Si bruit tu répands, le prix en payer tu devras \o/ - With Aaron -

[ Désolé c'est pas génial mais je commence tout juste à le jouer et il est pas facile à manier ce bonhomme =P ]

"On es perdu Matt' "
" ..."
" Tu ne veux pas l'avouer c'est ça ? "
"..."
"Arrête de faire cette tête, l'enterrement de ta mère c'était y a trois semaines. T'as plus besoin de faire semblant . "
" Je n'ai jamais connu mes parents ..."
"] Oui, je sais, j'essayais seulement de t'arracher un sourire ou même un regard en vain. Je m'avoue vaincue. "
" ... "
" Si on jouait au roi du silence, personne ne pourrait te battre ! "
" ... "
" Raaah mais tu vas me rendre folle ! "
" Pourquoi devrais-je commenter tes remarques inintéressantes ? "
" Quelle cruauté u___u ! Je t'reconnais bien là mon Mattou' \o/. Mis à part, le fait qu'on soit perdu, tu juges ça aussi inintéressant peut-être ? "
" Il faut se perdre pour trouver l'introuvable ... "
" Et que cherches-tu qui semble si dur à trouver Matt ? "
" ... "

Shinra se tut. Quand il était dans cet état, il était impossible d'arracher le moindre sentiment de Matt'. Ce mec était un vrai bloc de marbre : inébranlable et froid. Ils marchaient tout les deux dans les bois clair, elle avec sa démarche souple et charmeuse, lui avec ses allures de solitaire dangereux. C'était elle qui avait convaincu Matt' d'aller se promener, de prendre l'air et de ne pas toujours rester enfermé dans sa chambre, assis sur son fauteuil, lisant le journal et tenant une cigarette entre deux doigts. Et ainsi, il pouvait rester toute une journée sans parler, sans même adresser une pensée à Shinra. Ses seules occupations de la journée était alors de lire, d'écrire, de se lever pour regarder par la fenêtre, de se coucher sur son lit et de compter combien de cigarettes il lui restent. C'était désolant. Ce qu'il faut aussi savoir, c'est qu'il n'a jamais vraiment accepté Shinra. Oui, c'est assez étrange, un humain qui rejette son Daemon. C'est pourtant bien ce qu'il s'est passé en raison de son passé et de son caractère associable et possessif. Il déteste partager quelque chose qui lui appartient avec quelqu'un d'autre, que ce soit un objet ou une émotion. Il avait d'abord détester la panthère, mépriser et ignorer. Il supportait du mieux qu'il le puisse la douleur quand il 'éloignait trop d'elle. Mais quand celle-ci devenait trop insupportable il rageait contre son impuissance et le fait qu'il soit indépendant de quelqu'un d'autre. Il voulait vivre pour lui même et personne d'autre, l'idée de devoir partager sa vie avec cet être le répugnait. Heureusement, avec le temps il a comprit l'importance de Shinra et s'y est attaché. Mais peut-être encore restait-il des marques de ce temps-la. C'est ce que redoutait parfois son Daemon qui l'aimait d'une passion inaltérable.
Soudainement, Matt' s'arrêta et en profita pour frôler des doigts la fourrure douce et soyeuse de la panthère puis lui gratouilla si gentiment le crâne qu'elle se mit à ronronner comme un chaton. Puis il s'écarta et frôler de la paume de sa main l'écorce d'un arbre peu épais. Il avait toujours des gestes comme ceux-ci : pleins de mystères, incompréhensifs pour les autres, emplis de significations pour lui. Alors, si quelqu'un à cet instant se serait tenu devant lui, il aurait vu le bref éclair qui serait passé dans le regard du jeune homme et aurait alors peut-être pu prévoir ce qui serait arrivé juste après : Matt' après avoir pris un peu d'élan avec son épaule fit éclater une droite violente sur le tronc du bouleau qui sous le choc se renversa sur le sol. Simultanément, Shinra poussa un miaulement mélangé a un feulement.

" Pourquoi tant de haine @___@ ?! "
" De haine ? C'était simplement un exercice pour vérifier que je n'avais pas perdu mes capacités "
"Et bah t'as retrouvé ta langue toi! Tu sais, il y a truc, c'est même dans ton université, ça s'appelle les salles de sports. C'est pas mal, innovent, intéressant, puisque tu sembles n'aimer que les choses intéressantes, je précise *PAN*, et surtout ... C'est fait pour ça ! "
" J'aurai trop peur de détruire le bâtiment =O "
" J'aurai du prévoir la réponse, elle est tellement prévisible avec un type fier comme toi. "

Aors, Matt' posa son regard sur elle. Et ces yeux, elle les connaissait trop bien ... Non ne me tape pas, s'il te plaît ! Nan mais vous y avez cru ? Que Matt' battait son Daemon ? Pfff, vous êtes vraiment ridicule. C'était autre chose, de bien plus important ...

" Non Matt', nous n'irons pas chasser ! Laissons les pauvres petits lapins vivre un peu leur vie et soyons tolérant. 'Spèce de psychopathe sanguinaire \o/. "

T'es bien le foufi à ta maman toi, je t'ai bien élever, je me demande même si tu n'es pas encore plus prédateur que moi *o* .

Ce calme. Ce calme si silencieux qu'il en devenait bruyant, comme si un bourdonnement sourd résonnait dans toute la forêt. Et derrière le calme la vie. Passée cette sensation de silence absolu, Aaron sourit sans faire de bruit, commençant à sentir la vie revenir autour de lui. Il était resté immobile suffisamment longtemps pour que les habitants de la forêt le croient inoffensif, ou l'aient simplement oublié. Il ferma les yeux et inspira longuement le parfum suave des bouleaux en fleur. Perchée dans un buisson d'aubépine au moins aussi fleurit, Gaïa le fixait. Aaron lui rendit son regard sans faire de commentaire, ses lèvres se fendant d'un sourire narquois. Ça faisait longtemps qu'ils n'avaient pas fait ça. Seulement tous les deux, à laisser les problèmes derrière. Il pensa un instant à Lauriane et le calme qui l'envahissait depuis de longues minutes s'évapora douloureusement. Il baissa un instant les yeux, revint les poser dans ceux de son daëmon qui ne voulait pas qu'il sombre à nouveau. Non. Maintenant c'était fini les jérémiades et l'égoïsme du renfermement sur soit. Une ombre passa tout de même devant ses prunelles grises et Gaïa fronça les sourcils. Arrête. Aaron lui sourit doucement et un vacarme du diable retentit dans la forêt. On avait l'impression qu'un immense véhicule venait de s'encastrer dans un mur incassable. Le sol trembla un instant et le jeune homme comprit que c'était un arbre qui venait de tomber à terre. Et vu le bruit qu'il avait fait il n'était pas tombé seul. Gaïa esquiva un mouvement pour sortir de son couvert mais Aaron l'en dissuada d'un regard. Il posa son doigt sur ses lèvres et un sourire amusé éclaira lentement son visage alors qu'il entendait des voix se rapprocher.

* Ça sent le félin ça... * railla l'oiseau d'une voix moqueuse.
* Et l'humain arrogant à souhait également. * commenta son humain en lui décochant un clin d'œil.
* On sort ? *
* Attend. Tu entends ? *

Ces fougères qui s'écartaient brusquement, comme si quelque chose les traversait à toute allure. Aaron tendit l'oreille en fronçant les sourcils, tourna rapidement la tête vers l'oiseau. Oh non... Le jappement joyeux qui s'éleva des fougères confirma ses pensées et avant qu'il ait pu esquisser un geste pour le contenir c'est un Flat Coat complètement excité par sa course qui se jeta sur lui. Tu parles d'une discrétion ! Content d'avoir retrouvé le maître qu'il s'était désigné seul, le chien lui témoigna son amour d'une série de lèches toutes plus mouillées que les autres sur ses joues, à grand coups de langue baveuse =').

« Che ! Lâche moi ! » gronda Aaron, surprit. Étonné, le chien s'arrêta et pencha la tête sur le côté comme s'il essayait de comprendre pourquoi son humain était en colère. « Pff. T'es chiant ! »

Il aboya joyeusement et remua la queue ce qui eu le don de faire sourire Aaron. Secouant la tête en riant il caressa l'adorable tête du flat coat et sortit de sa "cachette" qui se trouvait être un petit coin de mousse tranquille entre deux grands bouleaux, perdus dans une mer de fougères. En ligne droite jusqu'ici, on pouvait voir par où était passé le chien, là où les plantes étaient couchées et piétinées. Le chien s'arrêta près des jambes du jeune homme qui passa machinalement une main le long de son dos. S'essuyant le pantalon au cas où il resterait de la mousse dessus, il se retourna et se rendit compte de la présence de l'autre jeune homme qui était avec son daëmon qui était une magnifique Once. Il sourit légèrement et Che qui venait de se rendre également compte de l'arrivée de nouveaux cooopains *__* se jeta en avant en aboyant comme un fou, se fichant comme de son premier poil des feulements de la panthère. Gaïa sortit de son fourré et regarda le marron continuer de faire la fête à l'inconnu.

* T'en fais pas, il a déjà mangé. * railla l'oiseau en s'adressant directement à l'autre daëmon.
* Calme Gaïa. Évite les emmerdes si ça t'embête pas trop. *
* Ça c'est elle qui voit. Si elle n'est pas capable de rire un peu on ne risque pas de s'entendre... y'a rien de tel qu'une bonne pique pour se mettre en forme \o/ * sa remarque eu le don de faire sourire son humain qui mit ses mains dans ses poches.
« Petite balade printanière ? » demanda-t-il au jeune homme.