Lindwüen Daëmon
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 Même pas peur. - Private -

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Lauriane A. Emingweys

Lauriane A. Emingweys


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MessageSujet: Même pas peur. - Private -   Même pas peur. - Private - EmptyLun 15 Mar - 20:09

      Ce jour-là tu seras libre.
      Et la liberté c'est le pouvoir.

      AARON DWAYNE


    Assise dans la voiture militaire, le pied posée sur le rebord de ma fenêtre grande ouverte, je regardais le paysage défilait avec un étrange sourire. Le soldat qui avait eu pour mission de m'accompagner jusqu'à ma nouvelle université était pâle comme un linge et conduisait le plus vite possible. Il n'en pouvait certainement plus d'être avec moi et mon daemon. Le sien, un lézard, s'était réfugié entre ses jambes et je pouvais de temps en temps sentir ses yeux méfiants me scruter. Jayra s’était confortablement installé sur les sièges arrières et s’était endormi pendant le voyage. Régulièrement je me retournais et tendais vers lui mon bras pour effleurer sa fourrure douce. Dans ces moments-là un sourire plus triste traversait mes lèvres et je sentais bien qu’il en avait marre de voyager et de déménager. Soudain, un éclat un peu plus blanc attira mon regard. Je relevai les yeux derrière mes lunettes de soleil noires et soufflai la fumée de ma cigarette : l’université. Au travers des arbres je vis un grand bâtiment se dessiner. Le soldat se racla la gorge, vira sur la droite et passa sur un petit chemin terreux. Ballottée par le voyage, la voiture arriva sur un parking. Elle s’arrêta. Je poussai un soupir, enlevai mes pieds du rebord de la fenêtre et jetai ma cigarette. Poussant d’un grand coup de pied la porte de la voiture, le bruit claqua dans l’air froid de ce matin-là. Je haussai les sourcils d’un air satisfait et basculai mon siège pour faire passer mon tigre. Il poussa un bâillement bruyant et descendit sans se presser. Le sous-merde qui me servait de chauffeur s’était empressé de sortir mes bagages et maintenant il attendait comme un idiot. Je posai sur lui mon regard or et un sourire sadique se dessina sur mes lèvres.

      « Allez c’est bon, tu peux te casser. Va donc dire à ces trouillards de sergents que je suis bien arrivée. Qu’ils n’ont plus rien à craindre... »


    Il fit un pas en arrière puis, dans un geste décisif, me salua militairement. Je le lui rendis vaguement. Il rentra dans la voiture, fit gronder le moteur et s’en alla. J’observais longtemps la voiture marron et verte s’éloigner dans la poussière. Puis je me retournai vers le bâtiment et lançai un regard haineux aux infrastructures : ils auraient bien pu se garder d’envoyer leur petite « brochure » à mon centre de l’armée. J’aurais évité de me retrouver ici. Voilà quelques mois que les commandants voulaient se débarrasser de moi, ils avaient trouvé une solution... J’allumai une nouvelle cigarette, pris ma valise d’une main et partis en roulant des hanches vers l’accueil. Mon tigre à ma droite marchait avec fierté et prétention. Je croisai un groupe d’élèves qui s’arrêtèrent et me reluquèrent de haut en bas : ben quoi, elle vous plaît pas ma tenue ? Rien à foutre Cool J’étais vêtue de mon blouson en cuir, d’un jean délavé et troué ainsi que mes rangers. Mes cheveux blonds tombaient sur mes épaules, en boucles régulières. Vous pouvez bien croire que j’avais passé des heures à me les coiffer, mais la réalité était qu’ils étaient toujours comme ça. Je me dirigeai d’un pas affirmé vers le meneur du petit groupe, un gars accompagné d’une sorte de bulldog. Il me jeta un regard qui en disait long sur ce qu’il pensait déjà de moi, mais je m’en foutais pas mal. Je vins m’arrêter devant lui et tirai sur ma cigarette.

      « C’est pour quoi ? »
      « L‘accueil pour les nouveaux élèves. »
      « Au rez-de-chaussée du bâtiment en face de toi. Tu peux pas le louper c’est écrit en gros. » déclara-t-il tout fier.
      « Je suis du genre à louper les choses essentielles. »


    Je secouai ma cigarette et de la cendre alla s’écraser sur ses belles chaussures vernies. Je lui lançai un sourire provocateur et passai à sa droite en lui donnant un coup d’épaule. J’entendis son chien grogner et je lâchai un ricanement. Mon tigre découvrit ses crocs et lâcha un grondement. Les étudiants me regardèrent et s’en allèrent s’en demander leur reste. Même pas amusant...

    _______


    Le bureau était petit. Jayra avait de la peine à s’y tenir couché sans toucher un objet. L’homme devant moi avait de petites lunettes et il ne cessait de faire le lien entre ma tenue, mon visage et mon dossier. J’attendais, assise au fond du siège tout dur, profondément ennuyée de devoir attendre si longtemps.

      « Il y a un problème avec mon dossier ? » lâchai-je avec empressement.
      « Non, bien sûr que non... Seulement je n’y vois nulle part mention de votre don. »
      « Ah. »


    Je me penchai en avant et affichai un faux air intéressée. Je posai mon regard sur mon dossier et vis que, en effet, la case où il y avait écrit ‘don’ était vide. Je relevai le nez et lui souris, avec plus de provocation. Je haussai un sourcil et retournai m’installer dans le fond de mon siège, bien callée contre mon dossier. L’homme me considéra avec méfiance puis posa sur stylo sur l’institution où j’étais juste avant cette université : Armée. Il releva son regard marron et, du bout de l’index, remit ses lunettes en place. Depuis le début de notre rencontre, c’était la 98 fois. C’était exaspérant.

      « Vous comprenez, mademoiselle Thanor, nous avons besoin de ce renseignement. »
      « Ah. »
      « Oui... Serait-il possible de l’avoir ? »
      « Serait-il possible de visiter cet endroit ? »
      « Oui bien sûr ! Je vous appelle un surveillant. »


    Des esclaves, tous es esclaves \o/ Bon sang à l'armée on m'aurait envoyé balader joliment, et ici les pions servaient de guides. Enorme... x') Il appuya sur un petit bouton d’interphone et demanda un certain Aaron. Je lâchai un nouveau soupir et roulai des épaules. L’énervement grimpait en flèche et je n’en pouvais plus de ce petit bureau. Jayra fouetta l’air de sa queue et fixa l’humain. Celui-ci détourna le regard et fit semblant de compter les nombres d’établissements où j’étais. Bon sang mais il va me laisser sortir ? >__> J’entendis des pas dans le couloir, ignorant si c’était le surveillant chargé de me faire visiter ce trou du cul du monde ou bien un simple élève pommé. Pour la première fois l’armée me manqua cruellement et je passai ma langue sur mes lèvres. Je me levai d’un geste sec, la chaise recula violemment et alla heurter un meuble. L’homme sursauta et Jayra poussa un grondement. Je posai mes deux mains sur son bureau et lui lançai un regard noir.

      « Je ne sais pas si c’est une bonne idée... »
      « Vous savez... » dit-il d’une voix tremblante. « Nous avons de tout ici. »
      « Je suis une chasseuse. »
      « Que... Comment ? Une... »
      « Chasseuse. » le coupai-je.


    Il l’écrivait sur mon dossier et releva vers moi son regard effrayé. Un long sourire vicieux s’étala sur mon visage et je me penchai en avant. Relevant une de mes mains vers son visage, je la fis tourner juste sous nez pour qu’il comprenne. Les longues griffes poussèrent au bout de mes ongles et j’observai avec un amusement malsain une goutte de sueur glisser le long du front de l’homme. Je lui souris de toutes mes dents, veillant bien à faire dépasser mes canines.

      « Satisfait ? » susurrai-je.
      « Je... Euh... Oui ! »


    Il recula d’un bond et je me redressai, un regard impérieux sur lui. Le dominant de toute ma hauteur, Jayra s’assit aussi et bâilla. La poignée de la porte tourna et tous les deux, d’un même mouvement, nous nous tournâmes vers la personne qui rentrait. Mes griffes rentraient tout doucement dans mes doigts et l’homme que je venais de terroriser était plus pâle que le linge. Envie de chair fraîche ?
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Aaron Dwayne
    « ...ou comment être un Feu Follet sur pattes \o/ »

Aaron Dwayne


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MessageSujet: Re: Même pas peur. - Private -   Même pas peur. - Private - EmptyLun 15 Mar - 22:19

    « Aaron ? Si je le vois je vous l'envoie... mais vous savez ce que c'est ces temps ci. »


La pionne hocha tristement la tête et raccrocha, se préparant à y aller elle même. Croiser Aaron ces temps ci c'était rare. Et lorsqu'elle apercevait sa silhouette au loin il trouvait toujours le moyen de disparaitre avant qu'elle n'ait pu le rejoindre. Elle l'aimait bien, il avait toujours été sympa avec elle. L'ancien Aaron Dwayne lui manquait. Terriblement. Elle rassembla ses papiers, les rassembla en les frappant doucement contre la table, soupira en se levant.

    « Besoin d'aide ? »


Elle se figea, leva brusquement les yeux. En face d'elle, l'homme fantôme de l'université. Appuyé nonchalamment dans l'encadrement de la porte, ses yeux gris rivés sur elle, Aaron Dwayne. Dans un sale état. Elle grimaça.

    « Aaron. Ça faisait longtemps. Tu va.. bien ? »
    « Bonjour Jenny. » répondit-il en oubliant la dernière question inutile


La pionne se mordit la lèvre, contourna le bureau, vint poser une main compatissante sur son bras. Assez délicate, Jenny fit semblant de ne pas avoir remarqué son bref sursaut quand elle l'avait touché. Apparemment il n'allait pas vraiment mieux. Peu bavarde, la jeune femme lui expliqua ce que Hadley voulait de lui. Sans rien ajouter d'autre, Aaron hocha de la tête et se retourna en se dirigeant vers l'accueil.

    « Aaron ? » appela Jenny, incertaine.
    « Ça va. » coupa-t-il brutalement. « Ça va Jenn', merci. »


Et plus insaisissable et triste que de la brume il s'éloigna. Serrant les poings, la pionne soupira, s'appuya sur le mur en le regardant s'éloigner, cajola son chat-daëmon et rentra dans le bureau. Décidément, elle regrettait l'ancien Aaron. Ça lui faisait presque mal au cœur de le voir comme ça. Elle repoussa du bout du doigt un casque laissé sur le comptoir qui séparait élèves et pions, se mordit la lèvre. Il redeviendrait comme avant. Aaron était de ces hommes qui n'avaient besoin de personne pour s'en remettre. Elle en était persuadée. Ce n'était qu'une question de temps. Satisfaite, elle retourna à son travail.


    « Et comment tu dis qu'elle s'appelle ? »
    « Erell... euh.. Ainrel ? Je ne sais plus. »
    « Vraiment ? »
    « Jack. Voilà, elle s'appelle Jack. »
    « Jack ?! @__@ Euh.. Aaron, t'es au courant que c'est pas un prénom très... féminin disons ? »


Le sourire narquois qui apparu fugacement au coin des lèvres de son humain indiqua à Gaïa qu'il se fichait simplement d'elle. Éclatant de rire joyeusement, elle vint voleter près de son oreille et lui chatouilla la joue amoureusement. Aaron leva les yeux vers elle, réussit à lui dédier un maigre sourire. Celui qu'elle lui rendit réchauffa son cœur et il continua d'avancer, les mains dans les poches. Alors qu'il croisait la route d'un élève qui le saluait, le pion détourna les yeux et sentit son sourire s'effacer totalement. Presque habitué, l'étudiant ne releva pas et salua gentiment Gaïa d'un sourire. L'oiseau le lui rendit et suivit son humain. Ils savaient tous que ce n'était pas le vrai Aaron. C'était le plus important. Arrivant non loin de la porte du bureau de Hadley, le jeune homme se rappela le gage de Lauriane, se surprit à rire joyeusement l'espace d'une seconde. Et Gaïa se régala du spectacle. Bon sang ! Depuis combien de temps n'avait elle pas vu autant de vie dans les yeux de sa moitié ? Décidément, Lauriane le faisait revivre, même lorsqu'elle n'était pas là. Imaginant les deux grands yeux verts de la jeune fille, Aaron continua à sourire doucement, appuya sur la poignée. Et a l'instant même ou il posa son pied sur la moquette du bureau de Hadley son sourire disparu et il redevint de marbre. Debout devant le bureau où étaient empilés des tas de paperasse inutile, la jeune fille se tenait devant Hadley, un sourire carnassier aux lèvres. La première seconde est la plus importante. Celle d'Aaron fut l'image d'une jeune fille sauvage, fière et par dessus tout libre. Cette aura était des plus impressionnantes ! Plus que la richesse des gens comme Wolf, elle représentait parfaitement tout ce que Aaron aurait été s'il n'avait eu Gaïa pour l'empêcher de virer de la sorte. Le silence semblait épaissir l'air même et l'homme derrière le bureau était blanc comme un linge. Soulagé par l'arrivée du pion, il se passa la main sur le front pour chasser la sueur, déglutit et sourit.

    « Ah, Aaron, nous n'attendions plus que toi. Ainsel, Aaron. Aaron, Ainsel. Maintenant que les présentations sont faites vous pouvez aller vous repérer, histoire de ne pas avoir d'ennuis. »


Il appuya fortement sur le mot ennuis, tapota nerveusement les feuilles qu'il tenait devant lui, attendant une réaction de la part du pion... qui n'en eu strictement aucune. Le regard de marbre, Aaron continuait de regarder la jeune fille. Ainsel. Décidément, il n'arriverait pas à se souvenir de son prénom. Et puis, Jack lui allait presque mieux ='). Derrière la jeune fille, Hadley mima du doigt qu'elle était complètement fêlée, espérant tirer au pion un sourire, une réaction. Aaron fit comme s'il n'avait pas vu, hocha simplement de la tête et sortit du bureau, sachant qu'elle le suivrait à un moment ou à un autre. Faire visiter. Comme s'ils ne pouvaient pas le faire seuls ! Gaïa jaugea du regard le tigre allongé paresseusement sur le sol de la pièce, suivit son humain sans rien dire.
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Lauriane A. Emingweys

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MessageSujet: Re: Même pas peur. - Private -   Même pas peur. - Private - EmptyLun 22 Mar - 13:57

      Sometimes,
      I pretend to be normal.


    Le monde est fait de toutes sortes de gens. Hélas la plupart pouvait se ranger dans la catégorie "inintéressants". Des gens qui ont trop peur de leurs sentiments et qui tentent de se faire une place dans ce monde par la manière délicate. Ils mettaient des années, à coup de dépressions et de bonheur, hurlant leur joie et leur peine en espérant que quelqu'un les entende. Les pauvres... Moi j'avais trouvé la bonne manière et maintenant dès que j'ouvris la bouche, tout le monde se la fermait et m'écoutait. Le premier qui tentait de me rabaisser se retrouvait projeté au rang de proie potentielle et d'une personne à détruire. Je manipuler les hommes, je crachais sur les femmes, je donnais un coup de pied au cul aux enfants et tout allait bien pour moi. Et personne ne pourrait m'empêcher de vivre ma vie comme bon me semblait. La foutre en l'air ? Mais c'était eux, les petits pions et les étudiants merdeux qui foutaient leur vie en l'air. Il m'aime mais moi je l'aime pas parce que j'en aime un autre qui en aime une qui aime le mec qui m'aime mais que j'aime pas. Et c'était toujours comme ça ! @__@ Alors qu'avec ma logique c'était : tu m'aimes tu vas dans mon lit et je te détruis, tu m'aimes pas tu vas dans mon lit et je te détruis quand même. Merveilleux n'est-ce pas ? =') Et l'avantage était que je ne souffrais jamais mais eux toujours. Délectant, passionnante nature humaine ! J'entendis mon tigre ronronner en entendant mes pensées. Je lui jetai un regard lourd de sens et d'humour noir : oh oui mon grand, toi t'as une logique encore mieux. Tu buttes tout ce qui bouge. Je passais ma langue sur mes crocs alors que la porte s'ouvrait. Je retournai sèchement ma tête vers l'inconnu et eu le temps d'apercevoir son petit sourire, juste avant qu'il ne pose son regard gris sur moi. Je haussai un de mes sourcils et le détaillai de haut en bas : beau ? Disons qu'il se débrouillait, manque de muscle et d'expression du visage. Je ne m'attardais pas longtemps sur lui, le trouvant d'un ennui à mourir. Pourtant quand je croisai son regard, j'y décelai une toute petite flamme. Presque (j'ai bien dis presque) intriguée par cet éclat je soutins ses pupilles des miennes. Un instant je réussis à imaginer ce surveillant en homme puissant et libre, et cette image collait beaucoup mieux à son physique plutôt qu'au pion modèle et basique. Dommage qu'il ne soit pas ce qu'il aurait pu être... Je remis une mèche blonde derrière mon oreille et poussai un soupir. Le silence était lourd, mais pas pour moi. Mon tigre bâilla tranquillement, dévoilant ses longs crocs ivoires. *Frimeur...* Il me jeta un regard prétentieux et je me retins de lui tirer la langue. Ouais on va essayer de pas provoquer la peluche en public =O C'est jamais joli nos combats (a).

    Bon il va se bouger le gars là, c'est pas que j'en ai marre d'attendre mais bon, un peu quand même --' L'homme blanc comme le linge fit rapidement les présentations et je lui lançai un regard vide : rien à foutre du nom de ce pion. Encore s'il était intéressant j'aurais pu lui faire une petite place mais là tout de suite je ne voyais qu'un homme au regard de marbre qui me fixait sans gêne. Tu vas t'en remettre mon grand... Lorsque le mot "ennuis" retentit dans l'air je relevai brusquement la tête, le regard vif et farouche. Une étincelle s'y était allumée, au fond de mes pupilles or. Mon sourire s'agrandit et je provoquai l'homme tout blanc d'un regard insistant. J'attendais avec impatience le moment où il craquerait mais il avait l'air impatient de me faire sortir de son petit bureau. Je te fais peur hein ? *-* Je fis semblant de ne pas voir son petit geste, mimant que j'étais un tantinet folle sur les bords. Je regardais fixement le pion, cherchant une réaction de sa part : il n'en avait aucune. Déstabilisant. Excitant. Passionnant \o/ Un spécimen dur de la feuille =') Mon tigre ricana amèrement et se secoua, pour tenter de réveiller ses muscles endormis. Alors seulement mon regard intercepta le minuscule éclat gris et rouge : piaf. Cette fois-ci je pouffai de rire et me mordis la langue en détournant le regard. My god, voilà qu'on fait les oiseaux versions poche =D Celle-ci (d'après mes déductions, le pion ressemblait fortement à un homme donc le daemon devait être femelle) jeta un coup d'oeil à mon tigre qui claqua des mâchoires avec un grand sourire. *Ça te dis du poulet pour ce soir ? \o/* *Elle est pas assez grosse pour nous deux, patate >__>* *Oh oui ! Avec des patates =D* Je retins un nouveau ricanement et vit le prénommé Aaron sortir, sans même me parler. Il fait la boude =O Je posai mon regard ambre sur l'homme que j'avais traumatisé et lui lançai un sourire ironique et sadique.

      « Au fait je vous laisse mes valises =') Faîtes attention elles sont lourdes. A bientôt j'espère... »


    Je vis l'homme pâlir un peu plus et je pris mon sac à dos, le balançai sur mon épaule et partis en me déhanchant tranquillement. Mon tigre bondit sur ses pattes et m'emboîta le pas, toujours aussi excitée à l'idée d'attraper le mini piaf. J'étais un ou deux mètres derrière le pion et je le suivais tranquillement, accordant son allure à la mienne. Je calculais : d'ici environ 3 minutes je devrais le rattraper sans même courir. Haussant les épaules, je remis mon blouson en cuir correctement : t'as la classe ou tu l'as pas Cool Mes chaussures produisaient un bruit sourd sur le sol et je m'amusais à suivre du regard le daemon d'Aaron. Et si on se tutoyait =') ? Après nous sommes amis nan ? *PAN* Finalement, mes calculs étant bon, je finis par arriver au niveau de l'épaule du pion sans même lui avoir adressé un mot. Je me contentai de regarder autour de moi. Finalement, puisqu'il avait d'humeur joyeuse, je me décidai à causer un peu. Quitte à me faire la conversation toute seule x')

      « Mais quel magnifique établissement vous avez ! =D Ça me rappelle vaguement quelque chose. Ah ouais, je crois savoir : les grandes maisns de bourges >__> Bienvenue chez les friqués --' »


    C'est moche ici ! @_@ Y'a de l'herbe partout, des bancs & tout, y'a même... OMFG, une fontaine à eau ! Je suis de nouveau chez les bourges ;___; Je poussai un soupir dégoûté et essayai de me rappeler la beauté des camps de l'armée : de la boue partout, de beaux commandants, des soldats qui suent, des mecs qui rampent et qui te nettoient les godasses *O* Le rêve, des centaines de mecs à mes pieds \o/ Alors que là les gens me regardent bizarrement & tout...

      « Dîtes, Aaron, c'est normal qu'on me regarde comme si je débarquais d'une autre planète ? --' Enfin j'dis ça, j'dis rien hein. J'vois juste pas pourquoi on me reluque comme ça... C'est parce que je suis pas une bourge Ö ? »


    Et encore, vous connaissez pas mes origines... Vous avez pas rencontré ma mère é___è' Alors là dans le genre gratiné c'est la pire elle. Cette imbécile s'était débrouillé pour coucher avec un pauvre, un vieux rebelle, et puis de cette union d'une nuit naquit... MOI \o/ Avec la beauté de ma mère et le caractère de mon père =') J'vous raconte pas la tête de beau-papa. Enfin tout ça pour dire que cette université semblait rassembler tous les minables de la terre. Entre le pion qui me servait de guide à l'allure de fantôme et les élèves qui me reluquaient de haut en bas, je me sentais... Exclue T_T
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Aaron Dwayne
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MessageSujet: Re: Même pas peur. - Private -   Même pas peur. - Private - EmptyVen 26 Mar - 22:56

Les boots de Jack résonnaient sur le sol dallé des couloirs. Rythme régulier et soutenu, qui se rapprochait de plus en plus du pion qui s'en fichait comme d'une guigne. Qu'elle vienne si elle le voulait ! Ne faisant aucun commentaire, Aaron soupira tout de même et jeta un coup d'œil vers Gaïa qui voletait à côté de lui. Elle était fine, fine et musclée. Le genre de fille que les gros lourdauds venaient s'essayer à draguer... jusqu'à ce que la situation tourne à leur très grand désavantage. Ensuite ça dépendais de l'humeur de la fille, soit il s'en tirait à bon compte avec une remarque blessante à souhait déclarée avec un sourire carnassier... soit ça faisait légèrement plus mal (: . Il n'empêchait que Ainsel faisait partie de ces filles qui marchent avec l'assurance de l'invincible, l'arrogance de la jeunesse et le pouvoir de séduction qu'inspiraient chacun de ses pas gracieux. Oui elle faisait du bruit, oui ses talons claquaient sèchement contre le sol, non ce n'était pas à cause de son poids. Ils claquaient de détermination et d'absolue certitude, d'absolue confiance en soi. N'était-ce que ce sourire arrogant qu'elle avait lancé à plusieurs reprises à un homme pourtant plus âgé qu'elle, et qui était en position de la renvoyer quand bon lui semblait. Pour peu qu'il ait le courage de le faire x'). A cet instant précis, pensa Aaron, Hadley devait s'être effondré sur son bureau, attendant que les émotions passent, prenait les papiers d'Ainsel, les classait et se promettait de ne plus jamais les sortir. Sous aucun prétexte. Il y veillerait. Alors que la jeune fille arrivait à son niveau, Aaron sentit les poils de sa nuque se hérisser à son approche. Il savait qu'elle était là, il n'avait pas peur d'elle, mais quelque chose en lui voyait la jeune militaire comme un danger potentiel qu'il fallait éviter au possible. Le pion jeta un coup d'œil dans sa direction quand elle se mit à critiquer l'esthétique de l'établissement. Il ne la contredit pas, ça n'aurait servit à rien. Et puis elle n'avait pas totalement tord non plus. Lindwuën était au moins aussi beau que ces maisons de bourges qu'affectionnaient les semblables de Loewer. Et si Aaron avait toujours détesté ce genre d'opulence, à l'université ça ne le dérangeait pas. Car face à la froideur hautaine des maisons riches, Lindwuën était on ne peut plus vivante, luxuriante, superbe et accueillante. Toujours aussi vive et impatiente, Ainsel repris la parole, on ne peut plus provocante. Si la provocation était faite de sous entendus douteux, c'était bien de ça qu'il s'agissait. Agacé, Aaron finit par réagir, comme elle devait probablement l'attendre avec impatience.

    « Ça doit être le contraste cheveux de princesses et vêtements de biker qui attire leur attention. » lâcha-t-il sans broncher.


Amusée, Gaïa vint voleter au dessus du tigre. Et pour ne pas changer les bonnes habitudes elle pensa à quelque chose à dire, une petite pique, n'importe quoi =X. L'image de Toundra ou d'Ashkane lui revint à l'esprit et elle sourit.

    * Alors, ça fait quoi de servir à autre chose qu'à essuyer les pieds des bourges, bien au chaud devant un bon feu ? * railla le daëmon, le cherchant dès la première seconde.


Aaron continua d'avancer, ayant l'habitude des manières... disons crues de sa moitié lorsqu'il s'agissait de faire les présentations. Voyant un autre élève croiser leur route et dévisager Ainsel comme si elle était nue, le pion fronça les sourcils, dissuadant le garçon de continuer son manège. Celui ci, plus surpris par la réaction du pion plus que par son geste, sortit les mains de ses poches, prêt à se taper la discute. Aaron avait réagit ! Réagit ! Rendez vous compte @__@ C'était une date à marquer d'une croix rouge sur le calendrier ='). Mais le pion continua sans accorder plus d'importance à l'élève qui eut un mouvement de recul sans qu'il ne sache pourquoi. Soupçonnant Ainsel d'avoir encore fait mu-muse avec son sourire carnassier, le pion serra les mâchoires mais ne releva pas. Qu'est ce qu'il en avait à faire de toute manière ? « Gaï, laisse le. » « Rooh mais je fais ce que je veux oui ! » « Si tu te fais bouffer viens pas te plaindre après. » Ce qu'elle pouvait être agaçante ! Non pas pour Aaron, il avait l'habitude, mais il se doutait que pour des gens qu'elle venait simplement de rencontrer, son énergie débordante devait sembler étrange. Sans parler de la tête que Jack avait fait en voyant Gaïa. Le pion avait l'habitude. On jugeait toujours Gaïa sur sa taille. Et lui par rapport à ça. Exemple parfait, Wolf qui l'appelait Le Piaf. Mais franchement, était-il fragile, petit et aussi faible qu'un oiseau de cette taille pouvait l'être ? Non, non ce n'était pas là qu'il fallait chercher. Il était comme Gaïa et elle lui convenait parfaitement pour plusieurs raisons. Elle était vive, pleine d'énergie, joyeuse et tout le monde ne pouvait s'empêcher de devenir gaga devant sa petite bouille mignonne (a) xD. Elle était le Vent, il était la Terre. Il était l'Eau elle était le Feu. Et les deux réunis donnait un mélange explosif d'énergie, de vitalité et de joie de vivre. Et ce, malgré le passé, malgré la dureté des ans, la froideur de l'absence et l'angoisse de l'inconnu, qu'il soit passé ou futur. D'un geste ample, Aaron entreprit de renseigner un peu plus Mademoiselle Laissemoitecroquerunpeut'inquiètepasçaferapastropmal Cool.

    « Les dortoirs. La cafet'. Unless. Le gymnase. Les cours. »


Appelez moi Aaron le monosyllabe. "Oui", "Non", "Chouette", "Naze"... "Chouette" @__@ =X. Voilà, génial, les présentations étaient faites, maintenant elle faisait ce qu'elle voulait. Aah la satisfaction du travail accompli =') ça faisait longtemps *O*. Oui, ou pas =X. Il n'empêche que, sur un salut sans même lui adresser un regard, il tourna les talons et commença à s'éloigner, bien décidé à retourner dans sa chambre et s'allonger. Histoire que le mal de crâne qui le prenait s'efface un tant soit peu. Ou alors il irait voir Lauriane. Ça c'était une bonne idée ! Mais vu l'heure qu'il était elle devait être en cours... mais qu'est ce qu'il racontait ?! Depuis quand Lauriane Annaëlle Emingweys allait elle en cours ? C'te blague, je vous jure. En même temps il ne savait pas trop s'il pourrait lui parler comme si de rien était... ou si justement il ne devait pas faire quelque chose dans ce style. Le jour rendait bien différente l'Affaire, et sous la clarté du soleil il est bien plus dur d'assumer ce que la nuit offre en secret.
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» *We should be lovers... |Private Kyllian|
» L'excentricité même : )
» Même Satan à sa place sur terre .
» INTERRO SURPRISE ! [Obligatoire pour tout les élèves] [Je demande pas 15 lignes lol faut pas avoir peur]

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