< Pour créer un marché, il faut inventer un problème et puis trouver la solution... ­­>

Kerry entra dans l’appartement, la taille entourée des bras musclés de celui qui lui plaisait tant. Ce dernier se tourna vers elle, déposant ses lèvres contre son cou, et l’embrassa de bas en haut avec ferveur, son haleine alcoolisée pénétrant les narines de la jeune femme. Maverick commençait à s’agiter, inquiet, comme s’il s’attendait à ce que cela tourne mal. Estéban commença à tenter de déboutonner le chemisier de sa compagne, celle-ci sursauta un peu, toisant du regard les amis d’Estéban qui étaient dans la pièce. Estéban empoigna avec plus de force Kerry, pour s’assurer qu’elle ne lui échaperait pas et lui susurra doucement à l’oreille:
“T’as pas envie de moi?”
Kerry fut troublée par une telle question. Elle hocha la tête un peu déconfite, cherchant ce qu’elle devait dire.
“Non ce n’est pas cela, Estéban tu le sais bien. Mais tes amis tu en fais quoi?”

Estéban releva la tête et un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. Il fronça les sourcils d’un air entendu, comme s’il trouvait idiot qu’elle n’aie pas compris. Il tira avec ferveur sur son chemisier qui se retrouva au sol en moins de deux avant qu’elle n’aie le temps de réagir. Il plongea sa tête sur sa poitrine et voulu arracher son soutien-gorge avec ses dents, ce qu’il réussit à faire, tout en gardant une emprise ferme sur sa muse. Maverick s’énervait, mais les daemons des autres homes avaient les yeux braqués sur lui, plusieurs d’entre eux étaient des félins capable de maîtriser la bête aussitôt que nécessaire. Il détestait la tournure, se sentant impuissant. Estéban effleura les lèvres de Kerry avec les siennes et souffla:
“Ne t’en fais pas. Je leur ai dit qu’ils pourraient jouer avec toi eux aussi.”

Les paroles furent accompagnées d’un geste de la main vers la pantalon de Kerry, elle se débattit, les yeux ronds comme des soucoupes, ne pouvant croire ce qui se passait. S’en était trop: Maverick bondit sur le daemon d’estéban. En moins de deux tous les daemons de la pièce se jetèrent sur lui. Le pauvre jaguar se retrouvait prisonnier et se faisait mordre les Oreilles et les côtes au moindre geste qu’il faisait. Il hurlait, gémissait, grognait, rien n’y faisait. Pendant ce temps, Estéban avait réussit à denuder complètement son amante et l’avait écrasée sous lui dans le petit lit au coin de la pièce. Kerry n’avait jamais autant détesté le voir ainsi au-dessus d’elle. Elle lui envoya une giffle monumentale qui ne le désarçonna meme pas.
“Tu sais ma chérie, moi les tigresses, ça m’excite, alors s’il-te-plaît continue.”
Kerry se tortillait, elle se sentait humiliée et prise au piège, tandis qu’elle sentait Estéban s’enfoncer de plus en plus en elle. Pourtant ce n’était pas la première fois, mais celle-là était de loin la plus désagréable. Elle restait là, comme un jouet sexuel, sans un mot, ne pouvant que subir. Estéban commençait à râler, mais se fâcher aussi.
“Tu ne dis rien? Tu aimes ça d’habitude, le cul, ma mignonne? Où est donc passé ton petit gémissement que j’aime tant? ALLEZ JE VEUX T’ENTENDRE, MONTRE MOI QUE TU AS DU PLAISIR!”
Estéban l’avait frappée au visage. Kerry sentait sa mâchoire décrocher, comme si elle était fracturée. Mais ce n’était qu’une impression. La jeune femme sentait les larmes se pointer aux coins de ses yeux. Elle serra les dents, il fallait qu’elle reste forte. Elle n’allait pas pleurer.
“T’ES UN MONSTRE ESTÉBAN, UN GROS PORC PERVERS. VA DONC CHIER OKAY? JE VOUDRAIS JUSTE QUE TU CRÈVES.”
Estéban eût un petit sourire satisfait, comme s’il voulait entendre des choses de ce genre. Kerry lui lança le regard le plus méprisant qu’elle n’aurait jamais pu exécuter.
“Ah, c’est mieux, tu m’excites bébé, tu m’excites quand tu te fâches ainsi.”
Elle le sentait de plus en plus rapide, ça brûlait au creux de son ventre, c’était une sensation tout à fait désagréable. Kerry voulait le tuer. Elle voulait que ça finisse. Finalement, Estéban eût un long râle et la jeune femme le sentit se déverser en elle. Il resta quelques minutes encore, puis se retira, l’observant d’en haut. Puis, il tourna la tête et fit un signe en direction de ses amis qui s’approchèrent. Et le calvaire commença. Ils purent ainsi tous jouer avec elle à leur guise, tandis que leurs daemons torturaient le grand et puissant Maverick. Cette nuit là, 5 hommes se déversèrent dans son petit corps parfait. Elle se sentait mal, déchue et trahie. Elle pu se sauver seulement lorsque les hommes décidèrent de déjeuner, elle se hissa sur Maverick qui usa de ses dernières forces pour la ramener chez elle. Plus jamais elle ne regarda les homes de la même façon. Ce qu’on appelait ‘relation amoureuse’ venait d’être rayé de sa vie.