Lindwüen Daëmon
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 Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo )

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Pavel P. Baranov
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Pavel P. Baranov


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MessageSujet: Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo )   Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo ) EmptyJeu 15 Avr - 22:48


Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_*
Ou sinon, tu viens voir Pavel *O*




    D’ordinaire, lorsque vous entriez dans la cafétéria aux grandes baies vitrées, vous pouviez voir pleins d’étudiants qui mangez en bavardant. Et ce, dès onze heures et quelques, pour ceux qui finissaient les cours plus tôt. Et bien aujourd’hui, c’est pareil. SAUF QUE, il y avait une table de libre. Celle au fond mais pas trop, un peu proche de la cuisine mais pas trop, pour pas avoir trop de bruit. Que je vous explique pourquoi ce fait est notable. Tout bêtement parce que c’est la MEILLEURE table. Celle que tout le monde prend dès qu’elle est libre. Je vous assure, des fois, y’a même des cons qui se battent pour elle c’est flippant o___o. Et là, alors qu’il était pourtant onze heures trente, donc le début de l’heure de pointe, et ben elle était vide. Que je vous explique pourquoi parce que c’est entièrement ma faute :). Parce que si vous regardez bien, il y a un petit panneau sur la table en question. Et dessus, il y a écrit « Propriété privée, cette table est réservée aujourd’hui, allez poser vos fesses ailleurs ». Et puis, parce que je sais bien qu’il y a des cons qui en aurait rien à faire et qui me prendrai la table, bah j’ai posté Taâma sous la table avec comme mission de faire peur à tous ceux qui tentent de me prendre MA table. Et bah, soit les gens sont bien cons, soit ils savent pas lire, toujours est-il que j’ai souvent entendu Taâma feuler depuis que je suis partis en cuisine ><. Nan parce que là, pour l’instant, moi je bosse comme un dingue.

    Pour que vous compreniez mieux le pourquoi du comment, revenons quelques heures plus tôt. Bien entendu je suis réveillé exactement trois minutes avant que mon réveil ne sonne ( merci à mon horloge biologique \o/ ) et je suis sous la douche six minutes plus tard. Celle-ci dure quatorze minutes et j’ai alors sept minutes à traînasser dans la salle de bain. Je vous fais peur avec mon timing chronométré ? Mouhaha pauvres fous *O*. N’ayez pas peur, je ne mords pas. Ou presque pas. Mais passons. J’étais en train de traînasser devant mon miroir, ou plutôt en train de me raser mais passons, ce n’est en rien intéressant quand Taâma m’avait appelé urgemment d’en dehors des sanitaires. Un coup d’eau sur le visage et me voilà dehors, torse poil, en jean et complètement en panique. Deux choses c’étaient alors passée. D’une Taâma s’était franchement foutu de ma tronche ( je me vengerai u______u ) parce que y’avait pas besoin que je sorte ainsi ( elle voulait juste me montrer un Daemon un peu louche, une sorte de gros zozio avec des grandes pattes bizarres ) et de deux, j’avais entraperçus au loin une silhouette familière. Tiens, Mlle Emingweys ⌐⌐ … Retournant dans les sanitaires pour esquiver, d’une part le rire de la panthère et d’autre part les coups d’œil bizarre des autres au vue de ma tenue, je saisissais mon portable ( un vieux Samsung U600 ) et tapait rapidement un petit message que j’envoyais à la demoiselle. Ce qu’il disait ? A peu près ça : « Alors petite tête, tu fumes moins ? Si tu es libre ( non parce que même si tu veux pas tu n’as pas le choix ), tu as rendez vous avec ta conscience à la cafèt’ à midi précises. Mais bon, je t’attends à midi et quart non ? :) Bisous petite tête. » Mais si je l’adore cette fille, qu’est-ce que vous allez croire o____o, elle est adorable. Outre sa trop grande propension à fumer et à boire, elle est parfaite cette demoiselle. Et puis j’aime bien, avec elle au moins, je me concentre sur quelqu’un d’autre que sur moi donc j’aime bien quand elle est dans les parages. Et puis bref, passons, la question n’est pas pourquoi je lui ai donné rendez vous mais où et quand et puis merde.

    Analysons ensemble mon message. Je lui avais donné rendez vous à la cafétéria. Pourquoi ? Certainement pas pour lui offrir une vulgaire assiette de purée avec saucisse de Toulouse dégoulinante de graisse w_______w ( au cas où vous ne l’ayez pas compris, c’était le menu du jour ). Non, c’était plutôt pour lui mitonner un petit plat. Elle qui ne sait pas faire de cuisine, je pouvais asseoir ma supériorité sur elle comme ça *O*. Alors autant vous dire que j’allais tirer un trait sur ma matinée de cours pour tout bien préparer ( d’autant plus que j’avais Art et Théâtre ce matin, la joie la plus totale je vous raconte pas >< ). Je finissais donc rapidement de me préparer, enfilais un tee-shirt et hop, on est partit, direction la ville la plus proche pour faire quelques courses. Une bonne salade, des légumes ( carottes, pommes de terre, navets, panais, courgettes et potirons ) et un petit rôti. Pour le dessert, des îles flottantes parce que ça fait un baille que j’en veux. Avec du fondant au chocolat *O*. Revenant à l’université vers les neuves heures trente ( alors que j’étais partis vers sept heure quarante cinq --' ), j’allais directement à la cuisine, retrouvez les cuisiniers, mes amis :). Ils me connaissaient bien, je squattais leur espace vital au moins une à deux fois par semaine. Aussi, lorsque j’arrivais chargé de mes courses, Taâma sur mes talons et baillant à s’en décrocher la mâchoire, Michel, Bruno et Patrick me tombèrent dessus, grand sourire sur les lèvres. Me débarrassant de mes paquets, donnant un morceau de choix de bœuf à Taâma qui fut de suite de meilleure humeur, ils me demandèrent alors ce que je venais faire. Lorsque j’expliquais que je devais faire un repas pour un rendez vous avec une belle jeune fille, ils me débarrassèrent un grand bout du plan de travail et je me mis au travail à mon tour, tandis qu’ils retournaient à leurs plats de purée et de saucisses de Toulouse, me regardant avec envie.

    Etant très gentil et adorant ces bonhommes, je le fis participer parce que pour des cuisiniers de leur niveau, la purée et les saucisses furent vite torchées. Et puis, je n’allais pas me passer d’aides de si bon niveau *O*. Bref, nous passerons sur les deux heures passées à rigoler ( et à cuisiner un peu quand même ) pour que je vous explique le pourquoi du comment je réussis à sauvegarder une place de libre. Vers les alentours d’onze heure, j’allais dans la salle encore déserte et cherchais la meilleure table du regard. Bien sûr, ce fut cette table que je vous ai décris quelques lignes plus haut. J’y plantais donc Taâma avec pour mission de la garder libre. Ce que, jusqu’à l’heure actuelle elle fit. Pour l’instant, je viens de finir tous mes plats, je vais donc pouvoir passer à ma table x). Attrapant le papier crépon blanc, les petites pinces pour qu’il tienne et allait installer ma nappe. J’y posais dessus un petit vase bleu azur ( qui va avec mes yeux /PAN/ ) qui contenait quelques pivoines rouges, jaunes et oranges. Je reculais de quelques pas, et admirais mon œuvre. Beau *O*.

    Fier de moi, je retournais en cuisine, allait chercher des assiettes pour le plat chaud et des petites assiettes dessert. Je posais le tout sur la table, d’abord les grandes puis les plus petites par-dessus. Classe 8). Bon, les verres maintenant, j’empruntais ceux qu’ils gardaient pour les profs, ceux à pied. Et ce, même si on tournerait à l’eau clair aujourd’hui, pas question que la demoiselle boive devant moi u____u. Allez plus que les couverts et les serviettes colorées que j’avais achetées ( de la même couleur que les pivoines s’il vous plait *_* ) et voilà, finis ! Ignorant avec superbe les regards étonné que quelques élèves me jetaient, je faisais demi-tour et allais finir la présentation de mon entrée. Tout devait être PARFAIT. Au passage, je demandais à Taâma de prévenir Lauri’ et Morwène de venir me chercher en cuisine quand elles arriveraient …
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Shayana P. Guido ♪
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MessageSujet: Re: Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo )   Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo ) EmptyVen 16 Avr - 21:04

      Faire fleurir vos jardins, décorer vos balcons,
      Et expliquer à vos voisins que fumer vous coûte du pognon (a)




    Dans la vie il y a deux sortes de gens : ceux qui font subir, et ceux qui subissent. Moi je subissais ;_; A longueur de journée. Si on va dans le l'ordre chronologique de cette magnifique journée, j'étais profondément endormie dans mon petit lit douillet, la tête dans mes rêves, sans aucun soucis ni aucune peur. L'avantage quand on a un caractère de merde au réveil, c'est que personne n'ose venir vous déranger. Personne... Sauf elle --'. Elle ? Oui, elle. Les humains dans notre genre, je veux dire qui ont des daemons, ont normalement leur moitié du sexe contraire aux leurs. Mais comme j'étais montée à l'envers, j'avais héritée d'une femelle, au moins aussi chiante que moi. Lâchant un soupir, blottie dans mes draps blancs, je me retournai et enfouis ma tête dans mon coussin moelleux. Un peu comme un gros muffin en fait *-* Mais bon, passons :3 Une douce chaleur régnait sous mes couvertures et je ne demandais rien d'autre que du calme. La première chose que j'entendis fut un froissement d'ailes énervé, me prévenant que mon daemon commençait à s'ennuyer. Pas ma faute si c'est une lève-tôt cette sale bête ._. Grognant, je l'entendis recommencer à battre des ailes, accompagnant cette fois son mouvement impatient d'un cri aigue. Sursautant, le hurlement strident résonna dans ma tête & je serrai les dents : oh celle-là... Sans pour autant la regarder, je lui fis un signe de la main, lui disant en gros que je m'en tamponnai l'oreille avec une babouche, de ses humeurs =') Mauvais plan. Le silence qui s'installa la seconde d'après m'indiqua que j'étais dans la merde. Pas normal qu'elle réagisse comme ça. Me retournant, une main sur le front, je jetai un coup d'oeil au perchoir : il était vide. Lâchant un gémissement suivit d'un soupir d'ennui, je me redressai à l'aide de mes coudes et balayai la chambre du regard. Où est-ce qu'elle est encore passée ?

    A l'exact moment où cette pensée traversait mon esprit endormi, une musique retentit dans la chambre. Poussant un cri en plaquant mes mains sur mes oreilles, je posai mon regard horrifié sur mon perroquet qui venait d'allumer la radio, le son à fond. Et heureusement pour les petites oreilles sensibles, le brouhaha couvrit les jurons & injures qui sortirent de ma petite bouche délicate. Je vais la tuer (: Me levant comme une furie, les cheveux en pétard, j'attrapai mon coussin & me ruai sur la boule de plumes. La sale bestiole tenta de s'envoler mais je la chopai a temps et BOUM plaquage au sol @_@ ! Aplatissant mon daemon en me couchant dessus, elle se mit à me tirer les cheveux en son bec alors que je lui arrachais les plumes. Tiens sale bestiole ! Mais aïe ;_; Punaise coup de boule le piaf ;_; Coup de boule, coup de boule à droite \o/ *pan* Finalement la bataille s'arrêta je plongeai mon regard dans le sien, brillant de joie. Je lui souris et ébouriffai les plumes de sa tête. Ah ma belle, si tu savais comme je t'aime =') La relâchant, elle s'envola & alla se poser sur le haut de mon armoire, battant gaiement des ailes en poussant des cris enthousiastes. De toute façon je suis réveillée maintenant. Je haussai les épaules, me relevai d'une humeur pétillante et partis ouvrir les volets. Poussant les grands battants en bois, la lumière m'aveugla et je mis une main devant mon visage, en grimaçant. Bienvenue sur terre Lauriane. Passant ma main dans mes cheveux en souriant, mon oiseau coloré prit la poudre d'escampette en s'envolant par la fenêtre grande ouverte. Observant l'immense ara prend son envol dans le ciel bleu, je poussai un soupir de bien être. De joyeux nuages moutonnaient gaiement dans l'atmosphère & le silence dardait ses rayons lumineux sur mon visage encore endormi. Bon, allez ! Je veux du mouvement, du mouvement ! =o

    Je fis un passage rapide sous la douche, me lavant les cheveux en vitesse. Aujourd'hui, j'avais envie de couleur. Tant mieux, suffisait de faire appel à mon don (: Je prie une jolie jupe à volants, qui faisait un peu vieux genre mais qui me plaisait, un t-shirt à bretelle avec un beau décolleté, colorant mes vêtements de blanc aux nuances bleues. J'agrémentais le tout d'une touche de maquillage, laissant mes longs cheveux bouclés tomber en cascade le long de mon dos. M'observant d'un oeil critique dans le miroir, je haussai les épaules et mis des petites ballerines, décidée à mettre des chaussures aujourd'hui. Mon perroquet pénétra dans ma chambre grande ouverte et me lança un croissant refroidit par son petit vol. Mordant à pleine dents dans la viennoiserie, j'envoyai un baiser à mon daemon qui vint se poser sur mon épaule. Comme d'habitude, elle enfonça ses petites serres dans ma peau et quelques gouttes de sang perlèrent, mais la douleur était depuis bien longtemps oubliée. Je vous dis pas quand elle est en stress, mon épaule c'est de la charpie ;_; Je pris mon sac & sortis de ma chambre en chantonnant, la bouche pleine de croissant. Claquant la porte derrière moi, je croisai dans le couloir des chambres un petit groupe de filles à qui je fis rapidement la bise, discutais quelques minutes avant de repartir en essuyant ma bouche. Bon, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? =o Jetant un coup d'oeil à ma montre, il n'était que 10h30 aussi je retournai voir les filles et leur proposai de faire un tour dans le parc de l'université. Elles acceptèrent avec joie & nous partîmes toutes les cinq, papotant comme de vraies commères :3 Si ça c'est pas la classe 8') En passant dans le parc je reçus un petit message de ma conscience. Je lâchai un petit rire, refusai de lui répondre (ben ouais je le laisse dans le suspense *O*) mais un sourire un peu con s'accrochait à mes lèvres. Les filles ne manquèrent pas de me le faire remarquer & commencèrent à se lancer dans un débat sur la dépendance des filles aux mecs. Je refusais de m'y prêter, préférant regarder les fenêtres en espérant apercevoir le jeune étudiant.

    La matinée se passa sans encombres, lézardant avec ma bande de copines. On s'était appropriée une table & des bancs, virant des premières années. Je fais ma caïd vous pensez quoi (a) Les heures s'écoulèrent sans que je n'aperçoive une personne susceptible de gâcher ma bonne humeur. Et même si un frisson parcourait ma colonne vertébrale quand j'apercevais l'ombre d'Aaron, je réussis à ne pas vraiment penser à tout ce qui se passait en ce moment. Finalement, notre groupe se dissout lentement et à midi moins dix, un sourire ironique apparut sur mes lèvres. Tiens, je vais être à l'heure, juste pour l'impressionner *_* Il va pas y croire le coco \o/ Lançant un vague au revoir aux filles, je me dirigeai vers la cafétéria, toute excitée à l'idée de découvrir ce que Pavel me réservait. *T'es pathétique ma pauvre =')* *T'es juste jalouse le piaf !* *Ouais j'avoue, j'adore les gros chats \o/* Lâchant un petit rire, je la vis prendre l'altitude et voler joyeusement. J'esquissai quelques pas de danse & bougeai les épaules en rythme avec mes hanches. Han oui, t'as la rythme dans la peau ma vieille \o/ !! Arrivant devant la cafétéria, je regardai ma montre avec un sourire amusé : midi moins deux. Je vais faire le poireau deux minutes, juste pour ses beaux yeux *o* Puis, quand toutes les aiguilles furent alignées sur 12, je poussai la porte de la cafét' en dégageant mon visage de mèches folles. Aussitôt je sentis bon nombre de regards se braquer sur moi, la plupart étonnés par ma tenue... Estivale (: Quoi, z'avez un problème contre les jupes qui s'envolent quand on tourne ? Haussant les épaules, j'arborai mon grand sourire & balayai la grande salle bruyante de mon regard émeraude pétillant.

    J'aperçus la table, tout au fond de la salle. Haussant un sourcil, agréablement surprise, mon sourire prit des accents charmeurs et je me mordis la lèvre inférieure. *Mon dieu, mademoiselle rougit =O !* *Ta gueule Morwène sinon c'est toi que je vais bouffer =')* Je remis correctement mon sac sur mon épaule, mon perroquet sur l’autre qui fixait l’assemblée de son regard ironique. Et, de ma démarche aérienne & joyeuse, je partis en direction de la table. J’aperçus Pavel retourner en cuisine et étouffai un rire. Je m’approchai de la table et sentis mon sourire s’adoucir en apercevant avec quelle classe le couvert était mit. Ralentissant juste pour admirer le chef d’oeuvre, je jetai un coup d’oeil à la panthère & lui souris en inclinant la tête pour la saluer. Punaise c’est trop beau *O* Limite je vais prendre en photo quoi =‘D Passant ma main dans ma nuque, je fis signe au daemon de Pavel de ne pas le prévenir en posant un doigt sur ma bouche : Chut \o/ Un sourire éclatant apparut sur mon visage et, avec l’allure d’une petite souris qui se prend pour James Bond (xD) je partis en direction des cuisines. Là, je poussai les lourds battants de la porte et passai la tête. Je sentis les cuisiniers se tourner vers moi et je leur offris un regard provocateur.

      « Bien le bonjour messieurs (: Vous n’auriez pas vu monsieur Baranov par hasard ? » dis-je d’une voix joyeuse. « Si vous le croisez, vous pourrez lui dire que le pauvre Pinocchio aurait bien besoin de sa conscience, car manger seul, c’est déprimant. »


    L’un des cuisiniers s’inclina comme si j’étais une princesse & je lui adressai un clin d’oeil amusé. J’avais fais exprès de parler bien fort, pour qu’il m’entende puisqu’il était en cuisine. J’avais joué le jeu, faisant semblant de ne pas le voir. Et juste pour le provoquer, je rajoutai un commentaire destiné à l’ennuyer Ü

      « En attendant qu’il montre le bout de son nez, je vais aller m’en griller une petite \o/ »


    Maintenant comptez 5 secondes, maximum 10, et je vous parie ma culotte qu’il va débarquer en gueulant comme un malade. Je refermai la porte des cuisines derrière & repartis vers la table, comptant dans ma tête. 1... 2... 3... Conservant mon sourire éclatant, je n’arrivais pas à croire qu’il avait fait tout ça pour... Moi. Ma gorge se noua et, pour éviter de penser à quelque chose de désagréable, je repris mon compte. 4... 5...
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Pavel P. Baranov
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MessageSujet: Re: Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo )   Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo ) EmptySam 17 Avr - 0:06

( En tout cas, j'aime comme t'écris *O* )


      Du point de vue de Taâma :


    * Roupille, roupille * ><. Quelle heure est-il maintenant ? Non pas que j’en ai marre de faire le toutou de garde, je suis très patiente. Mais là, je m’ennuie un peu mais je garde les yeux ouverts. Enfin, que je vous avoue tout, si je fais un gros effort, c’est bien parce que le bonhomme auquel je suis liée veut que tout soit parfait. Et je sais bien que si je fais tout capoter, il risque de me faire cuire aux petits oignons ⌐⌐. Et je n’aime pas l’oignon ! Me secouant, j’allé allais râler auprès de Pavel quand j’entendis un bruit familier. Tiens, voilà les invités de Monsieur Baranov. M’étalant de tout mon long sous la table, je tapais le sol de ma queue. Et cela, en rythme du pas de Mlle Emingweys qui approchait accompagnée de sa Daemon. Alors que j’allais prévenir mon lié qu’elles arrivaient, j’entraperçu le signe de connivence de Lauriane a travers mes yeux à demi fermés. Acquiesçant doucement, je fermais complètement les yeux et écoutais ce qu’il se passait du côté de la cuisine via l’esprit de Pavel. Trop la flemme de me lever \o/. Et puis, connaissant Lauriane, ça allait être rigolo *_*. D’ailleurs, je n’avais pas tort ; la jeune femme sortit de la cuisine à peine quelques secondes plus tard. Ca va saigner \o/.


    [ … ]


      Du point de vue de Pavel :


    4 … 5 …

      Pavel : « Mlle Emingweys ! Je vous préviens amicalement que si vous touchez à quoique ce soit qui ressemble de près ou de loin à une cigarette alors que je suis dans le périmètre, je vous tue dans d’atroces souffrances u____u. »


    Je devais avoir fais peur à quelque uns des élèves les plus proches en haussant ainsi la voix x). Mais qu'elle sale petite tête brune ! Je vais la manger cette fille, ou elle va finir par me rendre chèvre ! Non seulement madame ne réponds même pas à mon message ( mais ça au pire j’ai l’habitude avec la demoiselle x] ), d’autre part elle corrompt ma Daemon ( qui court dans son sens >< ), mais en plus elle se permet de venir dans la cuisine pour me provoquer. Je vais vraiment la bouffer. Avec un peu de sel et de poivre. Excellent *O*. Alors voilà où l’on en était : j’étais planté devant elle, les portes de la cuisine encore en train de battre sous la poussée de colère que je leur avais communiqué et j’avais planté mes poings sur mes hanches, tentant d’avoir un regard qui se voulait furieux. Mais difficile quand on est face à une demoiselle comme Lauriane. Surtout lorsqu’elle était habillé d’une manière si colorée, comme mon petit rayon de soleil personnel :). Alors, si mon visage était impassible et tel un masque de bronze, mes yeux étaient plus rieurs que jamais. Quand je dis que mes yeux sont des portes ouvertes sur ce que je ressens, ce n’est pas pour rien x). Mais bon passons, je restais quelques secondes immobile, comme une statue devant la demoiselle, la toisant de haut en bas. Elle n’avait pas l’air d’aller trop mal. Mais avec la demoiselle, je savais bien qu’il fallait se méfier, elle était comme moi ; la tristesse et le chagrin pouvait pointer le bout de son nez sans prévenir. Mais passons, pour l’instant, tout semblait aller pour le mieux alors autant conserver ça comme ça non ? Après trois secondes à l’observer en chien de faïence, pas du tout discrètement il faut bien l’avouer, j’avançais de trois pas en ouvrant grand les bras pour serrer la demoiselle contre mon cœur. La faisant même décoller de quelques centimètres du sol, je claquais une bise sur chaque joue et la reposais avec toute la douceur dont je pouvais faire preuve ( et pour les septiques, je pouvais être très doux lorsque je voulais, je n’étais pas qu’une grosse brute >< ) Reculant de quelques pas, je la toisais à nouveau de haut en bas avant de lâcher d’une voix douce et qui se voulais persuasive :

      Pavel : « Tu sais que tu es bien trop jolie pour te ruiner la santé en fumant ma belle :). »


    Ce qui n’était franchement que la stricte vérité. Après tout, et je ne sais pas si c’est du fait de son don, mais Lauriane avait le chic de toujours m’étonner à cause de ses tenues. Mais j’aime les surprises *O*. Surtout lorsqu’elle vienne d’une demoiselle telle que Lauriane. Tandis que je reculais encore de quelques pas, Taâma se relevait et s’étirait paresseusement avant de trottiner vers nous. Adressant un grand sourire félin complice à Morwène et Lauriane. Personnellement et pour ma part, je fusillais plutôt Taâma du regard. Nanméow, elle venait de me trahir et en plus elle me narguait ⌐⌐ … Je vais la tuer elle aussi. Je vais tous les tuer. Haaa ! On se calme Pavel, on se calme. Maîtrise, on expire, on inspire. Et ça, c’est la méthode de relaxation de Maître Lee Paï qui m’avait entraîné durant six ans à l’aïkido. Me pinçant l’arrête du nez ( vieux tic que j’avais attrapé lors de mes disputes avec Clark et les autres ), je réfléchissais. Bon, on en était où ? Ah oui le repas ! Jetant un coup d’œil à ma montre pour voir où en étais ma cuisson, je remarquais soudainement quelque chose. Mais, il était MIDI PILE ? Relevant la tête pour fixer d’un drôle d’air Lauriane, j’esquissais un petit sourire. Pour une fois qu’elle était à l’heure, j’arriverais peut-être à lui faire manger quelque chose qui ne soit pas cramé. Lui ébouriffant tendrement les cheveux ( et parce que je sais bien qu’aucunes filles n’aiment qu’on lui fasse ça ) et un sourire éclatant sur les lèvres, je lui indiquais d’un geste la chaise qui lui était réservée avant de retourner rapidement en cuisine. Attrapant le torchon que j’avais callé dans ma poche arrière de mon jean, je m’inspectais dans un grand miroir. Bon, mon tee-shirt gris clair semblait avoir résisté à deux heures de cuisine, tant mieux \o/. Me retournant, j’arrêtais le four, attrapais mon plat de salade de crudités et la sauce, adressais un dernier sourire aux cuisiniers puis ressortais en salle.

    C’est à ce moment là que je remarquais que bon nombre des élèves qui mangeaient dans la salle observaient d’un drôle d’œil notre manège. La curiosité est un vilain défaut --'. Et puis eux, je les emmerdes. Rien ni personnes ne viendrait troubler mon repas aujourd’hui. Je ne voyais déjà que trop peu Lauriane, je n’allais laisser personnes me gâcher ce moment. Posant tout ce que j’avais en main sur la table, au milieu exact, je servais un peu d’eau ( il n’y aurait pas de vin à ma table aujourd’hui, ça non ! ) dans le verre de la demoiselle brune puis dans le mien avant de m’asseoir enfin sur ma chaise, laissant échapper un petit ouf de soulagement. Tout était là, à peu près prêt, à peu près réussit, je pouvais souffler. Me passant une main dans mes cheveux en bataille, je prenais le temps de boire une gorgée d’eau avant de reposer mon verre doucement et de reprendre la parole, fixant la demoiselle d’un regard scrutateur certes, mais aussi amical. Après tout, je savais qu’avec elle, je n’avais pas besoin de masque. Que je pouvais juste être moi. Et ça faisait extrêmement plaisir :).

      Pavel : « Bon dit moi Pinocchio, j’espère que tu as bien appris toutes les capitales d’Europe ? Autrement dit, j’espère que tu n’as pas touché à une cigarette depuis que je t’ai vu … Mais avant de parler de tout ça et de ce que je te réserve encore si tu fume, dit moi, comment tu vas bella ? … Au fait, de la salade ? »


    Sauter du coq à l’âne tout comme dire quelques mots avec l’accent italien me ressemblais bien. Tout du moins, cela ressemblait bien à ce type brun aux yeux bleus lorsqu’il était avec des amis. Autrement dit, détendu. Ce qui n’avait pas était le cas tout les jours depuis quelques temps. Je fermais les yeux et me passais une main lasse sur le visage pendant quelques secondes, puis j’inspirais calmement avant d’ouvrir à nouveau mes paupières. Les mauvais souvenirs sont tenaces, tout comme la peine. C’est que cette conne n’en fait vraiment qu’à sa tête et que je doute qu’un jour ou l’autre, elle devienne vraiment dérisoire. Enfin, profitons du moment présent n’est-ce pas ? Et de la superbe jeune femme qui partageait mon repas aujourd’hui :).
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MessageSujet: Re: Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo )   Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo ) EmptySam 17 Avr - 22:48

      I used to be my own protection,
      But not now.


    La voix sèche résonna dans l'air & me stoppa net dans ma progression. Un sourire de triomphe trôna sur mes lèvres et je penchai la tête en avant, fermant les yeux. Pas vraiment original, mais après tout c'était normal. Il s'était auto proclamé ma conscience, il allait devoir assumer. Je lâchai un rire cristallin & retournai ma tête vers lui, l'observant par-dessus mon épaule. Un sourire charmant sur les lèvres, des mèches folles vinrent barrer mon visage amusé, dissimulant mon regard vert provocant. A mon dieu, si c'est toi me tue, je suis prête à te passer le couteau *-* Me retenant de lui dire, je haussai les épaules d'un air faussement détaché et jetai un coup d'oeil à l'assemblée qui nous fixait, attendant la suite avec un mélange d'appréhension & d'excitation. Han, on dirait des ados moyens devant leur série préférée =') Revenant sur le jeune homme, je prie ma longue chevelure entre mes mains et rassemblai le tout sur mon épaule droite. J'aimais voir ce regard qui se voulait énervé, comme s'il allait vraiment le faire. Nan tu me tueras pas, je te manquerais trop \o/ A force de le côtoyer, bien qu'on ne se connaisse pas depuis super longtemps, je savais que pour savoir ce qu'il ressentait il fallait fixer ses grands yeux. Je soutins son regard du mien, dans un mélange de provocation & d'amusement. Depuis mon retour à l'université, je m'étais découverte une passion pour enfreindre les règles. Une personne m'ayant connut longtemps avant m'aurait qualifiée de plus sauvage, sans pour autant devenir une bête assoiffée de sang x) Les deux semaines passées en pleine nature avait réveillées mon envie de liberté, de ne plus me sentir oppresser. De ne plus recevoir d'ordres. Je refusais de trop montrer ce nouveau pan de mon caractère, j'avais du mal à m'habituer. Même si j'avais souvent agit dans l'impulsion, avant j'avais un minimum de logique & je réfléchissais avant d'agir (sauf quand j'étais un peu pompette, mais ça c'est une autre paire de manches *pan*). Il me toisa pendant de longues secondes, puis finalement me retournai entièrement vers lui, en riant doucement. Papa Pavel *O* Ça fait beaucoup de 'pa' tout ça :3

    Une étincelle alluma le regard du jeune homme & je sus qu’il avait finit de me regarder. Elle te plaît ma tenue hein ? \o/ Il avança vers moi et je fis de même, trottinant joyeusement. Il me prit dans ses bras, si j’avais été un chat, j’aurais sûrement ronronné x) Câlin de bisounours + bisous collants : que demander de plus ? (: Quoi, vous connaissez pas les bisous aspirateurs ? Je vous montrerais un jour. Il me reposa et je fis quelques pas en arrière, en passant ma main dans mes cheveux. Punaise j’en ai marre de les avoir devant les yeux, va falloir que j’aille voir le coiffeur ;_; Ou bien comme d’habitude, je pique mes ciseaux et je me fais les pointes toute seule (a) Trèves de bavardage sur l’état de ma crinière :3 Je lui adressai moqueur & ironique quand il parla de ma santé. T’en fais pas mon petit chou, je gère la situation Cool Mon ara vint se poser tranquillement sur mon épaule, fixant Pavel de son oeil amusé. Le pauvre, trois filles contre lui Ö ! Si tu veux je me travesti \o/ *Tu remplirais pas les caleçons patate.* *Qu’est-ce que t’en sais courgette ? =o* Genre moi je vais pas remplir les caleçons ? Ha ! Mais ma vieille j’en ai plus que certains mecs x’) Jetant un regard complice à la belle panthère, je lui fis un clin d’oeil. Nan mais vous comprenez, si je fais tout ça c’est parce que je l’aime ♥️ C’est un gros nounours, peut-être un peu trop gentil sur les bords. Mais il doit ses raisons. En tout cas, je nous avais découvert un point commun : on était tête de mule sur les bords (et puis de temps en temps au milieu x). Ne faisant pas attention à la façon dont il me regarda quand il aperçut l’heure, je pris un air détaché & caressai mon perroquet tranquillement. Soudain sa main s’approcha de ma tête, je tentai une feinte à la James Bond mais le bougre réussit à m’ébouriffer les cheveux. Han ;_; Pourquoi moi ? Quand je vous dis que je subis ._. Lui c’est parce qu’il commence déjà à perdre ses cheveux qu’il me fait ça ! @@’

      « Ouais c’est ça, rattrapes-toi en m’invitant, sale bête... » grinçai-je. « Je t’offre une perruque la prochaine fois qu’on se voit =D »


    Hop, feignant de ne rien avoir dit, je partis en direction de la chaise en trottinant. Démarche lutine =o Vous me voyez pas en petit bonhomme tout vert, habillé de feuilles mortes & avec un champignon sur la tête ? \o/ C’est pratique, si on a faim on peut manger son chapeau *pan* Tiens en parlant de faim, mon estomac se manifesta de manière plutôt bruyante et je lâchai un ricanement. Bon princesse, t’arrêtes de t’admirer dans le miroir ? Mais oui t’es sexy c’est bon x) En attendant qu’il aille chercher le repas, je m’assis sur la chaise, collée contre le mur. Certains élèves me dévisageaient et je leur rendis leur regard jusqu’à ce qu’ils détournent le regard. Ils sont choqués alors que j’ai toujours rien fais, va falloir que je me tienne à carreaux sinon je vais encore me faire virer de la cafétéria ;_; C’est pas ma faute si la dernière fois qu’on a mangé de la purée, j’ai malencontreusement balancé mon assiette sur une espèce de garce pucelle fausse blonde (: Priant pour que Pavel n’ai pas entendu parler de cette histoire, je le vis sortir de la cuisine en apportant à manger. Han cool, on va se remplir le ventre \o/ Avec... De la salade, extrêmement nourrissant la salade =‘) Hum, où est la sauce que je noie ces pauvres feuilles dans la vinaigrette ? >_>‘ Il me servit à boire, je ne le quittai pas des yeux, charmée parce que tout ce qu’il faisait. Ce garçon déployait toujours une énergie incroyable pour me faire plaisir, ça me dépassait qu’on puisse faire autant d’efforts pour moi. C’en était presque gênant... *Si tu continues à rougir, on va pouvoir te manger avec la salade \o/* *Morwène si tu faisais le silence dans ma tête s’il te plait ? =o* Impossible de se concentrer ._.

    Relevant la tête quand il me parla, j’arborai un sourire angélique et pris mon verre d’une main, faisant tourner le liquide silencieusement. Ah putain ! Merde les capitales ;_; Nan je comptais bien m’y mettre l’autre soir seulement j’étais tombée sur un super feuilleton à la télé & puis... Bon allez, j’allais devoir inventer encore une excuse. Ou bien arrêter de fumer. NYA ! @_@ Il m’énerve lui, je peux même plus fumer quand l’envie m’en prend ;_; Je suis sûre qu’il serait assez parano pour me renifler, histoire de voir si je sentais pas la clope Ö Je vais pas qu’on me renifle T.T Lorsque je le vis se passer une main sur le visage, je me décidai à lui répondre pour ne pas qu’il se perde dans ses pensées. Nan, Pavel ne m’abandonne pas ! Restes avec moi, ne te noies pas dans tes souvenirs ! \o/ *pan* Vous êtes sûres qu’il n’y a que de l’eau là dedans ? =‘) Haussant les épaules en lui souriant, je poussai mon assiette du bout du doigt en répondant à sa question d’un hochement de tête.

      « Ah bon ? Fallait apprendre les capitales ? J’étais pas au courant, t’as une preuve écrite ? (: Moi si je me souviens bien, la dernière fois tu m’as fais courir pendant un bon bout de temps, je devais être trop fatiguée pour entendre qu’en plus j’avais des devoirs. »


    Je lui lançai un regard noir et bus une gorgée d’eau. Finalement, je décidai de me servir toute seule de la salade. Lui enlevant les couverts de service des mains, je lui souris & remplis mon assiette de salade. Quand je vous que j’ai faim, je rigole pa moi ;_; Nan mais je vous jure, me nourrir de salade, je vais devenir une grosse vache. Et puis d’abord pourquoi les vaches c’est énorme si ça bouffe que de l’herbe ? Ö Je suis sûre que ça fait grossir @_@ ! Un coude sur la table, je soutins ma tête en posant deux doigts sur ma joue. De mon autre main, j’avais pris ma fourchette et je piquai les malheureuses feuilles de salade en plaignant les pauvres tortues qui bouffaient ça à longueur de journée.

      « Oh... Tu sais à force de m’appeler ma belle, je vais finir par faire des jalouses ! J’ai déjà fais les frais des groupies en furie, c’est pour ça d’ailleurs que j’ai une bonne endurance (a). »


    J’espérais qu’il ne remarque pas que je n’avais pas répondu à sa question. Tu vas bien ? J’avais préféré dévier le sujet, refusant de répondre quelque chose qui de toute manière, sonnerait faux dans tous les cas. Je me contentai de hausser légèrement les épaules et d’avaler une feuille de salade. ARGH @_@ ! Punaise elle est hard à la sauce @_@ Toussant en riant, je passai un doigt sur mes lèvres & me resservis d’eau. De toute façon j’allais bien devoir remplir mon estomac avec quelque chose :3 Passant ma main dans ma nuque, je poussai un soupir et lançai à Pavel un sourire complice. Discrètement, je trempai mon doigt dans ma sauce & l’observai en mimant un air surpris.

      « Oh mais ! Regardes ! » dis-je en touchant son t-shirt de mon doigt sale. « T’as une tâche ! Han franchement, t’es pas capable de faire la cuisine sans te tâcher ! Ö La prochaine fois je t’apporte un bavoir \o/ »


    Je vais me faire frapper \o/ Ou bien courir deux fois plus ;_; Nan aujourd’hui j’aimerais bien prendre un peu de vacances. Avalant mes feuilles de salades, je jetai un coup d’oeil à l’assiette d’un étudiant plus loin & finalement m’estimai heureuse de manger un peu de verdure : l’immonde purée était aussi liquide que de l’eau et une horrible saucisse boursouflée flottait dans la mer de pomme de terre bouillie. Dégoûtant =x Je me penchai en avant, pointant ma fourchette vers Pavel. Je lui parlai d’une voix complice, amusée & toute douce.

    1. « Fais attention que personne ne vienne piquer dans ton assiette, je crois qu’on fait des jaloux =‘) »


    Je retournai me caler dans le fond de mon siège et avalai une nouvelle feuille de salade. Mon regard vert le fixait, indéchiffrable. Tu veux du mystère & de la joie Pavel ? Je t’offre mieux. Je t’offre mon regard.
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Pavel P. Baranov
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MessageSujet: Re: Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo )   Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo ) EmptyMer 21 Avr - 14:20

( Désolée pour le côté mélo-dramatique, j'arrive pas à écrire autre chose que de la guimauve, je viens de voir un film trop triste =( ... )

    Que je vous explique quelque chose avant que vous ne vous leurriez sur mes intentions. Je suis ce que l'on peut appeler la conscience de cette demoiselle qui n'en fait décidément qu'à sa tête. Et laissez moi vous dire qu'il était très difficile d'être la conscience de Mlle Emingweys. La preuve en était faîte aujourd'hui. Nan mais regardez là à rigoler. Ne se moquerait-elle pas de moi ? Je vais la bouffer \o/. Et va-y que je te rajoute un petit regard provocant et une petite sourire. Une catastrophe cette fille, elle sait que trop bien jouer avec son physique ><. Allez viens là sale bête. Après l'avoir pris dans mes bras et reposé toute en douceur, j'avais moi aussi parcouru l'assemblée des yeux, les fusillant de mon regard bleu. C'est privé les cocos, on est pas en train de vous jouer une pièce --'. Je dois avouer qu'un certain sentiment jouissif me prit lorsque je vis quelques uns de ces élèves détourner le regard. Ouais je peux faire peur et j'aime ça :). Croire que je suis seulement un gros nounours pourrez en en effet être une très mauvaise idée. Ce n'est pas parce que j'étais un agneau avec Lauriane que je n'étais pas un loup avec d'autre. Passons. Revenons en plutôt à la demoiselle qui semblait se contre foutre de sa santé. Ces jeunes de non jours o____o. Pauvre de moi, je suis entouré de sexe faible ! Et qui sont toutes de connivence, je le vois bien, toutes à se faire des sourires genre : " on se comprend ", Mais où sont donc les hommes ? /PAN/ Repassons à nouveau. Vous voulez que je vous dise, la meilleure défense, c'est l'attaque. Voilà certainement pourquoi je lui avais ébouriffé les cheveux ; vengeance \o/. Mais bon, j'étais quand même quelqu'un de gentil puisque je lui proposais de s'asseoir avant de retourner en cuisine. En marchant, j'entendis les paroles de la jeune femme et y répondit en la regardant de travers quelques secondes avant de lever les yeux au ciel. Qu'allais-je faire d'elle ? Va t'asseoir vieille sorcière ! Alors que j'allais ouvrir les lourds battants qui donnaient sur la cuisine, j'entendis un drôle de bruit non identifié retentir derrière mon dos. Qu'est-ce donc ? * Ca veut juste dire qu'il faut que tu te bouge le derrière mon grand, ton invitée a faim :D * Aaah d'accord. Alors comme ça, Lauriane nous la jouait symphonie en ré majeur rien qu'avec son bide ? Franchement, je la respecte cette fille x).

    J'allais donc chercher l'entrée, ricanant en attrapant le plat de salade. J'avais affaire à une grosse mangeuse et la salade ne lui suffirait certainement pas et je le savais pertinemment. Mais sa tête lorsqu'elle verrait ce que je lui amenait serait certainement impayable. Ou alors elle vaudrait de l'or, au choix :). Revenant de la cuisine, je fus d'ailleurs tout content de voir que j'avais eu raison. Lauriane ne semblait pas franchement emballée à l'idée de manger du verre. Mouhahaha, je suis machiavélique ! Humm ... Déposant le plat avec la délicatesse d'une gazelle ( pourquoi la gazelle honnêtement je n'en sais rien ) j'étais en train de lui servir de l'eau lorsque je lui jetais un coup d'oeil critique. Ma parole, c'est qu'elle avait prit un fameux coup de soleil xD. Mais je devais avoir mal vu car à peine deux secondes plus tard, la voilà qui me souriait d'un air angélique. Je n'aurais même pas été étonné de voir apparaître l'auréole des saints au-dessu de sa tignasse crinière brune. Je m'étais ensuite assis devant elle puis l'avait questionné sur les capitales. Question à laquelle elle avait tiqué. Et alors Mlle Emingweys, on a oublié ses devoirs ? Arborant une tête de tyran, j'avais alors soudainement eu un de ces accès de nostalgie. Rien de très bon si vous voulez mon avis. Et j'avais donc été reconnaissant à la demoiselle d'ouvrir la bouche pour parler. Et ses paroles réussirent même à me tirer un petit sourire. Tapotant la table de mes doigts, j'attendais que la demoiselle est fini son mea culpa pour lui répondre d'une voix douce et mielleuse, ce qui n'était pas forcément bon pour elle x) :

      Pavel : « J'y crois pas, tu es vraiment une tire au flanc O____o. La prochaine fois, je te fais signer avec ton sang, comme ça tu pourras pas dire que t'étais pas prévenue. Mais je te préviens, je passe pour cette fois-ci mais ça te vaudra bien un ou deux tours de stade en plus ... »


    On aurait dit Clark tout craché. A croire qu'à force de passer trop de temps avec certaines personnes, on commence à s'approprier leur façon d'être, de parler et surtout, d'asseoir leur autorité. C'est que Clark était de ceux qui adoraient ce genre de punition qui semblaient tellement idiotes au premier coup d'oeil et qui au final, se révélaient plutôt utiles. Exemple : pour avoir désobéi à plusieurs ordres, j'avais moi aussi mangé plusieurs tours de stades qui m'avaient la plupart du temps laissés sur les rotules. Mais admirez le travail maintenant, vers la fin, j'obéissais à tous les ordres venant de cet homme et j'avais gagné en endurance. Bon, je suis totalement d'accord avec vous qu'apprendre toutes les capitales d'Europe ne servirait certainement à rien à Lauriane mais sait on jamais, avoir de la culture générale ne faisait jamais de mal :). Répondant donc au regard noir de Lauriane par un autre regard tout aussi noir, lui sortant mon regard : « fais gaffe, je suis pas commode moi ... » je l'observais ce servir elle même de la salade. Petite impatiente, ma belle salade si bien présentée u____u ... Etouffant un petit rictus devant la part de salade que la jeune femme se servit et la tête qu'elle tira par la suite, je pris le temps de me servir avant de lui lancer l'air de rien :

      Pavel : « Tu n'es pas obligé de t'empiffrer de ça hein, j'ai prévu patate grillées avec légumes et rôti rien que pour le ventre sur pattes que tu es ! Au passage, tu sais que tu es l'une des rares jeunes femmes qui boudent devant une feuille de salade ? Normalement, tu devrais me remercier platement de prendre soin de ta ligne sale bête ! »


    Nanméow, tu crois que je t'es pas entendu tout à l'heure me traiter de sale bête ? Le seul qui puisse dire ça ici, c'est moi. Parce que c'est moi le plus fort de toute manière. Piquant deux feuilles de salade et les pliant consciencieusement pour qu'elles rentrent sans soucis et sans tache dans ma bouche, je mâchais posément en écoutant la jeune femme blablater sur son endurance. Endurance de mes deux oui. Comment pouvait elle prétendre avoir de l'endurance en étant fatiguée après cinq tours de stade ? C'est la faute aux poumons de fumeur ça. Souriant tout seul dans mon coin, je l'observais en coin. J'avais beau dire ce que je voulais, la jeune femme était plutôt énergique et sportive. Plus que la moyenne en tout cas. Moyenne qui de toute manière n'était pas très haute à cause de toutes ces midinettes en talons qui ne voulais surtout pas arriver sur le fer et s'user les mollets à courir. Je vous jures, il n'y a rien qui puisse m'énerver autant que ce genre de fille là. Heureusement que celle dont j'étais la conscience n'était pas comme ça ! Piquant un autre bout de salade, j'observais un peu plus attentivement la jeune femme. Je n'étais ni con ni naïf et j'avais bien compris que si elle avait évité le sujet " tu vas bien ", c'est qu'il ne fallait pas revenir dessus, je n'étais pas obligé de remuer le couteau dans la plaie et je n'avais plus qu'à m'employer à lui changer les idées. Ce qui ne m'empêchais as au demeurant de m'inquiéter pour la brunasse. Etonnant comme j'avais pu m'attacher vite à cette petite demoiselle et à sa boule de plume. Elle avait le chic d'être fraîche, authentique et d'avancer malgré tout, d'aller de l'avant. Relevant la tête, me rendant compte que j'avais été complètement perdu dans mes pensées durant quelques secondes ( et je n'osais pas imaginer la tête que j'avais dû tirer ), je lui répondis tout en piquant avec hargne mes feuilles de salade récalcitrantes. Elles voulaient pas se faire manger .____.

      Pavel : « C'est que c'est la vérité alors. Parce que seule la vérité fais des jalouses :). Et à ta place mademoiselle, je ne parlerais pas de mon endurance. Le fait d'avoir oublié tes devoirs ne te place pas en très bonne conditions. D'ailleurs, si j'étais toi, je ne mangerais pas trop, histoire de pouvoir courir après, de pas être trop lourde tu vois ? ^^ »


    Avalant une nouvelle bouchée de salade, j'étais en train de me dire que j'avais peut-être un peu forcé sur la moutarde ( celle-ci me montant un peu au nez ) quand je sursautais au bruit que fit Lauriane en s'étouffant. Vaguement inquiet, je l'observais durant quelques secondes, le temps qu'elle retrouve son souffle et que je puisse manger en silence. Pas question d'avouer que je trouvais la sauce un peu forte, pas question d'avouer que j'avais des faiblesses, après tout, il fallait que je lui montre que j'étais plus fort qu'elle \o/. Le nez dans mon assiette, je relevais le regard juste à temps pour m'apercevoir qu'il y avait dans les yeux de Lauriane une lueur qui ne présageait rien de bien pour moi ... Que me valait ce soupir ? Je n'eus pas à attendre longtemps pour savoir ce qu'il signifiait. Mais, pourquoi elle trempait son doigt dans la sauce ? Je croyais qu'elle était forte ... Hum ? Un peu étonné par le regard complice qu'elle me lança, je vis soudainement son doigt se rapprocher dangereusement de mon tee-shirt. Avant que j'ai pu faire à mon tour une tentative d'esquive à la James Bond, SON doigt TREMPE de SAUCE s'écrasa sur MON tee-shirt. Je vais la tuer W_____W. Mon tee-shirt. J'avais réussis à le sauvegarder jusque là. Lorsque je relevais la tête, je n'étais plus du tout nounours. J'étais plutôt grizzly voyez vous, les sourcils froncés. Et mes yeux bleu azur qui avaient pâlis, pour devenir bleu glace. Mauvais mauvais. Sous la coup de la colère, j'allais répondre légèrement méchamment quand Taâma, sentant venir le coup, me donna un coup de patte un peu violent, suffisamment en tout cas pour me faire mal, sur le pied. Sursautant, je laissais retomber ma colère avant de me passer une main dans les cheveux, gêné. Je ne voulais pas que Lauriane croie que j'étais en colère contre elle. C'était plutôt une bouffée de l'ancien Pavel méchant pas beau qui revenait tenter sa chance à la surface de temps à autre. Ma main toujours dans mes cheveux, je lui répondais, d'une voix une peu gênée.

      Pavel : « Désolé ... Tu sais que tu es folle Lauriane ? J'avais réussis à le sauvegarder o_____o. J'ai peur que tu ne vienne de signer ton arrêt de mort petite tête. Tu viens d'écoper de trois tours de plus pour la prochaine fois :D. Tu mériterai même que je t'amène pas le reste du repas sale bête. Enfin ... Si je te nourris pas tu va être dangereuse alors bouge pas d'ici, Taâma te surveille. »


    Je me relevais, allais partir mais finalement je me retournais soudainement et trempais à mon tour mon doigt dans la sauce, toute traces de colère disparut de mes grands yeux bleus. Posant à mon tour mon doigt trempé de sauce sur le tee-shirt de la demoiselle, juste sous sa clavicule droite, je lui fis un grand sourire et ajoutais en murmurant gentiment.

      Pavel : « Sale gamine va =P. »


    Je profitais du fait que je doive aller chercher le plat chaud pour m'éloigner de la demoiselle. J'aurais pas dû réagir comme ça ><. J'aurais pas dû le prendre aussi mal. Je ne comprenais même pas pourquoi je m'étais énervé autant. Après tout, ce n'était qu'un tee-shirt. Enfin, l'un des nombreux tee-shirt que j'avais acheté avec Aristide. Bordel pourquoi je me prenais autant la tête à cause de ça ? Le simple fait d'y penser me faisait certes mal au coeur mais je n'aurais pas dû réagir ainsi. Pas avec Lauriane. C'était quelqu'un de bien. Et quelqu'un de bien n'avait pas à subir mes sautes d'humeur. Bordel de bordel. Poussant les battants de la cuisine vraiment trop fort, je les faisait percuter le mur, produisant un bruit sourd qui résonna dans mon estomac. Et m'attirant aussi les regards désapprobateurs des cuisiniers ainsi que ceux étonnés de quelques élèves. Je ne contrôle pas ma force ><. * Tout le monde sais que tu es Hulk. Maintenant, si tu pouvais amener la suite ça me ferais plaisir :D * J'arrive, j'arrive :). Tout à fait calmé, je repoussais les battants doucement en portant à la fois le plat avec le rôti et les pommes de terre qui avaient cuits ensemble plus le plat de légume. En quelques pas, je fus devant la table et offris un grand sourire à la jeune femme qui me fit remarquer quelques regards envieux et la chose plutôt immonde qui flottait dans l'assiette des élèves. Baaah. Avant de m'asseoir, je lui répondais d'une voix plus légère.

      Pavel : « Tu me feras penser à allé féliciter le cuisinier qui a préparé ce bon repas x). »


    M'asseyant ensuite face à elle, je prenais ma fourchette pour finir ma salade quand je sentis un drôle de regard peser sur moi. Relevant doucement la tête pour poser mes yeux bleus redevenus limpides sur la jeune femme qui me faisait face. Deux iris vert qui me fixaient. soupirant doucement, je me laisser aller contre le dossier de me chaise sans pour autant détourner le regard. Au contraire, je laissais mes yeux accrochés à ceux de Lauriane. Petite demoiselle. Petite demoiselle au regard insondable. Je ne suis malheureusement pas de ceux qui savent déchiffrer ce que pensent les gens dans leurs yeux. Cette science m'était complètement inconnue. Alors autant vous dire là que je ne lisais rien. Je me contentais de me perdre dans les grands iris verts qui avaient le chic de me rappeler les steppes de ma Russie natale. Le silence ne me dérangeait pas. J'avais toujours apprécié celui-ci. Depuis que je suis tout petit certes, et d'autant plus depuis que j'avais passé quelques années dans la bande à Clark. J'étais même certainement le plus silencieux de la troupe. Ce qui était là-bas considéré comme une qualité. Mais ce n'était peut-être pas le cas ici. Aristide me reprochait parfois de rester trop en retrait, de manière à ne pas trop m'impliquer. Depuis sa mort, j'avais la fâcheuse tendance de faire l'inverse. Ce qui expliquait peut-être pourquoi j'étais mal à l'aise. Lauriane semblait tellement insouciante. Et pourtant, j'aurais vraiment aimé qu'elle me dise « ne t'en fais pas, tout va bien ». Pourquoi ne me l'avait elle pas dit ? Tout bêtement parce que ça ne devait pas aller aussi bien qu'elle voulait le faire croire. Rhaaa je n'aimais vraiment pas ça. Je n'avais jamais été très adroit pour ce genre de choses. Pourtant, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi, après tout, c'était bel et bien moi qui m'étais fourré jusqu'au coup dans les histoires de cette jeune femme brune non ? Et pourquoi d'ailleurs ? Peut-être tout bêtement parce qu'elle faisait partit des gens que je trouvais important de protéger. Les gens comme elle ne méritaient franchement pas de souffrir. En théorie, personne ne méritait vraiment de souffrir. Mais comme je ne pouvais pas influencer sur la vie de tout le monde, je devais me contenter d'essayer d'améliorer le quotidien des gens qui m'entouraient. Et manque de chance pour elle, Lauriane faisait partit de ceux-ci. Bon, quand faut y aller, faut y aller non ? Me redressant, détournant le regard, peiné, je posais mes avants bras sur la table et posais un instant mon front sur mes mains avant de relever la tête et de fixer la jeune femme. Je n'avais pas envie de faire ça mais que faire d'autre ? * Tu es au courant que tu vas plomber l'ambiance ? * * Je pense que oui merci bien Tam' tu m'aide beaucoup. * Soupirant je me passais une main dans mes cheveux avant de briser le silence d'une petite voix.

      Pavel : « Je crois que je suis franchement mauvais dans les jeux de regards. Ca m'a d'ailleurs bien porté préjudice par le passé mais là n'est pas la question à vrai dire. Ecoute bien Lauriane, si jamais tu veux pas répondre, si répondre te rends triste, surtout tais toi ok ? Parce que sinon Tam' va me bouffer et que moi même je serais bouffé par les remords alors chut si ça va pas, on est bien d'accord ? Parce que tu me fais soucis. Je préférerais savoir que tu va mal plutôt que de ne rien savoir du tout tu sais ? Comme ça, je saurais sur quel pied danser et s'il faut quand même continuer à sourire, s'il faut que je te fasse d'autre dîners, s'il faut que je me taise et que je sois juste à tes côtés, pas de soucis. Mais, si tu veux bien, dit moi juste comment tu va ok ? »


    Tandis que je parlais, je m'étais redressé et mes mains s'étaient mises à bouger, mon côté italien qui ressortait, pour accentuer mes paroles. Mais dans l'ensemble, j'avais plutôt été maladroit non ? * Catastrophique mais c'est honnêtement signé Pavel Parménion Baranov alors bon, je ne dirais rien contre toi. * * Merci Taâma. * Non vraiment, décidément, prendre tout à coeur ne m'allait pas du tout. Kiara, ma soeur, m'avait un jour dit que j'avais pris un petit bout du caractère d'Aristide, son côté plein d'empathie pour les gens, précautionneux, qui s'inquiétait de tout le monde, même de ceux qu'elle ne connaissait pas depuis longtemps. Je devais avoir une certaine tendance masochiste pour avoir hérité de ce trait de caractère car je me trouvais pas suffisamment solide pour rester là, à essayer de deviner comment allait celui qui était en face de moi. J'étais plutôt dans le genre d'un soldat, le genre de mec qui a besoin de faits, de données, de quelque chose à analyser, à calculer pour trouver la meilleure stratégie. Ca non, je n'étais peut-être pas le meilleur pour ce genre de mission. Mais soyez sûr que je ferais tout mon possible pour aider Lauriane dans la mesure de mes moyens, parce qu'on abandonne pas les gens, on reste à leurs côtés pour les soutenir. Comme j'avais par le passé tenue la main à un ami mourant, comme je l'avais vu rendre son dernier souffle, comme j'avais pu souffrir de voir le visage gris et rigide d'un mort, tout cela fait mal. Et pourtant, on reste. Comme quoi, la race humaine n'est peut-être pas aussi pourrie qu'on le pense :).
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MessageSujet: Re: Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo )   Si t’as pas d’amis, prend un Curly *_* ( pv Lolo ) EmptySam 1 Mai - 17:29

( Pas de soucis je suis aussi dans une période eau de rose & tragédie ='P ♥️ )

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      And you don't know what I'm thinking about'
      ♥️


Je ne quittai pas son regard azure du mien, fixant sans gêne les deux grandes pupilles de Pavel. J'essayai de deviner à quoi il pensait, c'était devenue une sorte de jeu pour moi. Il était aussi difficile de comprendre ce qu'il ressentait que de le savoir pour moi. Mon perroquet vint se poser sur mon épaule et me mordilla gentiment l'oreille. Tu veux de la salade ? =o *pan* Piquant une feuille de salade, j'emmenai le petit bout de vert dans ma bouche et mâchai lentement, luttant contre l'envie de me racler la gorge à cause du vinaigre. Ouais moi aussi faut que je lui dise un truc au chef ._. Croisant mes jambes sous la table, je m'enfonçai un peu plus dans mon siège, sans détacher mes yeux verts des siens. Sans qu'il s'en rendre, je me pris au jeu de faire changer ses yeux de couleur. Il ne le saurait sûrement jamais... Je pourrais même mettre ses cheveux en vert il s'en rendrait pas compte (a) Expérience à tenter un de ces jours :3 Conservant mon sourire malicieux, je me perdis dans l'océan de ses yeux bleus, faisant apparaître de subtiles nuances dans ses iris. Le silence s'installa progressivement et mon sourire s'effaça, à cause du temps qui coulait dans le sablier, à cause du regard de Pavel. J'avais envie de me détourner et de lui dire de se taire, car je savais que ce silence couvait une question. Je me mis à pianoter sur la table avec mes doigts, discrètement. Dans ces moments-là, l'envie de fumeur était particulièrement violente. Voilà en quoi c'était une drogue. Et si ce n'était pas Pavel, je serais sûrement allée fumer dehors, mais cela ne m'attirerait que des ennuis... Pas envie d'apprendre toutes les capitales ;_; Ouais attends, petit test : capitale de la Tchéquie ? *Prague \o/* Han c'est bien mon petit poulet, tu t'améliores =3 La meilleure anti-sèche qui ait jamais existé ♥️ Je passai ma man dans mes cheveux en me disant que le bruit & les dialogues étaient souvent pour moi la meilleure manière d'oublier. Et quand le silence s'installer, toutes les pensées revenaient inlassablement, jusqu'à ce que je ne puisse plus tenir en place et que j'aille me détendre. Différentes manières pour ça : courir, boxer, dessiner, jouer du piano... En ce moment j'avais un faible pour la course à pied avec la musique dans les oreilles. Juste pour le plaisir de sentir sous ses pas le goudron, de se dire qu'on marche sur une route balisée & qu'on ne risque pas de se perdre. A cette pensée un frisson parcourut ma colonne vertébrale et Morwène s'envola de mon épaule, déstabiliser par les émotions que je ressentais. Poussant un léger soupir, j'aperçus au dehors un rayon de soleil. Un tout petit rayon de soleil, mais pour qui on méritait de se battre.

La voix de Pavel traversa le silence alors que je m'apprêtai à reprendre une feuille de salade. Haussant les sourcils en l'écoutant, je sentis une boule se former au creux de mon estomac. Baissant les yeux, je pris ma fourchette & jouai silencieusement avec. Tais-toi. Avalant avec difficulté ma salive, je piquai finalement une feuille de salade mais ne la mangeai pas, observant sans m'en rendre la lumière filtrer au travers du bout de verdure. La tension monta d'un cran en moi et je m'appliquais à respirer le plus calmement possible. Pourtant très vite mes gestes trahirent la montée en pression de mon corps. Lâchant la fourchette, je me collai contre mon dossier en me frottant le visage de mes deux mains. Mieux valait que je me taise pour l'instant, à moins de vouloir fondre en larmes devant tout le monde. Le problème n'était pas vraiment ça, c'était plutôt qu'on m'interrogerait. Pour les premières années, j'étais parfois (à ma grande surprise) un exemple. Pas très glorieux de pleurer devant des personnes qui prennent exemple sur vous... Je n'avais pas demandé à ces filles de croire en moi, d'ailleurs je n'avais demandé à personne de le faire. Mais c'était mon caractère, je voulais tellement aider les autres qu'ils finissaient par avoir une confiance aveugle en moi. Posant deux doigts sur ma bouche, je regardais dehors, refusant de fixer Pavel. De nouveau le silence s'était installé, peut-être que cela suffirait à lui répondre. J'avais envie de crier, de lui hurler que non ça n'allait pas, que ça n'irait pas mieux avec un sourire... J'aurais besoin d'un miracle pour aller mieux. Mais c'était une chose que j'avais appris avec ce jeune homme : mieux valait tout dire plutôt que de se cacher. Ça marchait avec lui, avec quelques rares autres personnes comme Baya ou Lucas, le reste du temps je préférais sourire que de dire la vérité. Finalement, décidant que de me taire ne serait pas le meilleur moyen de me sentir mieux, je tournai mon regard vers celui de Pavel, un pauvre sourire sur les lèvres : oui tu vois bien dans mon jeu. Poussant un soupir, je me penchai en avant et posai mes deux coudes sur la table, m'asseyant en tailleur tant bien que mal sur ma petite chaise.

______« Comment veux-tu que j'aille ? » soufflai-je doucement. « Comme après deux semaines de voyage dans les bras d'un homme qui vous ment... C'est cruel de savoir qu'on aime une personne mais qu'on n'obtiendra en retour qu'une claque. Parce que c'est ce que je vais me prendre Pavel, et dans pas longtemps... Une bonne claque pour me réveiller de ce foutu rêve que je me suis inventée. Je n'ai pas de mot simple pour te dire comment je vais. Je ne suis pas simple de nature... »

Je lui souris franchement, la tristesse était poignante dans mon regard. Je haussai les épaules, pris ma fourchette et la plantai dans une petite patate. Si je peux pas me droguer à la cigarette, ben je vais manger jusqu'à exploser ;_; Je pris à peine le temps de mâcher et avalai tout rond le petit machin jaune. Miam *o* Encore ? (: Je piquai une nouvelle patate et reparlai à Pavel, déjà de meilleure humeur. Je récupérai toujours vite de mes coups de tristesse, ce qui me rendait difficilement gérable pour mes amis.

______« Si je te dis que c'est la vie, tu vas me croire ? » dis-je avec une ironie malicieuse, observant ma minuscule patate. « De toute façon, je peux plus faire grand chose pour changer ça. »

Et HOP ! J'enfournai la patate dans ma bouche Ö J'essuyai d'un doigt la sauce sur mes lèvres et lui offris un sourire beaucoup plus détendu et heureux. J'étais sûre qu'à force de faire le coup de l'ascenseur émotionnel il allait avoir l'appétit coupé, ce qui veut dire... Plus de patates pour moi \o/ Pointant avec ma fourchette le plat, je me retins de prendre une nouvelle pomme de terre pour lui en laisser un peu.

______« Bon allez mange, après tu vas devenir maigre comme un clou & ce sera de ma faute :3 Cet aprèm, tu viens courir avec moi. Comme ça je perdrais les quelques grammes que j'aurais pris en avalant de la salade =p Et puis faut pas que tu grossisses toi non plus. T'as vu je prends soin de toi \o/ Tiens prends une patate (: »

Je piquai une patate et la lui mis dans l'assiette. Han je suis trop gentille moi parfois, parce que celle-là je l'aurais bien mangé =') Je lui fis un clin d'oeil & allais fouiller dans mon sac. J'y sortis avec une certaine honte mon paquet de cigarette mais avec tout le courage dont je faisais preuve, je le déposais devant Pavel en fuyant son regard. Ouais vas-y prends le, comme ça je serais plus tenté. Pourtant c'est pas l'envie qui m'en manquait. Passant ma main dans mes cheveux, j'ouvris le paquet pour le prouver que HAHA @_@ je n'avais quasiment pas touché aux clopes. Purée si vous saviez les efforts que je fournis, surtout dans ce genre de moments ;_; J'allais quand même pas me ronger les ongles hein ? ._. Je relevai vers lui mon regard émeraude et lui souris : tu commences à gagner, mais ne penses pas que c'est fini. Mon perroquet traversa la salle en large, pour aller se poser près du panier à pain. Discrètement (ou pas *pan*) elle piqua une miche de pain et alla se poser en hauteur, mangeant avec contentement son butin. *Ben oui personne ne me sert moi.* *Genre tu fais ta jalouse ? Han c'est pas bien =o* Elle ronchonna dans ma tête mais ne releva pas. BWAHAHA elle est jalouse la folle x') Je partage pas Pavel ! Pour une fois que je trouve un garçon qui a pas des idées bizarres derrière la tête (enfin on en sait rien, ça se trouve c'est une technique d'approche @_@). Bon on va éviter de virer parano hein ? Je me servis copieusement de pomme de terre et mangeai avec le même appétit.

______« Mais bon comme je sais que t'es une petite nature on fera la sieste avant d'aller courir nan ? (a) Puis puisque t'avais l'air vexé que j'ai tâché ton t-shirt, je ferais une lessive aussi... »

Je lui adressai un regard amusé et mangeai un bout de viande. Mangé \o/
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