Books, thoughts & fall... || Gabriel ||

Une fois de plus, Elendil c’était plainte de la chaleur, l’été approchait à pas trop vif pour elle. Et Gabriel pouvait la comprendre. Il avait donc décidé de rester à l’intérieur, mais pas n’importe où, et bien que la léopard aie demandé à rester dans leur chambre, le jeune homme l’avait entrainée à la bibliothèque, où il comptait bien lire de tout son saoul. C’était la première fois qu’il y allait depuis qu’il était là, et même si lui-même avait une flopée de livre dans sa chambre, ça lui faisait du bien de changer parfois. Il fit les rayons un moment, ne sachant pas trop ce qu’il voulait lire. De la poésie ? Mais Elendil ne semblait pas d’accord qu’il lise quelque chose sans lui faire la lecture. Bon, il fallait qu’il trouve autre chose. Ses pas le menèrent tout naturellement vers la section nature et il dégotta un livre sur les félins. Bien sur, il n’avait rien à apprendre d’eux. Il était passionné par ses animaux, d’une grâce et d’une élégance sans fin, mais il ne se lassait jamais de lire à leur sujet, et ça semblait convenir à la féline qui partageait ses pensées. C’est donc avec ce livre qu’il alla s’asseoir à une table, Elendil se couchant à ses cotés.

Il était plongé dans sa lecture depuis un long moment, il ne savait pas exactement depuis combien de temps et il s’en fichait. Tout ce qui comptait, c’était ces magnifiques félins qui défilaient devant ses yeux. Il se souvenait de certains, qu’il avait croisé, et d’autre, dont Elendil avait prit la forme quand elle n’était pas encore stabilisée. Et tout à coup, Elendil se leva d’un bond et se mit à feuler violemment en réponse à un guépard. Il avait du louper un épisode là. Son regard se posa alternativement sur sa daemon, sur l’autre daemon et sur le jeune homme qui semblait être tombé par terre. « Elendil, tout doux ma belle. » Mais ces pensées ne suffirent pas à calmer le léopard, dont les crocs se dévoilèrent face à cet adversaire qui venait de l’agresser.

« Tu veux te battre ? »
« Elendil. Jup-ba. »

Immédiatement, la daemon baissa les babines et vint se placer à coté de Gabriel. La langue de son peuple avait un effet sur elle, tout comme elle en avait sur Gabriel. Elendil continuait de jeter des regards méfiants au guépard, mais ne dit plus rien. Le jeune homme se leva alors et s’approcha de l’asiatique. Il ne pouvait pas s’excuser de la réplique de sa féline, parce qu’elle avait été totalement justifiée, mais il était plus pour enterrer la hache de guerre et ne plus y penser. Elendil n’était bien évidement pas de cet avis. Elle aurait plutôt rabattre le caquet à cet espèce de félin jaunâtre. Le jeune homme sourit à la pensée de sa daemon mais n’ajouta rien.

« Salut ! »