Lindwüen Daëmon
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 S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]

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Baya Miller

Baya Miller


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MessageSujet: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyMer 28 Avr - 18:28

Le vent l'emportera..



    La téléportation c'est bien, un bon atterrissage c'est encore mieux. Le soleil avait fait un retour triomphant annonçant l'arrivée du printemps. La jeune femme adorait cette saison, adorait le soleil et toutes les choses qui allaient avec. Les cerisiers étaient en fleurs et les étudiants semblaient se réveiller d'un long hiver interminable. Cet après midi là, Baya eut l'envie irrésistible d'aller se promener le long du chemin côtier qui longeait la falaise. Plus personne n'empruntait ce chemin devenu beaucoup trop dangereux pour les habitants de la ville ne possédant aucun pouvoir. Pouvant se téléporter n'importe où, la jeune Australienne s'était rendue sur les lieux accompagnée de Più. Baya arriva là haut sans encombre. Au moins ici il n'y avait personne pour la déranger. Aucun étudiant, aucun professeur, aucune agitation..le rêve. C'est ce qu'elle préférait dans son pouvoir. Le fait de pouvoir s'exiler quand elle le voulait, où elle le voulait. La jeune Australienne marcha pendant une bonne heure profitant des rayons de soleil venant s'écraser contre la falaise. Più adorait ses excursions. Elles lui permettaient de s'évader, de vivre autre chose que les journées interminables qu'ils passaient à l'université. Après avoir bien marché, Baya décida qu'il était temps de rentrer. Même si elle avait les moyens de rentrer au moment où elle le souhaitait, elle ne préférait pas se téléporter de cet endroit en pleine nuit. Ce n'était pas comme si elle ne maitrisait pas son pouvoir au contraire, mais elle préférait ne pas prendre le risque. Il ne lui restait que cinq ans à vivre. Hors de question de gâcher ses années juste par accident. Malheureusement en rentrant, la jeune femme ayant l'esprit un peu ailleurs, elle rata quelques peu son atterrissage et se blessa légèrement à la cheville. Rien de bien méchant, en tout cas pour le moment. Comme quoi si elle était rentrée de nuit peut être qu'il y aurait eu plus de dégâts. Quoiqu'il en soit, elle devait vite se rendre à l'infirmerie si elle ne voulait pas que cette blessure s'aggrave. Baya détestait cet endroit, comme elle détestait les hôpitaux ou tout ce qui avait avoir avec la médecine. Elle avait vécu trop de moments douloureux dans ces endroits. Suivie de Più, la jeune femme se téléporta jusqu'à l'infirmerie. De toute manière elle n'avait pas le choix, si elle ne voulait pas trainer cette entaille pendant des mois il fallait qu'elle se soigne. Elle devait prendre sur elle. Après tout c'était juste une infirmerie non? Alors pourquoi elle sentait le stress monté au fur et à mesure qu'elle approchait cette endroit. Elle avait beau se dire que ce n'était rien, ce genre de chose n'était pas contrôlable. Baya qui généralement n'avait peur de rien paniquait à l'idée de se soigner. Si quelqu'un apprenait ça, la honte..Arrivée devant cette fameuse pièce, la jeune Australienne due prendre son courage à deux mains pour y entrer.

      *Aller Baya, ce n'est rien, je reste près de toi.*
      *Facile à dire!*


    Più avait beau essayer de la réconforter rien ne marchait vraiment. Il fallait juste que ce moment se passe rapidement, une fois sortie d'ici tout irait bien. La jeune femme se dirigea vers l'espèce de mini salle d'attente attendant l'infirmière qui à ce moment là s'occupait d'un autre étudiant.

      *Quand je pense que certains passent leur vie ici pour un simple petit bobo..*


    Rien de plus agaçant que de patienter dans une salle d'attente. Baya avait l'impression d'avoir compter que se soit en longueur ou en largeur tous les carreaux qui constituaient le mur en face d'elle. La jeune Australienne entendit la porte souffrir mais ne daigna pas jeter un coup d'œil à la personne qui entrait. Baya s'enfonça un peu plus dans sa chaise faisant légèrement la moue. Elle qui avait voulu passer cette journée seule c'était bien trompée cette fois là..Sans y faire attention, la jeune femme lança un regard noir au jeune homme à côté d'elle. Jeune homme n'étant autre que Myron..Baya resta un instant bouche bée. Elle ne s'était pas du tout attendue à le voir ici. A vrai dire, elle ne le croisait pas souvent. Comme elle, le jeune homme avait le don de fuir la population que formait les autres étudiants de l'université.

      « Myron..Mais qu'est ce que tu fais là? T'es malade? »


    Baya l'interrogea du regard inquiète tout d'un coup et oubliant inconsciemment qu'elle même était blessée. Un triste sourire se dessina sur ses lèvres. Myron comptait beaucoup pour elle. Il était l'une des rares personnes dont elle acceptait la présence. Elle aurait aimé le voir plus souvent parce qu'elle adorait être avec lui. Au fond d'elle elle trouvait ridicule cet attachement mais ce genre de chose ne se contrôlait pas alors à quoi bon..
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Myron C. Carter

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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyJeu 29 Avr - 11:32

    Le printemps était bel et bien revenu. Assit après de la fenêtre, un stylo à la main et des feuilles éparpillées devant lui, le jeune homme regardait un instant par la fenêtre. Contrairement à beaucoup, il préférait la pluie au beau temps, le froid à la chaleur. Sa peau pâle était une preuve qu’il ne s’exposait pas beaucoup au soleil. Dehors, de nombreux élèves, asseyent sur l’herbes, riaient et chahutaient entre eux. Alors que lui était là, dans cette salle à rattraper les cours qu’il avait ratés, les autres profitaient de leur journée avec joie. Soupirant, Myron retourna sur son devoir de français. Près de lui, Darshan était perché sur le dossier de la chaise libre. Elle fixait la pendule avec envie. Malheureusement, le couple n’était pas près de partir. Myron avait énormément de chose à rattrape et sauf par pur chance, il ne mettra pas le nez dehors de la journée. Le surveillant lisait son journal et d’autres élèves rattrapaient leur cours, eux aussi. Entendant le raclement de gorge de quelqu’un, Myron sut qu’il devait arrêter de rêver et retourner dans sa dissertation. Lisant le sujet pour la première fois depuis une heure, il eut un fin sourire sur les lèvres « La mort était-elle la continuité de la vie ? » c’était un sujet spécialement pour lui ça. Se mettant au travail, il se plongea dans ses pensées et commença à écrire. Autour de lui, le calme. Des allées et venus se faisaient dans la salle mais toujours dans un silence qui soulageait Myron. Deux élèves chuchotèrent dans un coin, rien de bien dérangeant. Cela faisait bientôt une heure que le jeune homme était sur sa disserte et la feuille qui, tantôt était blanche, était à présent recouvert de mot écrit en bleu. Cela se voyait facilement, l’étudiant avait était inspiré par ce sujet. Ecrivant la conclusion, un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Une fois ça terminé, il ne lui restait plus que cinq exercices de mathématiques, rien de bien compliqué quand on sait que Myron était une tête dans cette matière. Mais, bizarrement, le calme disparut. Dans le couloir, une soudaine agitation se fit entendre. Darshan releva sa fine tête et regarda l’entré de la salle. Le surveillant en fit de même, seul Myron, bien trop inspirer et surtout se fichant complètement des autres, resta sans bouger. L’agitation se fit plus bruyante, elle se rapprochait. Grondant, le surveillant se leva et alla inspecter le couloir. Celui-ci s’éloigna dans le couloir et, pendant un instant, on n’entendit plus rien. Soupirant, la daemon regarda son humain ranger ses feuilles pour prendre son livre et un cahier et faire ses derniers exercices. A peine eut-il ouvert son cahier qu’il se sentit soulever et plaquer contre le mur. *C’est quoi ce bordel ?* Regardant autour de lui, il s’aperçue vite qu’il ne touchait plus le sol avec ses pieds et qu’une fille -une élève- s’approchait de lui. Son daemon, une loutre, essayait de parler à son humaine, mais celle-ci avait l’air ailleurs et complètement perdu. Darshan était prête à attaquer, le bec grand ouvert et un puissant avertissement sortant de sa gorge. Myron avait l’air décontracté, comme ci il s’avait ce qu’il se passait. Il avait comprit la situation et voyant tous les élèves la regardaient avec terreur, il eut un petit rire.

    « Je crois que la demoiselle ne contrôle pas son don de télékinésie… Quelqu’un pourrait-il m’aider avant qu’elle ne me tue ? »

    Personne ne réagit. Certains prenaient même un malin plaisir à voir Myron dans une telle situation. Soupirant, le jeune homme prit une profonde inspiration avant de faire appelle à ses fidèles compagnons pour l’aider. Tout se passa alors très vite. Alors qu’un défunt attrapa la demoiselle et la réveilla de ses pensées, celle-ci fut prit d’un sanglot et sans le vouloir balança Myron à travers la salle. L’étudiant vient s’écraser contre une table où il se blessa. Poussant un petit soupire de souffrance, il regarda sa main droite pour voir que celle-ci était profondément couper, il avait ici plusieurs entaille sur le visage, mais rien de grave. Darshan vola à lui, regarda sa main avec colère. La jeune fille s’excusa à plusieurs reprises, mais Myron ne voulait rien entendre. Enerver, il se releva et sortit comme une furie. En passant, il prit l’écharpe de quelqu’un qu’il enroula autour de sa main pour arrêter le sang de couler. Marchant vers l’infirmerie, il sentait la colère de sa daemon et l’envie qu’elle ait d’aller régler le cas de l’étudiante, mais il la retint. Après tout, ce n’était pas sa faute si elle était incapable de se contrôler ! Poussant la porte de l’infirmerie avec une certaine violence, il soupira en voyant que quelqu’un attendait déjà. Mais sa colère s’estompa quand il vit que cette personne n’était autre que Baya. Un fin sourire se traça sur ses lèvres. Allant s’asseoir près d’elle, il ne dit rien, attendant qu’elle réagisse d’abord. Souriant à sa question, il leva alors sa main droite qui était bandé avec l’écharpe perlé de son sang.

    « Un petit accident… Une élève qui n’a pas sut se contrôler et qui a eut l’idée folle de m’envoyer valser dans la salle de cours… Mais je m’en tire plutôt bien en fin de compte ! »

    Ne voulant pas l’inquiéter, il lui fit un petit clin d’œil, histoire qu’elle voit qu’il n’y avait rien de grave.

    « Et toi, que fais-tu ici ? »
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Baya Miller

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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyVen 30 Avr - 14:12

    Son regard qui s'était radouci dés l'arrivée de Myron se transforma en un regard semé par l'inquiétude. Elle ne répondit pas à sa question bien trop préoccupée par ce qu'elle venait de voir. Son poignet protégé par une écharpe était plein de sang. Selon ses propos, c'était dû à une élève qui n'avait pas su maitriser son pouvoir de télékinésie. Baya ragea. Quelqu'un qui n'avait pas su contrôler son pouvoir? Il y avait ce genre de personnes dans cette université? La jeune femme se promit d'aller parler à cette élève si elle avait le chance de la croiser. Elle passerait surement un mauvais moment. Myron était blessé et cela à cause d'une imbécile qui ne contrôlait pas bien ses dons! La jeune Australienne serra les dents essayant de se calmer. Si elle avait pu, elle serrait de suite partie la voir pour lui régler son compte.

      « C'est quoi son nom? »


    Malgré le fait que Myron essayait de la rassurer, Baya ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter pour lui. Elle en avait même oublié sa blessure. Tant mieux, autant ne pas y penser. De cette façon, sa peur concernant cet endroit disparaissait. Après quelques secondes d'hésitation, Baya se leva et incita Myron à faire de même. Più les suivit volant à ses côtés. Au départ, ce dernier n'avait pas apprécié que la jeune femme soit si proche de Myron. Maintenant qu'il s'était fait à cette idée, il ne faisait plus aucun commentaire et se contentant de suivre sans un mot. Il savait à quel point le jeune homme comptait pour elle et respectait cet attachement.

      « Viens, l'infirmière devrait s'occuper de toi plutôt que de soigner un mal de tête ou quoique se soit d'autre n'ayant pas d'importance! »


    La jeune Australienne se dirigea vers la salle principale de l'infirmerie et ouvrit la porte sans se préoccuper de frapper ou non. Hélas, contrairement à ce qu'elle avait pu penser auparavant, il n'y avait personne. L'infirmière ni aucun élève blessé ou malade n'était là. La porte n'avait pas été verrouillé..bizarre. Peu importe, de toute manière, il fallait soigner Myron et si le personnel compétant n'était pas là, elle allait le faire elle même. Baya s'approcha de jeune homme et le fit s'assoir de force sur un des lits. Qu'il soit d'accord ou non ne changeait rien, elle avait fait son choix et les choses ne se passeraient pas autrement. Il devait bien y avoir une boite à pharmacie ici..Baya parcourut la pièce à la recherche du matériel nécessaire. Elle n'avait pas besoin de grand chose, juste de quoi désinfecter, d'un bandage et de compresses. Cela devrait suffire le temps que l'infirmière décide de se montrer.

      « C'est pas possible, elle est jamais là quand on en a besoin! »

    Après quelques secondes de recherche, Baya finit par trouver ce dont elle avait besoin. La jeune femme s'approcha de lui et s'assit elle aussi sur le bord du lit. Elle respira un grand coup essayant de se calmer. Myron devait la prendre pour une tarée à réagir de la sorte mais la simple idée qu'il puisse souffrir à cause de cette blessure lui était insupportable. En y repensant, elle était entrée dans l'infirmerie sans crainte. Étant concentrée sur l'état de Myron elle en avait oublié toutes les craintes qu'elle avait pu avoir à l'idée de se rendre ici. Tant mieux, autant de pas y penser. La jeune femme s'efforça de sourire à Myron.

      « Tu me laisse faire? »


    Sans attendre de réponse, Baya prit sa main et déroula doucement l'écharpe qui la protégeait. Elle grimaça à la vue de la plaie. Il était bien abîmé. Sans plus attendre, la jeune femme commença les soins.

      « T'as mal? »


    Question con. Surement qu'il avait mal. Cette idiote avait réussi à le blesser assez gravement. Enfin..elle n'y connaissait rien en médecine. Peut être étais ce juste superficiel? Peu importe, de toute manière, il fallait le soigner. Elle ne savait pas pourquoi mais ses doigts tremblaient légèrement. Sans doute qu'elle avait peur de mal faire ou aussi de lui faire mal en tentant désespérément de poser un bandage autour de sa main. Elle n'avait pas pensé que ce soit si difficile. Son truc ne ressemblait pas à grand chose. Pourtant elle s'obstinait à l'améliorer. Levant son visage vers Myron, Baya lui sourit gênée. L'air de dire, désolée je ne suis pas très douée. La jeune femme glissa sa main derrière la nuque du jeune homme pour venir l'embrasser sur la tempe. De cette façon, elle s'excusait un peu d'être aussi maladroite.
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Myron C. Carter

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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyVen 30 Avr - 15:23

    Peut-être aurait-il mieux fait de ne rien dire ? Baya avait l’air énervé soudainement et juste pour ça, Myron aurait dû se taire. Quoique, elle était tellement jolie quand elle était énervé… Se mordant l’intérieur de la joue, il laissa un petit sourire s’échapper sur ses lèvres. C’était une bonne question. Il ne savait pas qui l’avait attaqué et blesser et il s’en fichait pas mal. Cette pauvre idiote n’arrive pas à se contrôler, il ne faut pas lui en vouloir, ils ont tous étaient comme ça un jour ou l’autre… Ou pas enfaite. La regardant un long moment dans son état de colère, il fit un petit signe de la tête pour qu’elle pense à respirer avant de finir aussi rouge qu’un poisson. Puis, tout naturellement, il lui répondit.

    « Je ne sais pas… Mais si c’est pour te voir te battre contre elle, alors je vais vite aller lui demander… »

    Son regard brilla de malice et son sourire s’agrandit un peu plus. La jeune femme se leva et demanda à Myron de faire de même. Soupirant, l’étudiant la suivit sans rien dire. Il ne fallait pas s’inquiéter comme ça, il n’allait pas mourir ! Ah les filles, elles en font toujours de trop. Voulant montrer que cela ne servait à rien d’attaquer l’infirmière ainsi, il bougea sa main dans tous les sens, mais il arrêta vite après avoir fait une grimace. Ok, ça fait super mal, mais ce n’était pas là peine d’en faire tout un plat. Levant les yeux au ciel, il suivit la jeune femme sans rien dire. Il jeta un regard à sa daemon qui n’avait pas bougé. L’interrogeant du regard, il comprit vite qu’elle préférait attendre dans la salle d’attente. Si t’elle était son choix… Il n’allait pas la forcer après tout. Et puis, il n’aurait pas besoins d’empêcher sa daemon de faire un meurtre comme ça. Ils entrèrent dans la salle et Myron fut à son tour surpris de ne voir personne en blouse blanche dans la salle. Baya le força tout de même s’asseoir sur l’un des lits et il se posa tout en se laissant faire. La jeune femme allait jouer les infirmières ? Cela allait plaire à Myron… La regardant courir partout à la recherche de bandage, de désinfectant et de compresse, il la laissa s’asseoir près de lui. Ne disant toujours rien, il regarda sa plaie une fois l’écharpe enlever et il grimaça. Houlà, s’était pire que tout à l’heure ! Mais il n’allait rien dire à Baya, car il savait que cela allait la mettre hors d’elle. Sa question le fit sourire. Pourquoi lui répondre alors qu’il savait que, s’il disait oui, elle allait s’inquiéter un peu plus et s’il répondait non, elle allait le traiter de menteur. Haussant juste les épaules il la regarda faire. Elle n’avait pas l’air très contente du résultat, mais cela était déjà suffisant pour lui. Quand elle passa sa main dans sa nuque et embrasse sa tempe, il frissonna avant de se la regarder.

    « Je trouve que tu fais une super infirmière… Dommage que tu n’es pas de blouse blanche. »

    Il fit une mine désolé tout en soupirant un peu. Baya devait être beaucoup plus belle que cette vieille pie d’infirmière avec son chignon mal fait et ses cheveux gris. Regardant un instant le bandage blanc, il releva la tête vers elle avec les yeux un peu plus brillants. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés seuls, tous les deux… Enfaite, ils n’avaient pas beaucoup d’occasion de rester ensemble. Myron avait beaucoup de cours à rattraper, sans parler du fait que des demoiselles lui sautèrent dessus à chaque coin de couloir… Même si après, il n’en ressort pas indemne. Posant un baiser sur la joue de la jeune fille, il lui chuchota à l’oreille.

    « Merci, pour le bandage… »

    Puis, il lui redéposa un baiser sur la joue, puis un autre et encore un autre tout en s’approchant un peu plus de ses lèvres. Puis, juste pour faire durer l’envie qu’il avait de poser ses lèvres sur les siennes, il s’arrêta à la commissure de ses lèvres avant de s’éloigner un peu de son visage. Il se mordit la lèvre inferieur tout en regardant le visage de Baya.

    « Tu sais, tu devrais faire attention, car si toutes les filles commencent à sauter à mon cou, je ne sais pas si je fais pouvoir me retenir à l’envie de leur faire plaisir. »

    Un petit rire s’échappa de ses lèvres. Il arqua alors un sourcil, tout en continuant à regarder Baya.
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Baya Miller

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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyVen 30 Avr - 18:22

    Certes, Baya aurait bien voulu faire comprendre à l'étudiante qui avait blessé Myron à quel point elle allait regretter ce geste même si elle ne l'avait pas fait exprès mais à vrai dire « se battre » comme le disait Myron n'aurait sans doute pas été possible. La jeune Australienne n'était pas prétentieuse mais elle avait appris depuis la mort de ses parents à se défendre et l'étudiante face à elle n'aurait pas fait long feu. Ce spectacle qui aurait sans doute plut au jeune homme n'aurait été que de courte durée. Néanmoins sa remarque la fit sourire. Il ne se doutait pas à quel point sa présence lui avait manqué. Elle non plus ne s'en était pas rendue compte, ce n'était que maintenant en le revoyant qu'elle se disait qu'il était devenu important pour elle. Quand il était près d'elle, tous ses soucis semblaient devenir tout légers et seul lui semblait prendre de l'importance. Baya regarda le travail qu'elle venait d'effectuer une légère grimace venant se dessiner sur ses lèvres. Décidément, elle ne travaillerait jamais comme infirmière. A vrai dire ce qu'elle venait de faire à Myron était littéralement affreux mais bon, le principal était que le bandage tenait et empêchait la plaie de saigner. La jeune Australienne ne put retenir un sourire face à la remarque de Myron. Une super infirmière...pas sure, si elle le devenait le nombre d'étudiants allant se plaindre à l'administration augmenterait rapidement.

      « Une blouse blanche..peut être qu'un jour ce problème pourra s'arranger! »


    Baya, le regard malin lui fit un clin d'œil et termina ce qu'elle avait commencé. Essayer d'arranger le bandage ne servait à rien, à vrai dire elle ne faisait qu'empirer les choses. Du coup, la jeune Australienne écarta ses mains de celle de Myron pour s'empêcher d'y toucher. En plus, à force d'appuyer dessus elle devait lui faire mal. Sentant les lèvres du jeune homme se poser sur sa joue, se rapprochant progressivement des siennes, Baya attendit le véritable baiser, qui malheureusement pour elle ne vint pas. Il était cruel! La jeune femme s'empêcha de lui sauter dessus à ce moment là. Il ne fallait pas qu'elle oublie que Monsieur était blessé. Pourtant, si ça n'avait pas été le cas, elle ne se serait pas gêné. Il savait qu'elle n'arrivait pas à lui résister et s'en servait pas se faire désirer. Néanmoins, Baya ne put s'empêcher de sourire faisant par la suite la moue en entendant sa remarque.

      « Le nombre de meurtres augmenterait considérablement dans ce pays si tu leur offrais ce qu'elles veulent.. »

    Sans pouvoir se contenir davantage, la jeune Australienne embrassa Myron sans prévenir lui mordillant légèrement la lèvre au passage histoire de lui faire comprendre qu'à ce moment là, il n'était rien qu'à elle. En vérité, si elle apprenait qu'il fréquentait quelqu'un d'autre, Baya ne savait pas qui elle aurait le plus envie de tuer. Lui ou la fille. Pourtant ils ne s'étaient rien promis, Myron était libre de faire ce qu'il voulait. Malgré tout, peut être par grande part d'égoïsme, la jeune femme aurait voulu qu'il ne soit rien que pour elle pour pouvoir en profiter au maximum.

      « Tu m'as manqué.. »


    Baya caressa doucement les lèvres du jeune homme contre les siennes lui donnant par moments de légers coup de tête en signe d'amusement. En fait c'était une très bonne chose que l'infirmière soit absente, au moins ils pouvaient se retrouver et profiter de cet instant rien que de tous les deux. La jeune femme ne sentait plus son entaille à la cheville. A vrai dire son esprit était tellement concentré sur Myron qu'elle en avait oublié tout le reste. C'était à peine si elle arrivait à se décrocher de son regard, de ses yeux sombres qui semblaient avoir tout vu, qui semblaient tout savoir. Più s'était éloigné du couple et s'amusait à voler à l'autre bout de la pièce. Sans doute pas vraiment rassuré de la présence de Darshan dans la salle d'attente. Baya s'approcha davantage de Myron le faisant descendre contre le lit de manière à ce que son dos puisse s'y appuyer.

      « Dis, ya beaucoup de filles qui te tournent autour? »


    La jeune femme haussa un sourcil, même si elle en avait plaisanté juste avant, elle préférait être au courant. L'université était grande et la jeune femme n'était pas de la même année que Myron ne le croisait pas souvent. Elle n'avait aucune idée de la relation qu'il avait avec les autres.

      « En même temps, ce ne serait pas étonnant.. »


    Un grand sourire se dessina sur ses lèvres. Sérieusement, Baya ne connaissait personne qui puisse lui résister. Même elle, enfin surtout elle, en était incapable. Il était le seul à lui faire cet effet là. Plus jamais elle ne voulait attendre aussi longtemps avant de le revoir. En même temps, c'était un peu de sa faute. Elle n'avait pas chercher à le recontacter depuis la dernière fois sur la plage. Pourtant elle avait souvent pensé à lui. Très souvent même.
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Myron C. Carter

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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyDim 23 Mai - 19:27

    Certains jours on se dit qu’on ferait mieux de rester sous la couette. Alors qu’il aurait pu penser cela vis-à-vis de l’accident, il était, enfaite, plutôt content que cet accident soit arrivé. Grâce à celui-ci, il était dans la même pièce que la demoiselle qu’il aime et juste avec elle. Souriant à ses réponses, surtout aux nombreux de meurtres, il aimait se sentir aimer… Surprise par le baiser de la jeune fille, il eut un fin sourire. La demoiselle était impatiente. Il savait à présent qu’il ne fallait pas trop la faire attendre. Comprenant qu’il ne pourrait pas fuir, de toute façon, il n’en n’avait aucune envie, il profita de se baiser toute en faisant passer un peu de passion dedans. A cet instant précis, il aurait aimé avoir le don de lire dans les pensées, juste pour savoir ce à quoi Baya pensait.

    « Toi aussi, tu m’as manqué… »

    N’arrivant plus à la quitter du regard, il prit vite la décision de ne pas se battre contre l’envie, mais d’y céder. En oubliant presque pourquoi il était là et ce qui l’attendait dans la salle, il se plongea entièrement dans le regard de Baya. Quel pantin pouvait-elle faire de lui. A cet instant et même dans d’autre moment, elle pouvait faire de lui quelqu’un qu’il n’était pas. Surtout quand Darshan n’est pas là. Gardant cette pensé pour lui, ne voulant surtout pas énerver la daemon, il la chercha un instant mentalement et quand la trouva ne se concentra que sur l’étudiante et son regard pétillant de malice. Elle s’approcha un peu plus de lui et bientôt, il fut allonger sur celui-ci. En entendant ses paroles, il ne pu s’empêcher de sourire. Serait-elle jalouse ? Juste ça le fit bouillir de l’intérieur. Mais pendant un instant, il frissonna de peur. Ils commençaient à s’attacher, beaucoup trop peut-être… Peut importe, il faut vivre le moment présent, demain est un autre jour et on ne sait pas ce qui ce passer.

    « Elles sont tellement nombreuse que je n’ai pas assez de mes deux mains pour les compter ! »

    Bien entendu, c’était ironique. Des filles qui le voulaient dans leur lit était certes beaucoup, mais très peut pour hausser l’approcher. Disons qu’il les impressionnait un peu. De toute façon, la réponse serait claire et nette, quoique, par moment, se lâcher ne serait pas de trop. Redescendant de ses songes, il se mordit la lèvre inférieure, il leva sa main vers le visage de la jeune fille pour venir caresser sa joue. Si seulement elle savait oh combien elle l’obsède depuis cette nuit. Mais il s’efforçait de ne pas y penser. Tout d’abord à cause de Darshan, mais aussi par principe… C’était peut-être lâche, mais il ne voulait pas que cette relation soit divulguée à tout le monde. Il aimait que les autres est « peur » de lui et il ne voulait même pas pensé aux conséquences de cet amour…

    « Et toi, beaucoup de gars tournent autour de toi ? »

    Il pensait que beaucoup pouvait être attiré par son physique, mais combien était attiré par le caractère de Baya ? Souriant à cette pensée, il espérait que peu de jeune homme tournait autour d’elle, car il n’aime pas trop qu’on tourne autour de ce qui lui appartient. Non pas qu’il voyait Baya comme une chose lui appartenant, elle est libre de tout, mais il serait surement très arrogant avec cet homme. Inspirant doucement, il attira Baya vers lui, remettant quelques unes de ses mèches derrières son oreille. Lui soufflant de l’air dans le cou, il déposa ensuite ses lèvres sur sa peau chaude.

    « Ne crois surtout pas que je sois jaloux… »

    Il lui murmura ses paroles avec amusement tout en continuant à l’embraser.
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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyMar 25 Mai - 19:01

    Un doux sourire se dessina sur les lèvres de Baya lorsque Myron lui répondit qu'elle aussi lui avait manqué. Malgré l'air sincère du jeune homme elle avait du mal à croire qu'elle puisse manquer à quelqu'un. Depuis toute petite, les gens autour d'elle, lui avaient toujours donné l'impression qu'elle n'était pour eux qu'un poids, qu'une chose qu'on était obligé de trainer derrière soi et qu'on aurait préféré se débarrasser. Son regard plongé dans le sien la jeune femme essaya d'y lire la vérité. Ce n'était pas qu'elle doutait de lui juste qu'elle doutait d'elle et qu'à cause de ça elle avait tendance à tout gâcher. Alors elle ne dit rien et préféra lui faire comprendre d'un simple regard à quel point elle s'était attachée à lui depuis leur première rencontre. Ce genre de sentiment avait quelque chose d'effrayant et en même temps elle n'arrivait pas à l'oublier. Elle ne le voulait pas. Pour Baya, s'imposer des barrières comme elle l'avait fait toute sa vie devenait de plus en plus difficile. Elle en avait marre de se priver, de s'interdire la vie. Il ne lui restait que cinq ans si elle avait de la chance et elle voulait en profiter. Sa rencontre avec Myron avait jouer un rôle plus qu'important dans ce choix. Soudain la sortant de ses pensées, le jeune homme lui annonça que le nombre de filles lui courant après était assez important. La jeune femme ouvrit de grands yeux ronds. Non pas qu'elle était étonnée de l'apprendre le contraire l'aurait plutôt étonné mais se fut sa manière de le dire qui la surprit. Avant bien sur qu'elle comprenne qu'il était ironique et que sa remarque n'était présente seulement pour la taquiner. Un léger rire s'échappa alors de ses lèvres et la jeune femme alla donner un léger coup de tête à Myron en signe d'amusement. Elle adorait passer du temps avec lui ce qui était une chose plutôt étrange et nouvelle pour elle qui d'ordinaire préférait rester seule. Baya frissonna au contact de sa main sur sa joue. Elle ne comprenait pas pourquoi avec lui tout était si différent. Mais peut être qu'au fond il n'y avait pas d'explications et qu'il ne fallait pas en chercher. Ses doigts se fermèrent sur les vêtements du jeune homme lorsqu'il vint l'embrasser.

      « Au début, ils ont tout essayé de faire ma connaissance. Que se soient les filles ou les garçons, tous ont pensé que j'étais comme eux et qu'ils pourraient faire de moi leur amie. Malheureusement pour eux ou heureusement j'ai décidé de leur faire vite comprendre mon point de vue...et ils se sont tous éloigné.. »


    Baya s'approcha un peu plus si c'était possible de Myron et déposa plusieurs baisers dans son cou descendant vers le col de sa chemise qu'elle commença à déboutonner mine de rien avant de continuer ses baisers à cet endroit. Relevant son visage vers le sien la jeune femme ne put s'empêcher de lui sourire.

      « Il n'y a que toi avec lequel se soit différent. La première fois que je t'ai vu j'ai su que je n'arriverais pas à t'éloigner comme avec les autres, ni même à te faire souffrir volontairement...C'est pour ça que je t'ai évité...longtemps jusqu'à ce jour...où j'ai vu.. »


    La jeune Australienne laissa son doigt caresser l'une des nombreuses cicatrices présentes sur son torse. Songeuse sur ce qu'elle venait de lui dire la jeune femme resta un instant silencieuse. Tout ça, elle ne s'en était rendue compte que très récemment. Myron l'avait toujours en quelque sorte attiré. Elle l'avait toujours connu avec cette petite étincelle de malice dans le regard, son petit côté méchant et son air de prévenir qu'il ne valait mieux pas trop l'approcher. Et elle, contrairement à toute personne normale, avait aimé ça et aimait toujours ça. Même si à présent elle découvrait une autre facette de lui. Facette qu'elle aimait tout autant.

      « Je ne veux plus m'imposer de barrière Myron. Surtout pas avec toi..de toute manière je n'y arrive plus. »


    Baya sourit tristement et caressa de son index la lèvre du jeune homme avant de venir l'embrasser doucement. Elle ne savait pas comment il allait réagir face à ce qu'elle venait de lui avouer, à ce qu'elle venait de s'avouer elle même. Quoiqu'il en soit tout était dit. C'était ce qu'elle ressentait et contrairement à d'habitude, sans qu'elle s'en rende vraiment compte, elle avait parlé à quelqu'un de ses sentiments. Elle ne faisait jamais ça et à vrai dire se sentait ridicule mais elle savait qu'elle n'aurait pas pu faire autrement.
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Myron C. Carter

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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyDim 13 Juin - 19:01

    (je suis vraiment désolé du retard et de te pondre un truc comme ça --')

    Si un jour on lui aurait dit qu’une jeune femme pourrait le rendre heureux, il aurait surement rit. Non pas qu’il voyait les femmes comme des êtres faibles, il fallait se méfier d’elles, mais enfaite, il n’aurait jamais pensé être heureux. Son histoire est triste. Il est triste. Tout chez lui fait qu’on n’a pas envie de le rendre heureux. Pourtant, elle était là et lui avait un sourire aux lèvres. Jamais il ne regrettera cette nuit à la plage. Eux deux, le silence et les masques qui tombent. Un masque qu’il porte toujours avec les autres, mais plus avec elle. A quoi bon, elle lui fait faire ce qu’elle veut. Si seulement elle pouvait savoir oh combien il l’aimait. Car oui, en sa présence, son cœur s’emballe. En sa présence, ses lèvres cherchent les siennes. Il ressentait ce besoins de l’entourer de ses bras et de la protéger, comme-ci elle était fragile. Et d’un côté, il la voyait ainsi, comme une poupée de porcelaine qu’il devait garder sans aucune égratignure. Tout en l’embrasant dans le cou, il écouta ses paroles. Arrêtant ses baisers, il recula un peu la tête pour bien la voir dans les yeux. Elle aussi avait cette carapace qui faisait que personne ne s’approchait. Ce besoins de ne pas avoir d’amis, de ne pas s’attacher. Souriant, il l’a laissa déboutonner sa chemise, frissonnant à chaque fois que sa peau efflorait la sienne. Sentir ses baisers sur son corps blessé le mit un instant mal-à-l’aise, mais aimant ce contacte, il en oublia vite son mal-être. Lui rendant son sourire, il fut assez surpris de l’entendre s’ouvrir à lui et même temps, il en était heureux. Ainsi, elle avait était longuement attiré par lui. Son sourire s’agrandit un peu plus. Il avait l’impression d’avoir été une proie et Baya le prédateur qui s’approche doucement. Quand un de ses doigts se posa sur une de ses nombreuses cicatrices, il eut le reflexe de se redresser. Ses cicatrices le gênaient. Elles représentaient bien trop de choses douloureuses. Trop de chose désagréable. Il fallait avouer qu’elle aussi l’avait attiré. Son côté solitaire, un peu sauvage et puis, elle avait un regard différent qui se posait sur lui. Mais Darshan l’empêcha toute approche, avant ce jour où la jeune femme vit pour la première fois son torse meurtris. Il se souvenait de ce jour, comme il se souviendrait de cette nuit à la plage. Non, plus de barrières. Plus de distances. Lui rendant son baiser, il prit son visage entre ses mains, faisant passer toute la tendresse et l’amour qu’il pouvait. Elle s’était ouverte à lui, mais il ne sait pas s’il pouvait en faire autant. Il gardait toujours ce besoins de garder ses problèmes pour lui, ne voulant gêner personnes avec ses ennuis et surtout pas Baya. Quittant ses lèvres, il lui caressa le coin de la lèvre avec un doux sourire.

    « Tu n’as pas besoins de barrière avec moi. Je serais toujours là pour toi… Tu m’as complètement hypnotisé… »

    Il murmura ses dernières paroles avant d’inverser leur place. Elle se retrouva allongée sur le lit et lui juste au dessus d’elle. L’embrassant une nouvelle fois, il quitta ses lèvres pour son menton, son cou et doucement, il lui retira son haut. Lui caressant le ventre, il vient près de son oreille pour lui murmurer quelques mots.

    « Tu es ma drogue, Baya, j’ai besoins de toi. »

    Lui soufflant de l’air chaud dans le creux du cou, il pensait réellement ses paroles. A présent, il ne savait pas s’il pourrait voir sa vie ici sans son sourire. Sans la chaleur de son corps. Sans elle… Lui remettant une nouvelle mèche en place, il la regarda un instant, ne voulant surtout pas oublier, ne serait-ce un instant, les trais de son visage. Déposant un baiser sur son front, il descendit pour reprendre ses lèvres et l’embrasser avec passion.
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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyLun 14 Juin - 18:15

    Il y a quelques mois, si elle s'était trouvée dans une telle situation avec un homme, elle aurait trouvé son comportement ridicule et complètement dépassé. Baya avait toujours pensé que l'amour était quelque chose qui grandissait avec le temps. Plus on côtoyait une personne, mieux on apprenait à la connaître et peut être qu'un jour ce lien s'il est puissant pouvait prendre la forme d'un amour. C'était d'un tel amour qu'elle était née. Pour elle, les coups de foudre étaient tout simplement une invention des romantiques pour décrire un attachement puissant entre deux personnes. Pourtant la première fois qu'elle avait posé son regard sur Myron elle avait su qu'elle voulait l'aimer. Contrairement à ses idées, il n'avait fallu que très peu de temps avant qu'elle commence à ressentir des sentiments profonds pour lui. Elle ne le connaissait qu'à moitié et avait malgré tout l'impression qu'il avait toujours été à ses côtés. Par moment, elle trouvait sa façon de voir les choses d'une manière bien ridicule. On aurait dit une petite fille qui croyait encore au prince charmant et au beau conte de fée qui finissent bien. Or, Baya savait très bien que la vie n'était pas aussi belle que celle des princesses dans les livres. Elle croyait en Myron, en cet amour, en ses promesses et pourtant une petite voix au fond de son cœur lui soufflait de se méfier, de ne pas se laisser avoir par de belles paroles. Elle avait envie de chasser cette petite voix parce qu'après tout, pourquoi n'avait elle pas le droit d'être heureuse? Si elle pouvait juste une fois rêver un peu. Le réveil serait sans doute un peu brutal mais elle savait que Myron serait là pour la rattraper. Du moins elle l'espérait plus que tout au monde. Peut être étais ce banal d'être amoureuse, sentimentale et tout le reste mais peut être étais ce ainsi qu'elle allait pouvoir aller mieux? Pourquoi se posait elle autant de question alors qu'elle avait un homme formidable à ses côtés? Un sentiment de culpabilité s'abattit en elle. Il méritait le meilleur. Elle n'était pas sure d'être la meilleure chose pour lui et pourtant elle n'arrivait plus à se détacher de ses bras, de son regard. Ce visage si beau, si doux, qui se voulait menaçant par moment mais qui la faisait craquer intensément. Quand elle passa son doigts le long d'une de ses cicatrices elle sentit sa gène et pourtant ne daigna pas arrêter sa caresse. Elle voulait lui faire comprendre que ses cicatrices ne la gênait pas du tout. Qu'elle les aimait parce qu'elles faisaient parti de lui et que tout chez lui l'attirait. Même si pour lui elles représentaient d'atroces souvenirs, Baya ne s'en éloignait pas. La jeune femme le dévisagea un instant. Elle voulait tellement croire en ses paroles. Toujours la pour elle...Un sourire se dessina dans le coin de ses lèvres et elle due rougir un peu. C'était rare. Seul Myron était capable en quelques mots à la faire réagir. La jeune Australienne le laissa prendre place au dessus d'elle répondant à ses baisers. Elle se demanda un instant ce que dirait l'infirmière si elle les trouvait ici à cet instant. Mais cette pensée s'évanouit vite lorsque Myron une fois son haut enlevé vint lui caresser le ventre doucement. Il osait lui dire qu'elle l'hypnotisait alors que chacun de ses gestes la rendait capable de faire n'importe quoi pour lui. A cet instant il aurait pu faire tout ce qu'il voulait d'elle. Elle lui appartenait.

      « Jamais. Jamais je ne te laisserais tomber si tu as besoin de moi. Je t'aime trop pour pouvoir te laisser... »


    Baya l'embrassa doucement sur la joue avant de rejoindre le coin de ses lèvres pendant qu'elle déboutonnait le reste de sa chemise. Laissant ses mains parcourir le reste de son corps, la jeune femme se demanda un instant jusqu'où elle serait capable d'aller pour lui. Puis finalement la réponse elle l'a connaissait déjà. Elle ferrait tout pour lui et ne supportait pas qu'il lui arrive quoique se soit. Il avait vécu déjà beaucoup de malheurs dans sa vie et elle n'autoriserait pas que cela arrive encore une fois. Elle l'en empêcherait quoi qu'il lui en coute. Plongeant son regard dans le sien la jeune femme porta sa main à sa joue la caressant de son pouce.

      « Myron. Tu sais que je t'aime? »


    Un doux rire s'échappa de ses lèvres avant qu'elle vienne les joindre à celles du jeune homme. La jeune femme passa ses bras derrière le dos du jeune homme le caressant du bout des doigts. Elle avait envie de lui comme elle n'avait jamais eu envie de personne. Baya approcha ses lèvres de son oreille qu'elle mordilla amusée.

      « Ton sortilège a très bien fonctionné. Je ne peux plus te lâcher. »


    Elle était tellement obnubiler par lui qu'elle en avait oublié qu'elle était blessée. Même si à présent elle ne s'en souciait pas vraiment. A vrai dire, il y avait beaucoup plus intéressant. Mais Myron était blessé lui aussi et elle espérait ne pas avoir aggraver l'état dans lequel son poignet se trouvait. Avant qu'elle ait pu comprendre quoique se soit, la jeune femme avait déjà les mains en train de déboutonner le pantalon du jeune homme. Baya se mordit la lèvre inférieure amusée. Elle donna un léger coup de tête à Myron avant de venir l'embrasser sur les lèvres, le nez, puis le front.

[Ta réponse me va parfaitement (: ]
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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyMar 15 Juin - 9:54

    Avec elle, il dépassait toutes les limites qu’il s’était donné. C’est comme-ci il n’était plus lui. Que ce déguisement qu’il porte et qu’il lui colle à la peau, tombe avec elle. Seulement, avait-il le droit d’être aimé ? Lui, qui fait souffrir t’en de monde. Lui, qui manipule les morts sans relâche, qui les torture, leurs ment. Lui, qui tout au long de sa vie, n’a fait que se venger de son enfance à des gens qui n’ont rien fait. Ce jeune homme n’a pas le droit d’être aimé, tout comme donner un amour qui pouvait être salle. Néanmoins, son cœur fondait pour Baya et ça, personne ne pourra dire le contraire. Alors ces limites qu’il dépasse un peu plus chaque seconde, il n’y pense plus. Il les oublie. Qu’il aille en enfer, de toute façon, la porte est déjà grande ouverte pour lui. De toute façon, il était trop tard pour faire marche arrière. Myron c’était déjà bien trop attaché à elle. Il était comme un enfant qui écrit une histoire. Elle sera la princesse et lui, le preux chevalier. Où peut-être le méchant ? Dans son histoire, ils seraient amoureux et vivrons de folles aventures. Mais il y a toujours quelque chose qui gâche tout dans une histoire. Alors, même si pour le moment tout est beau, il arrivera quelque chose à un moment donné. Myron le sait. Sa vie est pleine de surprises et il se demande qu’elle va être celle-ci avec Baya. Tiré de ses songes par les paroles de la jeune fille, un sourire au coin, il accepta ce nouveau baisé qu’elle lui offrait. A chaque fois, c’était différent. Il avait beau connaître ses lèvres par cœur, à chaque nouveau baisé, il redécouvre une nouvelle chose. Elle déboutonna le reste de sa chemise, lui enlevant celle-ci une fois tous les boutons d’effets. Il n’avait plus aucune honte à lui montrer son corps. Elle l’avait déjà vu et à présent il en oubliait presque toute gêne. Sentant son pouce lui caresser la joue, il frémit, plongeant à son tour son regard dans le sien. Oui, il s’avait qu’elle l’aimait. Peut-être n’arrivait-il pas encore à ce le faire croire, mais il savait qu’à présent, elle n’appartenait qu’à lui. Partageant son rire, il la laissa faire, n’ayant qu’une seule envie, que ce moment dur longtemps. Comme il aurait aimé que le temps s’arrête à ce moment précis. Qu’il ne reste plus qu’elle et lui. Plus que leur amour et rien d’autre. A chaque contact qu’il avait avec elle, l’envie de toujours plus le prenait. Il ne savait pas si c’était partagé, ne voulant pas aller trop vite. Mais à ses paroles et à son geste, il sut qu’elle avait la même envie de que lui. Souriant une nouvelle fois, il ferma les yeux, profitant encore de ses baisers. Bien vite et sans vraiment s’en apercevoir, son pantalon fut déboutonné. Il fit doucement glisser celui-ci, ainsi que ses chaussures sur le sol, les faisant rejoindre sa chemise et le haut de Baya. Prenant un petit air innocent, il continuait de caresser le ventre de la jeune fille tout en tatouant son corps de baisés.

    « Ne me lâche pas alors… »

    Myron prononça ses paroles entre deux caresses. Déboutonnant à son tour le pantalon de la demoiselle. Avait-il raison de faire ça ? Cela n’allait-il pas trop vite ? Non. Il était sûr que non. Il en avait envie et elle aussi, alors pourquoi attendre ? L’embrasant dans le cou, sur le haut de la poitrine, il continua son chemin avant de faire glisser le pantalon de Baya pour qu’il rejoigne le sol. Il sut quand celui-ci eut rejoint les autres vêtements quand il entendit la fin de sa chute. Souriant, il remonta vers ses lèvres qui lui manquaient déjà. C’était pire qu’une drogue. Appuyant un peu trop sur son bras blessé, il poussa un léger grognement. Avec tout ça, il en avait oublié le pourquoi il était là. Mais peu importe, cela ne l’arrêtera plus. Pas maintenant. Il avait trop envie de se sentir proche d’elle.

    « C’est toi qui m’a ensorcelé, tu me fais perdre la tête. »

    Laissant échapper un petit rire, il passa ses mains derrières le dos de Baya, toujours avec cette tendresse parfaite. Dégrafant son sous-vêtement, il embrassa son corps tout en enlevant son sous-tient-gorge. Oubliant tout ce qui se passe autour de lui, il ferme son esprit à sa daemon qui devait déjà être loin et ne pense même pas au fait que l’infirmière pourrait rentrer d’une minute à l’autre dans la pièce. Non, il n’y avait que Baya.
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MessageSujet: Re: S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron]   S'il faut mourir, autant vivre à en crever..[Myron] EmptyMer 16 Juin - 13:21

    Pourquoi avait il fallu qu'ils mettent autant de temps avant de se revoir? Baya avait cru mourir. Chaque jour elle n'avait cessé de se dire qu'elle devait aller à sa rencontre, qu'elle devait faire le premier pas et pourtant certains doutes persistaient. Pourquoi n'avait il pas essayé de reprendre contact? Mais à présent elle se rendait bien compte que si tous les deux pensaient de la même manière seul le hasard avait été capable de les faire se rencontrer à nouveau. Et cette rencontre était explosive. A vrai dire , au fond d'elle, elle avait le sentiment de la trahir, de lui mentir. Comment réagirait il lorsqu'il apprendrait qu'elle allait bientôt mourir? Qu'elle n'avait pas eu le courage de se confier à lui? Il allait la prendre pour une lâche et quand il apprendrait qu'au fond elle n'était qu'une pauvre fille malade et sans avenir il allait la fuir. Pour qui se prenait elle pour juger des réactions qu'il allait avoir face à cette découverte? Parce qu'il le découvrirait bien un jour ou l'autre. Un sentiment de culpabilité en plus sur les épaules. A force elle n'allait plus pouvoir se relever tellement ce poids commençait à se faire lourd. Ne m'abandonne pas Myron...C'était tout ce qu'elle voulait. Qu'il reste près d'elle et c'est pourquoi elle n'osait pas se confier. C'était peut être injuste pour lui qui c'était toujours montré franc et honnête avec elle. Elle se sentait si faible comparé à cet homme qui pour elle représentait une psychologie parfaite. Elle aurait tellement aimé être comme lui. Libre, fier et surtout sans peur. Parce que depuis qu'elle le connaissait, Baya ne se souvenait pas avoir lu un instant de la peur dans son regard. Elle se demandait même si cela était possible. Son odeur, sa voix, son contact...Tout faisait chez lui qu'elle se sentait protéger et en sécurité. Elle aurait même pu croire que dans ses bras son cancer n'oserait pas se développer, n'oserait pas l'affronter. Mais la vérité n'était pas aussi belle et les solutions pas aussi faciles. Parce que si tel avait été le cas, la jeune Australienne en aurait profité pour ne plus jamais quitter ses bras. D'ailleurs elle ne le souhaitait pas le moins du monde à présent. Tout comme Myron, Baya ferma son esprit à Più qui jouait seul de l'autre côté de la pièce. Myron était son unique centre d'attention. Ce qu'il y avait autour d'eux n'avait plus aucune importante. Le bâtiment aurait pu prendre feu elle ne s'en serait pas rendue compte. Son regard s'était noyée dans celui du jeune homme et elle aimait chaque instant de cette noyade. C'était presque irréel. Elle avait beau l'avoir pour elle toute seule en cet instant elle avait toujours peur qu'il s'éloigne. A chaque baiser elle essayait de le retenir comme si la seconde d'après il allait s'éloigner. Plus le temps passait, plus elle avait envie de lui. Elle n'avait jamais ressenti ça pour personne d'autre. Ça avait quelque chose d'effrayant et d'excitant à la fois. La jeune femme aurait voulu s'approprier chaque centimètre de son corps, gouter à chaque parcelle de sa peau. Baya laissa sa main glissée le long du bras du jeune homme y découvrant chaque muscles. Elle frissonna au contact de sa peau sur son ventre redoublant ses offrandes de baisés. Elle n'arrivait plus à quitter ses lèvres. Comme s'il avait s'agit de son oxygène et que dés qu'elle les quittait elle manquait d'air.

      « Tu ne te rends pas compte de la proposition que tu m'fais...Je risquerais de ne vraiment plus te lâcher...»


    Un sourire malin sur les lèvres, Baya prolongea ses baisers dans son cou, puis dans le creux de ses épaules. Elle s’adonnait complètement lui, et lui faisait bien comprendre qu'elle n’avait que lui en tête durant cet échange particulièrement intime. La jeune femme sentit Myron comme elle auparavant déboutonner son jean avant de l'envoyer se poser sur les restes des vêtements. Baya laissa sa lèvre se promener le long de sa joue avant de l'embrasser au niveau de la tempe. Le souffle chaud du jeune homme dans son cou ne cessait de la faire frissonner. Se repositionnant rapidement sur le lit de l'infirmerie pour que Myron se rapproche encore plus d'elle s'y c'était possible, elle le laissa dégrafer son sous vêtement un sourire amusé sur les lèvres. Elle n'aurait jamais pu imaginer qu'un homme puisse être aussi doux et aussi prévenant que lui. Son coeur battait la chamade. Si c'était ça aimer, elle était sure d'être folle amoureuse de lui. Et même si cette pensée la faisait sourire, au fond étais ce une bonne chose? Plus de barrières...C'était ce qu'elle c'était dit. Pourquoi se priverait elle de ce que Myron lui offrait? Pourquoi ne pas se laisser aller pour une fois? De toute manière il était trop tard pour reculer et de toute manière elle n'en avait pas envie, loin de là.

      « Pus jamais je ne veux mettre autant de temps avant de te revoir. Plus jamais...»


    Lui souffla t"elle entre deux baisés. Nue dans ses bras, Baya se sentait vraiment petite et pourtant elle s'y sentait bien. Comme si ça avait toujours été sa place. Lors des relations qu'elle avait pu avoir auparavant elle n'avait jamais ressentit une telle chose. Ses cicatrices ne semblaient plus le gêner. Contrairement à ce qu'il avait pu penser, la jeune Australienne les aimait. Elle ne pouvait cessé de les regarder. Elle était comme fascinée. S'offrant entièrement au jeune homme Baya ne put s'empêcher les bras dans son dos à s'accrocher de toutes ses forces à Myron. Elle ne voulait plus que son corps se détache du sien. Ils ne formaient qu'un.

      « Myron et Baya.»


    Elle aimait prononcer son nom à côté du sien. Baya l’embrassa au coin des lèvres pour s’orienter vers son cou, y déposant plusieurs baisers. Elle commençait à perdre son souffle. Elle mordit doucement le lobe de son oreille puis posa sa main sur son menton pour lui lever la tête et lui adressa un sourire amusé avant de l’embrasser sans retenu, comme si ses lèvres étaient maintenant les siennes. Elle aurait voulu que cet instant dur toujours.
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