t’amènera rien.
Mieux vaut sécher \o/




    Je suis quelqu’un de sérieux. Je pense pouvoir dire cela comme une vérité. En effet, je fais tous mes devoirs, assiste aux cours et suis ce que les profs disent. Je ne fume plus, je ne bois que très très rarement, je ne touche plus à tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la drogue. Je suis un mec clean. Un mec clean qui veut refaire sa vie et aller de l’avant. Mais s’il y a bien un truc que toutes mes bonnes résolutions n’arriveront pas à me faire faire, c’est bien d’aller en cours d’Art Plastique. A-t-on déjà vu un cours aussi inutile ? Barbouiller deux petites fleurs et une maisonnette sur une toile, c’était le truc d’Aristide, pas le mien ! Moi je faisais plutôt dans le cours de sport à l’époque. Et de ce côté-là, j’étais plutôt malheureux. Ce n’est vraiment pas avec nos pauvres deux petites heures d’EPS que j’allais me maintenir en forme ><. Et dire qu’on a quatre heures d’art plastique. Mais où va le monde o____o. Enfin bref, vous serez tout à fait d’accord avec moi pour convenir du fait que l’art plastique ne sert strictement à rien. Et donc, on ne m’en voudra pas d’utiliser mon temps d’une manière plus intelligente que d’aller en cours d’art plastique n’est-ce pas *O*.

    Bien, maintenant que nous sommes d’accord sur le fait que je ne fais rien de mal, nous pouvons passer à autre chose. Il était exactement deux heures et trois minutes lorsque je m’aperçu que j’avais justement deux heures d’art plastique à deux heures trente. J’étais en train de lire sur l’un des canapés du club house et cette illumination assombrie de manière conséquente ma journée. Pas question que j’aille perdre mon temps en cours. Me redressant, je refermais mon livre en marquant ma page avec un dessin qu’Aristide avait autrefois fais à mon attention. Me relevant tout à fait du siège, j’allais dans ma chambre et jetais avec tout de même un peu de soin mon livre sur mon lit, je m’asseyais à côté de celui-ci. Ou plutôt, je me laissais tomber sur mon lit. Je m’affalais, regardant au plafond. Pff … Mille tonnerres, je n’avais vraiment pas envie d’y aller à ce foutu cours --'.

      Taâma : « Et si au lieu de râler tu prenais un peu tes responsabilités en séchant ce cours une bonne fois pour toute ? »
      Pavel : « Attention Tam’, tu sais bien que si j’ai ton autorisation, on ne verra pas un seul de mes cheveux à ce cours avant belle lurette ! »
      Taâma : « S’il te faut ça pour soulager ta conscience, pars donc l’esprit tranquille Pavel, mais arrête de râler. »
      Pavel : « Dans ce cas bella, pas question de rester enfermer par ce beau temps, tout le monde dehors, immediatamente ! »


    Ni une ni deux, j’étais déjà debout en train de chercher du regard un survêt. Je dis chercher du regard car la plupart de mes vêtements étaient par terre ces temps-ci. Propres certes, je vous rassure, mais par terre. S’il y avait bien un truc que six ans chez Clark ne m’avait pas apprit, c’était le rangement de ma chambre. Autant le reste de la maison était impeccable quand l’envie me prenait, autant ma chambre était toujours soumise à un méticuleux bordel organisé qui m’était vital. En effet, je retrouvais toujours ce que je cherchais dans mon bordel. Et dès que je cherchais à le ranger, je perdais plein de trucs. Il m’était ainsi arrivé de perdre quelques chargeurs lorsqu’Aristide décidait qu’elle n’en pouvait plus de mon bazar ambiant. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayer d’être ordonné pour ma chambre mais rien à faire. Autant j’étais quelqu’un de très discipliné et de très ordonné dans tous les autres domaines, autant il me fallait que le bordel règne en maître dans mon espace vital. La preuve que je retrouvais tout ce que je voulais, je venais de mettre la main sur un survêt noir Panzeri. Pourquoi je mentionne le Panzeri ? Parce que c’est une marque italienne \o/. Panzeri veste lo sport, vous ne connaissez pas ? Incultes va. Premièrement cela veut dire Panzeri habille le sport et deuxièmement, c’est une marque qui sponsorise le hand et le volley. Certes je ne pratique aucunes de deux activités régulièrement mais on peut toujours tricher :). Et puis ce qu’il y a de bien avec ces survêts, c’est le fait qu’ils soient plutôt fins. Pas moyen d’avoir trop chaud avec ça et c’est le pied. Mais passons, nous ne sommes certainement pas là pour parler chiffon. Attrapant donc mon survêt, je fermais la chambre à clef et me changeais rapidement, enfilant mon pantalon et changeant de tee-shirt optant pour un gris clair léger, aux dessins géométriques en forme de triangles d’une jolie couleur bleue et blanc. Des baskets légères, grises, mon sac de sport et tout ce qui traîne consciencieusement dedans puis direction, le dehors. Et plus précisément le parc.

    En effet, pourquoi se priver ? Il faisait magnifiquement beau, le soleil semblant même taper un peu trop fort pour certains qui s’étaient abrités sous des arbres et avaient chaussés leur lunettes de soleil. Bonne initiative. Farfouillant dans mon sac, j’en extirpais ma paire de Ray ban aviator que je chaussais nonchalamment. Ca fait moins mal aux yeux de suite *_*. Je vissais de plus les écouteurs de mon Ipod sur mes oreilles, laissant la dernière chanson que j’écoutais se finir. We are the world. L’ancienne, pas la nouvelle avec Justin Bieber s’il vous plait ! Au risque de faire vieux jeu, j’aimais beaucoup la chanson ainsi que ce qu’elle représentait. D’autant plus que c’était l’une des chansons que j’écoutais le plus lorsque je devais effectuer quelques missions spéciales pour Clark. Grimaçant, je préférais me concentrer sur le paysage plutôt que de ressasser trop de souvenirs, bons ou mauvais. Continuant donc mon chemin d’un pas assuré et tranquille, Taâma trottinant à mes côtés, j’inspirais à fond. Il faisait vraiment bon être dehors. Et je sentais bien que Taâma était tout à fait d’accord avec moi car je sentais son cœur pulser de joie à chacun de ses pas. Lui jetant un petit regard de connivence, je la laisser s’éloigner, sachant pertinemment qu’elle garderait toujours un œil sur moi. Je pouvais donc chercher en toute quiétude un endroit tranquille, plat et pas trop exposé à la vue de tous. Non pas que je me cachais d’un éventuel surveillant ou que j’eus honte de faire du sport devant tout le monde mais j’aimais bien être tranquille quand je faisais de l’aïkido. Surtout seul. J’aimais l’aspect solitaire de ce sport, le fait qu’il faille se concentrer pour le pratiquer. Alors à quoi cela rimerait si je faisais ça devant tout le monde o____o.

    Je trouvais finalement mon bonheur au détour d’un bosquet d’arbre. Pensant qu’il y avait un petit terrain dégagé, un peu comme une clairière, entre les arbres aux feuillages suffisamment épais pour le cacher des regards indiscrets, je fus agréablement surpris de tomber sur ce qui semblait être un kiosque. Parfait \o/. Le sol serait certes un peu dur mais on ne pouvait pas tout avoir. Prévenant Taâma de la pensée du fait que j’avais trouvé mon endroit, je gravissais les deux marches qui menaient au sol du kiosque et laissais choir mon sac. Parfait, vraiment. Le kiosque en lui-même n’était pas grand, à peine trois ou quatre mètres de rayons mais c’était amplement suffisant. La gestuelle de l’aïkido, si elle convenait lors d’un combat contre ennemies multiples, avait surtout pour but de tenir une position et de pirouetter. Aussi, le kiosque ferait parfaitement l’affaire. Tandis que je me positionnais au centre du kiosque, ayant laissé mes lunettes sur mon sac, Taâma se glissa silencieusement derrière mon dos et me donna un coup de tête amical dans mon mollet droit avant d’aller se coucher, ou plutôt s’affaler, près de mon sac, sa queue étant la seule partie de son corps qui bougeait encore, bâtant le rythme d’une musique qu’elle seule entendait. Détournant mon attention du félin, je fermais les yeux, inspirais à fond et ramenais mes mains devant mon torse, l’une fermée reposant sur contre l’autre, ouverte en plein. Contractant brièvement mes biceps, je fléchissais les genoux et entamait ce que mon maître Lee aimait nommer la danse du Héron. Très poétique n’est-ce pas >< ? Pour ma part, c’était plutôt un bon moyen d’entretenir mes muscles et d’avoir un semblant de base en art martiaux. Et puis, ces enchaînements, je les connaissais désormais par cœur. Cela faisait pratiquement six ans maintenant que je les répétais inlassablement. Ce n’était certes pas la même chose que le football américain mais c’était tout autant fatiguant. La preuve, après à peine quinze minutes d’effort, j’étais en nage. La faute à ce foutu soleil et à cette foutue chaleur --'. Revenant vers mon sac, j’y piochais une bouteille d’eau et buvais une longue rasade d’eau bien fraîche, prenant le temps de boire lentement pour éviter les crampes d’estomac que quiconque aurait en buvant trop rapidement après un effort. Ôtant même mon tee-shirt, je laissais le vent qui s’était levé depuis peu me rafraîchir. Dieu ce que j’avais bien fait de venir ici plutôt que d’aller à ce foutu cours d’art ! Roulant des épaules, mon regard tomba sur l’une de mes cicatrices. Elle était sur l’intérieur de mon avant bras gauche. Coup de couteau. Caressant distraitement la demi-lune argentée, je refusais catégoriquement de me rappeler comment je m’étais fait cette blessure.

    Parce que je n’avais pas vraiment de chance, je me souvenais de chaque type et de chaque second pendant lesquelles je m’étais blessé. J’en avais parlé avec Kale lorsqu’il était encore en vie puis plus tard à Clark lui-même. Et si le premier m’avait dit ne plus se souvenir pour sa part de tous les hommes qui l’avaient blessés pour la simple et bonne raison que bon nombre étaient morts après l’avoir touché, Clark m’avait lui avoué qu’il en était de même pour lui que pour moi. Mais, contrairement à moi, il aimait cela. Il disait que cela le rendait plus humains. Pour moi, aujourd’hui, cela ne faisait plutôt que remuer le couteau dans une plaie encore bien vive. Secouant la tête, je passais une main distraite sur ma nuque, effleurant du bout des doigts le relief que formait l’encre du haut de mon tatouage. Un grand ange aux ailes déployées dont je frôlais la tête. Lui aussi porteur de bons nombres de souvenirs. Laissant retomber ma main, je jurais à voix haute. Je me détestais lorsque j’étais ainsi, d’humeur morose et nostalgique. Laissant tomber la bouteille d’eau sur le sac, je m’appuyais contre la rambarde du kiosque et fermais les yeux. On n’a qu’une vie. Et il faut tâcher de la vivre à fond.
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